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Chroniques d'une polyscripteuse

~ ou l'écriture en mouvement…

Chroniques d'une polyscripteuse

Archives mensuelles : avril 2018

Ferme ta g… si t’as rien à dire…

28 samedi Avr 2018

Posted by Marjo in Humeur, Uncategorized

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main

Voilà. Un bon samedi matin pluvieux. Pluvieux comme mon humeur. Je n’ai rien à dire alors je me dis que je serai bien mieux de fermer ma g….. Mais y a quand même même des p’tit postillons qui m’irritent la gorge parce qu’ils veulent sortir… Alors permettez-moi de cracher un peu… Mais avec élégance…

Non, je ne parlerai pas de ce voyage de solidarité pour des jeunes de secondaire 5, qui est annulé parce qu’encore une fois, les hommes se parlent à coup de violence plutôt qu’autour d’un café…

Je ne parlerai pas non plus de ces images indécentes de rodéos, qui déferlent sur  nos écrans et qu’on essaye de défendre à coup de poing économique.

D’un bébé tué par sa mère alors que tant de couples n’arrivent pas à procréer ?
Des problèmes de santé mentale, trop souvent laissés sans réponse et qui peuvent mener à des situations dramatiques comme celle-la… Non, je n’en parlerai pas.

Je ne parlerai pas non plus de ces jeunes tués en  pleine fleur de l’âge dans un bête accident d’autobus ou d’un camion fou qui décide de finir sa course en fauchant toutes vies sur un trottoir, là bas tout près, dans la cité voisine…

Je ne parlerai pas  de ces annonces à répétition, des bonbons de toutes les couleurs,  alors que semble-t-il nous ne sommes pas en campagne électorale ? Mais c’est vraiment prendre les gens pour des c… que d’imaginer qu’ils ont si peu de mémoire et ne se souviennent pas du mot : austérité…

Je ne parlerai pas des enfants malades car aucun mot ne peut exprimer la tristesse et l’impuissance  qui s’y attachent.

Je ne parlerai pas non plus de tous ces commentaires atroces qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, trop souvent asociaux, qui se pavanent de isme… racisme, sexisme, terrorisme, chauvinisme, égocentrisme…

Et que dire de la solitude qui, bien qu’elle soit mon amie la plus sincère, me pèse parfois, lorsqu’un samedi matin se fait pluvieux et qu’un café sous la couette à coup d’orteils entremêlés pourrait envahir de soleil un p’tit coup de blues…

Alors permettez-moi d’ouvrir les rideaux et à défaut de parler de me mettre à chanter… Reprendre la guitare et les mots griffonnés sur le coin d’une vieille table… De chanter la vie avec ce qu’elle a de plus beau, la caresse de l’enfant ou celle du vent, la tendresse de l’amie… Les souvenirs bien classés comme une boîte à images dans le fond de mon cœur. Et cette petite flamme qui sommeille et surveille chacun de mes pas. Cette petite flamme qui murmure à mon âme que le soleil reviendra. Parce qu’il y a de ces liens qui ne peuvent pas mourir. Que même s’ils ne sont plus, ces gens que j’aime si fort  existent encore dans le plus profond de mon corps…. Alors à coup de notes et de mots endiablés je me réconcilie avec la vie et le temps d’une chanson ;  je vous souhaite bon samedi.

guitare

Ce matin, je sors du placard…

14 samedi Avr 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

≈ 4 commentaires

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Je n’ai jamais trop voulu  parler de mon « problème ». D’abord c’est pas très sexy et les gens te regardent avec des grands yeux, sans trop comprendre, l’air de dire « ça tourne pas rond dans sa tête… » Du moins, c’est la perception que j’en ai.

Pourtant,  une aventure vécue hier soir me pousse à sortir du placard. Si mon témoignage peut aider ne serait-ce qu’une personne, alors ça aura valu la peine de me mettre à nu.

Petite mise en contexte. Je suis une fille qu’on dit courageuse, sûre de moi, indépendante et toujours prête à m’investir et à découvrir le monde. J’ai quitté le nids familial à seize ans tant les fourmis me chatouillaient les jambes pour que j’avance. J’ai parcouru une bonne partie du globe et parfois en solo. Rien n’était à mon épreuve. Que ce soit traverser le plus haut pont suspendu du monde au dessus d’un ravin ou aller à la découverte de l’autre dans n’importe quelle partie du monde.

Mais voilà que tranquillement, comme un voleur qualifié, autour de mes 25 ans, un mal est venu me courtiser et a réussi peu à peu à me griser pour finalement m’envahir complètement. Ce mal, c’est la claustrophobie : « La claustrophobie est la peur des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces et de l’enfermement. » Évidemment, quand on ne le vit pas, ça semble bien anodin. Et pourtant… Je vous raconte deux petites anecdotes du début de cette emprise afin de vous faire comprendre un tant soit peu la patente…

  • Début des années 90, aux Francofolies de Montréal, le premier gros show extérieur est organisé. C’est le Cirque du soleil. J’arrive tôt avec des amis et on se met à placoter. Concentrée je ne me rends pas compte de l’espace qui se rempli autour de moi. Quand je tourne la tête, ce sont des milliers de personnes qui forment un mur humain. Je panique à tel point que les policiers me font évacuer de mains en mains (oui oui, les gens me passaient au dessus de leur têtes) comme dans un show rock. Dès l’année suivante, ils ont instauré des corridors de sécurité car ce soir là, je ne fût pas la seule à sortir de cette manière…
  • Deuxième indice, je visite une cave à vin en France chez des amis de mes parents et d’un seul coup, je dois absolument quitter les lieux, je manque d’air, je vais mourir. Je remonte en courant comme une folle et je m’ouvre le crâne. Bref, l’art de se faire remarquer.

Mais ce qui a réellement commencer à me mettre hors de moi, c’est quand j’ai compris que je me trouvais mille et une raison pour ne plus voyager, pour ne plus prendre l’avion. Pourtant voyager c’est mon troisième poumon. J’en ai hérité de mes parents et je l’ai transmis à ma fille.

Mais je ne voyageais plus. Ce n’était jamais le bon moment, ou encore le manque de sous, bref, je trouvais des réponses qui me permettaient de ne pas mettre mon problème en évidence jusqu’au jour où le besoin de voyager devint plus grand que la honte de n’être plus capable de le faire.

Je revois la déception dans les yeux de mon père quand j’ai essayé d’aborder le sujet avec lui… Il ne pouvait pas comprendre cette bibitte qui me rongeait par dedans…

Alors je me suis fâchée contre moi-même et j’ai essayé tout ce que je pouvais pour casser cette cochonnerie qui m’envahissait. Comme c’était psychologique et pas physique, ça ne pouvait pas être une « vraie » maladie et je pouvais donc m’en débarrasser. Bien naïve ou bien prétentieuse la fille… Bref j’ai fait de la désensibilisation, de l’hypnose, du yoga, de la visualisation « name it... » et …… RIEN n’a fonctionné.

À court d’argument, mais avec ce besoin réel de reprendre le contrôle  de ma vie, je suis allée voir un psychiatre. Je lui ai demandé de me zombifier du décollage à l’atterrissage, ce qu’il a fait. Depuis j’ai recommencé à voyager et oui, je me drogue, quelques jours avant de partir. Ce n’est surement pas LA solution, mais dans mon cas, ça m’a réouvert les portes du monde…  Parce que dans un avion, vous savez, y a pas grande porte de sortie…

Mais ce long long préambule m’amène à vous raconter une aventure vécue hier soir. Je devais passer une imagerie par résonance magnétique (IRM) de la tête. Tous les claustrophobes du monde vous diront que ça se trouve pas mal dans le top 10 des lieux à éviter.

Ça fait donc une semaine que je dors mal parce que oui, je ne vous ai pas dis, mais quand on est claustro, on adore se faire des scénarios et commencer à angoisser sur le moment à venir bien avant qu’il n’arrive. Dès que tu mentionnes claustrophobe à un doc, il te prescrit des calmants avant la dite IRM mais je savais que ça ne servirait à rien. Ce n’est pas le premier examen de ce genre pour moi. Néanmoins, en bon petit soldat, je prends la pilule plutôt que ma « drogue d’avion » qui est un peu disons « carabinée »…

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C’est le soir, très peu de monde à l’hôpital. La technicienne vient me chercher. Elle est seule pour l’examen. On essaye, le casque, elle me recule au centre de la bébelle, une fois, deux fois, trois fois, pas capable, je panique…. Elle me demande alors qui est la personne qui attend de l’autre côté. Parce qu’il faut dire que lorsqu’on prend un calmant avant un examen on ne peut pas conduire… Elle me rassure, me dit que des milliers de gens sont comme moi et qu’on va y arriver ensemble…

Elle donne une permission exceptionnelle à l’ami très cher qui m’accompagne de rester avec moi, de me tenir le bout des doigts (C’est ce qui sort de la machine, le bout des doigts…) et la jambe. De cette façon, je sais que j’ai une porte de sortie. Je sais que si je vis une crise de panique, il va me sortir de là et comme une grande, je reste une demi-heure dans le monstre afin de faire l’examen.

Ce matin, je veux remercier cet ami très cher qui est toujours là pour moi  et cette jeune technicienne qui a un peu tordu les règles afin que l’examen se passe bien.

Amis claustrophobes, Si vous avez ce type de test  à passer, de grâce, demandez à votre docteur de permettre l’accompagnement d’une personne de confiance et vous vous assurerez ainsi une porte de sortie et quelques cauchemars en moins.

 

 

Derrière les pouces…

08 dimanche Avr 2018

Posted by Marjo in Divers, médias sociaux, Uncategorized

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J’ai toujours un malaise avec cette course folle aux pouces (j’aime) pour sa page Facebook, ses publications Instagram ou autres… Attention, un pouce c’est bien , mais ce n’est qu’une première salutation vers une conversation beaucoup plus intéressante …

Vous êtes vous déjà demandé ce qu’il y a derrière les pouces ? Et je parle ici des vrais « j’aime », pas des banques de « fans » achetées à forfait qui servent finalement à RIEN…. Si ce n’est essayer de créer une illusion de succès.

On ne mesure pas sa popularité au nombre de pouces, mais bien à l’interaction et donc aux actions générées derrière ceux-ci. Derrière le pouce, il y a un humain qui veut qu’on lui raconte des histoires. Derrière le pouce, il y a quelqu’un qui rêve… Qui a le goût de se laisser prendre la main et se laisser guider dans VOTRE univers. Derrière le pouce, il y a une âme d’enfant qui veut découvrir, qui souhaite qu’on lui parle et qu’on l’écoute. Derrière le pouce, il y a un début de communication.

Dans cette société virtuelle du « va vite » et de la quantité phénoménale d’informations et de tentations, pour bien tirer son épingle du jeu, c’est le contenu qui est important. Je me rappelle encore d’une vielle pub télé du temps de mon enfance qui disait « On est 6 millions, faut se parler… » Et oui ! C’est la base. Le reste, ce sont des outils qu’on doit s’approprier afin de faire rayonner son contenu…

Rappelons-nous que lorsqu’on lève le pouce, on souhaite qu’un autre humain s’arrête et nous guide sur une route de découvertes… Après tout la vie, c’est une série de carrefours, alors fais-moi prendre ton chemin !

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