Coeur au poing, drapeau en berne…

drapeauCe matin en arrivant au bureau, un malaise étrange s’est emparé de moi… En voyant, comme tous les jours depuis une semaine le drapeau en berne, j’ai eu une simple envie, soit celle de me mettre en boule et d’offrir larmes et prières à une population dévastée….

Puis j’ai compris mon malaise….

Tous les soirs je vois défiler ces images à répétition d’une catastrophe humaine et je deviens insensible à ce que je vois. Pourquoi? Parce qu’il y a un temps pour montrer et un temps pour se recueillir… Se mettre en berne… Prendre le temps de prendre le temps d’accuser le coup, le vivre, le hurler, le ressentir… Soigner ses blessures….

Il faut dire que je travaille dans la bâtisse de ma MRC et j’ai donc cette proximité au drapeau tous les jours…

Mais si moi, alors que je ne vis ce drame que par procuration et empathie, je ressens une telle impuissance et un si grand malaise, comment doivent se sentir les gens sur place. Il y a une certaine impudence, voire banalisation, à faire défiler ces images en boucle du malheur d’autrui…

Étant une fille de communication, loin de moi l’idée de cacher des choses… Mais ces chaines à informations continues deviennent parfois…. indécentes….. et stériles…. Montrons de la nouvelle information lorsqu’il y en a, mais de grâce, cessons de frapper le clou du cercueil….

Ce matin, j’ai envie de cesser de vivre ce tourbillon à travers l’amas d’images à répétition mais plutôt… me mettre en boule, pencher la tête… et …devenir, l’espace d’un moment… ce drapeau en berne…

Destination ENFER!

megantic (crédit photo : Radio-Canada)

Beaucoup en ont parlé…. On a vu les images en boucle en fin de semaine…. « Le train de la mort » comme l’ont baptisé les habitants de Lac Mégantic… Pourquoi en parler ici? Parce que c’est NOUS! Parce que cette petite municipalité pourrait être la mienne… Le frère, l’amie, le cousin, la collègue… Pourraient tous être miens…. Et dans les faits, ils le sont…. L’espace d’un moment dans le temps, ou l’empathie fait de nous des êtres merveilleux, remplis de tendresse, de générosité, d’écoute….

Tout comme le 11 septembre 2001, nous étions tous américains, ajourd’hui, nous sommes tous Méganticois….

Loin de moi l’idée de minimiser tous les drames humains qui se vivent partout dans le monde. De banaliser ces images à répétition que l’on voit aux nouvelles internationales et qui sont toutes plus choquantes et inqualifiables les unes que les autres. Les enfants de la famine, les victimes de guerre, les oppressés, l’injustice…

Mais lorsqu’un drame comme celui-ci se passe dans la cour de notre voisin, cette identification à l’autre se fait tout naturellement et aujourd’hui, mes épaules se courbent au diapason de celles des passagers de l’enfer….

D’un petit souffle de vie je leur envoie cette pensée, cette prière, qui maillée à des miliers d’autres leur donnera, je l’espère, la force de continuer…

 

 

De passage… MRC de Maskinongé…..

quoiC’était moi il y a trois ans….

Devant le constat, hors de notre contrôle, que ma fille devait changer d’école à l’aube de sa quatrième année et après une rencontre au sommet mère-fille, nous avons pris la décision de prendre nos clics et nos claques, de quitter la douillette banlieue de la Rive-Sud de Montréal et de faire le saut vers le fond du rang, là ou le chum (le mien, pas le sien!) nous attendait…

Pas facile comme décision, elle quittait ses amies, s’éloignait de son papa et de ses grands-parents…

Moi je devais laisser une équipe du tonnerre, avec laquelle je travaillais depuis cinq ans, mes amis, ma famille bref…. Pas facile…..

Nous revoilà devant un déménagement trois ans plus tard…. Cette fois-ci pour rejoindre une ville, s’approcher de son école, stimuler cette belle adolescente qu’est devenue mon petit poussin….

Mais notre passage dans cette magnifique campagne (MRC de Maskinongé), restera gravé dans nos cœurs pour toujours…. Les grands espaces, la créativité de ces gens, les hôtels de bois, ces lacs à n’en plus finir, la gentillesse des habitants, sont autant de souvenirs dans notre baluchon…. D’ailleurs, nous déménageons à moins d’une heure de chez nous et je conserve mon emploi dans la MRC alors ce n’est qu’un demi-deuil….

Mais à chaque boîte que je referme, entre une pile de papiers déchirés et des souvenirs de petite enfance, l’émotion me gagne un peu plus… Je réalise davantage que nous sommes tous de passage, d’une maison à une autre, de l’enfance à l’adolescence, de la vie à…. l’après-vie…

Mais bon, je te salue MRC de Maskinongé et je te lève mon chapeau; car toi aussi je te vois déployer tes ailes, te transformer au gré de tes projets et du souffle de tes bâtisseurs…. Et j’ai le bonheur de mettre mon petit grain de sable dans ta métamorphose….. Reste belle et pur comme tu l’es tout en t’habillant au goût du jour! Et merci pour ces trois années en ton sein…

Hôel Sacacomie

Hommage aux « pères » de ma vie !

pereEn ce troisième dimanche de juin, je ne pouvais faire autrement que de parler de la fête des pères… Savez-vous qu’en France, c’est le fabriquant de briquets Flaminaire qui eut l’idée, le premier, de créer une fête des pères, en permettant d’offrir un briquet à son papa[en 1952… Et oui, sommes-nous surpris? La Fête des pères est née de bases mercantiles…

Mais au delà de l’aspect commercial de la chose, il était de bonne guerre d’instaurer une fête des pères pour faire écho à celle des mères….

J’avais le goût ce matin de partager un petit peu de mes pères à moi, ces hommes d’envergure, solides, protecteurs qui m’entourent ou sont passés dans ma vie.

D’abord bien sûr il y a mon père… Ah papa….. Nous deux ça n’a pas toujours été facile, probablement parce qu’au fond, on se ressemble plus qu’on ne pense… Je me souviens des grands moments d’absence quand j’étais petite, et que tu voyageais aux quatre coins du monde… Mais qui se levait la nuit pour frotter mes genoux qui faisaient mal? papa… Qui venait me chercher à minuit quand j’allais faire la folle dans des partys d’ados? papa… Qui me trouvait des petits refuges pour m’exiler lorsque ca allait moins bien… Encore papa… Ce papa solide, chef de meute, qui encore aujourd’hui, à 80 ans dans deux mois, se tient droit comme le roc, travaille sa terre et parsème mon chemin de conseils… Merci papa… Je t’aime….

Et puis il y eut grand-papa….. Ce personnage à longue barbe blanche qui m’apparaissait mythique lorsque j’étais enfant et que j’ai appris à connaitre… Il est tristement parti trop vite pour moi… Mais ces quelques soirées à l’écouter, à partager cette vie d’une autre époque de cet orphelin qui fit son tour du monde à 20 ans, au début des années 1900…. Mon cher grand-papa, j’ai retenu une parole de toi qui me revient toujours en tête et qui a façonné une partie de moi. « Ma petite fille tant qu’à faire quelque chose, fais-le bien »…. Alors j’essaye, chaque jour de ma vie, de le mettre en pratique…

Et puis le père Noël…. Je ne  m’attarderais pas trop sur ce père que je partage avec vous tous…. Mais c’est le seul de mes pères qui m’a abandonné Du moins, pendant plusieurs années. Quel choc lorsque j’ai appris qu’il n’existait pas. Puis je suis devenue maman et alors j’ai compris… Il se cachait derrière le regard de ma mère, de mon père, ces matins du 25 décembre remplis de cadeaux… Ce père est en chaque parent…

Et Père Paul? ah Père Paul….. Les dimanches matin de messe pour enfant…. Les camps de scouts encore si frais dans ma tête…. Père Paul m’a appris les bonnes valeurs, la spiritualité, pas à coups de menaces ou de péchés mais à coup de cœur, d’amour, de partage… Père Paul m’a appris à grandir…

Et finalement il y a mon chum…. Père et grand-père à sa manière…. Maladroit plus souvent qu’autrement mais oh combien amoureux de ses filles et de ses petits enfants… Il est ce père qui a travaillé fort pour le devenir…. Il est le beau-père de ma fille, celui qui lui ouvre des portes quand je la couve trop. Celui qui fait de moi une meilleure maman….

Bonne fête des pères aux hommes de ma vie xxx

 

ICI ….. Feu Radio-Canada

Image Je me suis tâtée depuis l’annonce du changement de nom de Radio-Canada, est-ce que j’en parle ICI (hi! hi!) ou est-ce que je n’en parle pas… Je me suis alors posée deux questions :

1) Suis-je réfractaire au changement ?

2) Qu’est-ce que ça va changer à ma vie et à celle de mes concitoyens ?

Alors voilà. Je ne suis pas réfractaire au changement. La preuve, me revoici dans les boîtes, pour la 3ème fois en 6 ans… Je serai passée de la ville, à la banlieue, à la campagne, à la ville… Mais bon, c’est un autre sujet. Peut-être la semaine prochaine…

Qu’est-ce que ca va changer à ma vie ou la vie des autres que ce ICI qui tel un Rouge FM ou un Canal V sera écouté, ici comme ailleurs, là-bas ou encore à travers le lointain du possible de l’international du ici et maintenant?

Bref! C’est un amas de n’importe quoi….

Encore une fois, c’est un morceau de patrimoine qui s’égraine sans que quiconque ne se soit plaint de sa présence. Ce petit logo, pas très beau, mais oh combien connu à travers les générations, c’est un symbole. Le symbole d’une radio (et télé) qui se faisait autrement, qui était moins esclave d’une certain forme de pub, qui avait un mandat (tout comme Télé-Québec), d’éducation, de sensibilisation, de propagation de la bonne nouvelle; soit des émissions d’informations intelligentes, des documentaires qui n’auraient pas la chance de passer sur le privé. Une onde moins dépendante de la cote d’écoute… Un peu de NOUS.

Bien sûr, un rajeunissement dudit logo et de l’image de la station, c’était une bonne idée. Mais de cette façon? pas certaine…

Voilà que l’on engage, à coût de plusieurs centaines de milles dollars, une firme pour se pencher sur un problème d’image, qu’à ma connaissance personne n’avait soulevé, pour en arriver au très brillant raccourci : ICI!

Mais ici ca ne veut rien dire, mon ici est ton là-bas qui est son maintenant du demain de l’autre… Radio-Canada International pourrait devenir là-bas (à moins que ce ne soit déjà fait!)

ICI : C’est l’endroit d’où je vous parle. Donc ici, il n’y a que moi devant mon clavier, avec un chum à côté, un chat sur les genoux et une fille qui éternue là-bas: à l’autre bout du couloir. Voilà ce qu’est ici, du moins pour moi….

Mais au-delà du concept, ce qui me choque dans cette démarche, c’est qu’encore une fois, on a pris le raccourci. Problème probablement soulevé par une baisse de cote d’écoute, on coupe dans le nom, comme on change de coach quand un équipe bat de l’aile, sans réfléchir au préalable à la cause et se pencher sur une démarche pour changer les choses. 

Nous sommes à l’ère de la communication 2.0

Au delà du message à véhiculer, il faut s’arrêter aux moyens de transports utilisés. L’offre des V, Rouge, LCN de ce monde, est bien arrimée. Et loin de moi l’idée de les abaisser, je suis moi-même, à mes heures, auditrice de ces chaines. Mais quand j’écoute la radio dans mon auto, où que je regarde le téléjournal, je m’attends à recevoir une info non filtrée par des contraintes publicitaires et je m’attends à regarder Radio-Canada. Le nom me rassure, j’ai l’impression, peut-être à tort, que c’est un gage de liberté de parole, non dirigée par des mégalopoles médiatiques qui nagent dans une convergence ou le message devient ce que je veut dire aux gens et non plus l’information.

ICI, ça ne me parle pas d’excellence, de différence, d’intégrité. Ce n’est pas non plus  rassembleur, ca me parait plutôt petit.

ICI, ca me ramène à mon petit chez-moi, je me replis sur mon petit nombril… C’est mon petit ici.

Bref, je ne suis pas convaincue. Quand je vois sur twitter ou certains flux RSS le petit logo collé sur le nom de certains journalistes, même si je ne les connais pas, je prends le temps de les lire, parce qu’ils ont le sceau Radio-Canadien. Un certain gage d’excellence.

D’ici je vous salue et vous dis : À la semaine prochaine !

La page blanche et alors ?

page

Me voilà repartie dans un tourbillon d’il faut que… Je dois absolument… C’est aujourd’hui…. Bref, il y a une semaine que je n’ai pas écrit de billet alors la moelle de substance écriturale se doit de dégouliner….

Mais pourquoi? Au fond, si ce qui paraît être un abîme tout blanc et tout profond devant moi n’était que la première note d’une symphonie d’inconnus; qui de trous noirs en pages blanches m’amenait vers un sujet délirant et incontournable à en faire baver Mauriac?

Et si, au contraire, cette parenthèse du réel ne se voulait qu’un moment de solitude où le rebond de la vie, les événements passés, présents, futurs s’amusaient simplement à se confondre pour se tailler une place dans cette réflexion matinale…

Est-ce vraiment important? Si la destination du jour n’était pas le sujet sur lequel élaborer, se questionner, philosopher, mais simplement sur la manière… La démarche…. Un arrêt dans le temps… Au milieu de ce flot de quotidienneté qui nous pousse, tous les jours, à replonger dans un amas de routines pas toujours passionnant mais… disons…..adéquat… qui permet de maintenir un équilibre, si fragile soit-il parfois, entre le : je dois, je veux, j’aimerais…

Voilà…. Ce matin je me suis levée pour me rappeler de ne pas perdre cette qualité de doute, d’inconnu, de frisson qui s’installe avant chaque trait de crayon ou de clavier… Comme un premier amour à jamais renouvelé. J’aime ce vide épeurant de la page blanche qui me permet, l’espace d’un cours moment de n’être qu’avec mon trac… mes idées… mes envies… Loin du devoir et des impondérables de la vie….

Quand les mots se fréquentent sans connaître le but premier de leur rencontre, c’est un magnifique moment ancré dans le temps… En direction d’une des portes du possible…

La naissance de la bibitte….

imageUn drôle de phénomène s’installe chez moi depuis quelque temps… En effet, j’assiste à la naissance d’une drôle de bibitte : l’adolescence….

Le petit corps se transforme peu à peu, l’expression du visage change et quand IL arrive à notre porte, ELLE devient une petite femme….

La télé se regarde dans la chambre et c’est finit les longues lectures avec sa maman le soir…. Voilà, le cocon s’ouvre et le papillon déploie ses ailes…. Nous communiquons à coup de I-pod, I-pad, I love U.

Qu’il est beau mon joli papillon, brillant, original, créatif, aimant et par moment, sans aucun signe précurseur, il devient la bibitte, le visage se déforme, le ton est acariâtre, le propos méchant…. La bataille d’hormones bat son plein dans ce tout petit corps, moins fragile qu’il n’y paraît…

Mais je me rassure en me disant que nous formons toute une équipe toutes les deux, depuis presque 12 ans…. Et comme dans toute équipe, il y a et il y aura des temps morts, des punitions, des conflits, des blessures….. Mais oh combien de victoires, de sourires, d’admiration, de complicité… Oh combien de tournois victorieux et d’étoiles du match….

Alors même si cette drôle de bibitte excelle dans l’art de me déstabiliser, je ne l’échangerais pour rien au monde….. Et je suis très fière de son envol…

Prenez soin de vos bibittes et rappelez-vous qu’il n’y a pas si longtemps, nous faisions partie de cette drôle de race et que nos parents y ont gagné quelques cheveux blancs…

À l’heure des choix !

choixAvez-vous déjà remarqué à quel point les êtres humains diffèrent dans leur façon de faire des choix. Qu’on écoute son coeur, sa tête, son instinct ou encore sa calculatrice, nous avons tous une manière bien différente de faire des choix et d’entamer un processus menant vers un changement.

Il y a le pragmatique pur, qui fait fi des sentiments, qui refuse de laisser entrer des données non quantifiables et qui agit, coûte que coûte, parce que son shéma est inscrit sur le papier ou le clavier devant lui! L’improvisation le dérange…. Lorsqu’il rencontre l’instinctif, qui a cette connaissance ou cette faculté de communiquer avec le fond de lui-même et ses propres besoins, mais qui parfois se laisse aveugler par cette certitude en lui, qui ne tient que peu compte des impondérables de la vie, le carrefour des sens peut devenir étroit…

Il y a celui qui souhaite créer le changement à n’importe quel prix et celui qui le refuse. Et entre les deux, fort heureusement, une multitude de nuances….

Il y a le facteur « mâle » (qui n’est pas réservé aux hommes)  : la testostérone du combattant qui souhaite à tout prix gravir les échelons de la réussite telle que décrite par notre société occidentale : La job du siècle, la maison gonflable, les enfants parfaits… Et il y a le transfert des priorités, le cocon, le nid, la protection des petits, les valeurs transmises d’une génération à l’autre… Même si un matin on se réveille sur une voie de service de cette dite société, mais avec le sentiment bien ancré du devoir accompli, ou du moins, du « j’ai fait ce que j’ai pu ».

Il y a celui qui tourne la page à la vitesse grand V et dont le passé galopant le rejoindra, un jour ou l’autre, à l’orée d’un âge avancé. Il y a celui qui vit les choses quand elle arrivent, qui « choisit », de deuil en deuil, la route à suivre et qui s’éveille au matin, après moultes nuits angoissées avec la paix au coeur…

Qu’ils soient petits ou grands, ces choix qui sillonnent notre vie bouleversent, influencent, déterminent la vie et les choix des autres. L’effet papillon se fait sentir d’un hémisphère à l’autre…

À l’aube de mes propres choix; je ne peux que constater;  la chance que j’ai; de pouvoir choisir….

Arts & Lettres ou la fin d’une époque?

aNous voilà à nouveau devant une décision oh tellement discutable et qui fait foi d’un raccourci de l’esprit. Je suis une « fan » de communication et, bien sûr, de « culture ». Alors me direz-vous, tu devrais être contente de ce changement de cap du programme Arts & Lettres collégial… Et bien non… Culture et communication avec un amas de concentrations possibles dont : littérature, cinéma, théâtre etc…. À trop vouloir diluer la soupe, on en perd l’essence….

Nous oublions que pour savoir où l’on va, nous devons connaitre d’où l’on vient….

Bien loin de moi l’idée de ramener le cours classique mais sommes-nous obligés de toujours vouloir prendre le bateau de la performance en oubliant l’étude et la réflexion? Je ne suis pas pelleteuse de nuages, je souffre même plus souvent qu’à mon tour de « réunionite aigüe », mais la littérature, c’est l’empreinte de l’humanité dans le siècle qu’elle habite. On veut ramener l’Histoire au programme et je ne saurais être contre cette vertu, mais la littérature classique, c’est aussi l’Histoire, tant avec un grand H qu’un petit et parfois, un tout petit mais essentiel h…

Laissons les esprits de demain voguer sur les mots des autres avant d’eux-même prendre la direction qui leur semblera la bonne. Si le CEGEP a été mis sur pied pour préparer notre belle jeunesse aux choix judicieux de l’Université alors ne leur fermons pas la porte des possibles en leur demandant de choisir une avenue sans avoir au préalable étudier le plan….

Internet via satellite ou la triste histoire d’une publicité trompeuse…

ImageSans nommer ici de compagnie Internet en particulier… Sans viser non plus celle qui a obtenu de grosses subventions fédérales afin de bâtir des tours pour que les citoyens ruraux soient branchés à coût égal aux citadins…. Sans non plus parler d’incompétence ou de fraude publicitaire car ce ne serait pas gentil, j’avais quand même envie de faire un petit billet d’humeur ici… Comme le soleil magnifique du printemps me fait sourire, je resterai gentille…

Je peux comprendre que ma connexion soit plus lente que la fibre optique étant donné ma résidence du bout du monde…. Je peux aussi, à la limite comprendre que je paye un peu plus cher (lire ici au dessus de 100 $ pour de la haute vitesse) que les autres étant donné que je suis plus difficile, du moins peut-être, que les villageois centraux à relier à la grande toile étant donné les arbres qui m’entourent;

Mais là où j’ai un problème c’est quand on me prend pour une dinde !

Encore là, je n’ai rien contre les dindes qui sont très mignones malgré leur cri quelque peu incongru et qui, ma foi, sont bien généreuses de leur personne à Noël… Mais est-ce que je viens de dire Noël? Ou la la la la ….. Je vais me faire taper sur les doigts…. Donc durant les Fêtes de fin d’année, à chachun son rôle…

Mais je m’égare.

Donc quand on me dit que ma connexion est très bonne malgré mes observations contraires, il est frustrant de se faire dire par le technicien du bureau, qu’il ne peut pas m’installer la connexion de serveur à distance pour le télé-travail parce que lorsqu’il se connecte sur moi, lire ici sur ma machine, ne partons pas de rumeur, il y a 1 minute et demi d’écart entre nous et il ne peut donc rien faire.

Il ajoute : « Quel est le nom de ton fournisseur Internet afin que je ne le réfère jamais! »

amusant non….

Que ceux à qui va le chapeau le portent !