Au-delà des Ismes, les chemins de la violence

Le schisme c’est la rupture…. La rupture avec un courant de pensée. La rupture avec une société.

Quand j’ai su il y a plus de 20 ans, que ce petit bout de vie qui prenait forme en moi serait une fille, une multitude d’émotions se sont croisées en quelques secondes dans ma tête et dans mon cœur. L’une de celle-là était la peur. D’instinct je ne pouvais faire fi de ma propre histoire et de celle de tant de mes connaissances. Parce que oui et sans vouloir me placer en posture de victime, j’ai été agressée, j’ai subi de la violence, de l’abus, de la manipulation et du contrôle abusif.  Je suis une #MeToo des temps modernes non sortie du placard mais sortie du tourment.

OUF C’est dit. Et je ne voulais pas en parler. Non je ne voulais pas en parler. Le sujet est et sera traité par des gens beaucoup plus qualifiés que moi pour le faire alors NON, je ne voulais pas en parler. Et pourtant ça tourne en boucle dans ma tête, comme le ver d’oreille d’une société malade dont les chemins se perdent à coups d ‘ismes ou de schismes…

Le schisme c’est la rupture…. La rupture avec un courant de pensée. La rupture avec une société. Le Schisme est en général nommé en rupture face à une religion. Mais qu’advient-il quand celui-ci est une rupture avec le savoir-vivre ? La dignité ? Les codes moraux ? Le bien versus le mal ? La vie en société ?

Mais que sommes-nous collectivement devenus ? Mais que le pétage de plombs a le dos large… Mais que le pétage de plombs a le dos large

De tous les Ismes (les négatifs, pas les positifs) outranciers qui planent comme des charognards sur  notre société, l’actualité nous en renvoie deux ces temps-ci, sexisme et racisme,  qui se gonflent à coup de pouvoir, de contrôle ou d’indifférence et se transforment bien trop souvent en agression.  Je dis deux parce que bien que cette violence n’ait ni race ni culture, tant de femmes autochtones sont disparues, au fil des ans, au fil de notre indifférence. J’ai d’ailleurs écrit il y a quelques temps un billet sur ces orphelines d’attention :  Je m’appelle Abigail

Mais revenons à l’actualité et ces féminicides qui nous pètent dans la face. Comme si cette pandémie, après nous avoir reflété la fragilité et parfois l’indécence avec laquelle nous traitons nos aînés, venait maintenant nous rappeler cette violence faite aux femmes qui s’insinue dans tous les milieux, lentement, sournoisement, à travers un contrôle abusif et malsain qui rapidement se transforme en cycle de la violence. Que celle-ci soit psychologique, physique, économique ou sexuelle, la violence, c’est la violence.  Ça fait mal, ça fait peur, ça écœure… Et on en meurt… Et quand  la femme tente de traverser le mur de ce contrôle, la violence gonfle le thorax et à son apogée survient le féminicide.

NON la violence conjugale n’est pas née de cette pandémie.

NON, les féminicides n’existent pas que depuis l’insertion de ce mot dans le P’tit Larousse en 2021.

NON ces chemins de violence ne disparaitront pas à coups de Pfizer, de Moderna ou d’Astrazeneca.

Au-delà de l’augmentation de budget pour les ressources d’aide aux femmes victimes de violence conjugale et des ressources d’accompagnement pour hommes violents, nous devons aussi collectivement nous mobiliser pour casser ce cycle. Le détruire à tout jamais. Pourquoi sommes-nous toujours si frileux d’aborder de tels sujets à l’école ? l’éducation sexuelle, le civisme, le respect, l’égalité, le désir d’équité et de justice, ça s’apprend.

Aucun enfant ne vient au monde raciste ou sexiste.

Et si un jour ma fille met au monde une fille, la peur ne devra pas faire partie de la multitude d’émotions qui grandira en elle. C’est maintenant qu’il faut casser ce cycle. Et que nos ismes collectifs soient ceux-ci :

  • Humanisme
  • Altruisme
  • Féminisme

Et pourquoi ne pas finir sur un néologisme qui serait le bienvenu : ÉQUITISME !

L’Azur des possibles

La semaine dernière des voix se sont élevées à coup de crayons de plomb ! Des voix se sont élevées… Nous n’avons pas le droit de faire la sourde oreille. Est-ce que la solution se trouve dans une proportionnelle, une révision de loi ou une refonte de nos institutions politiques ? Je ne sais pas. Mais une chose est certaine, de partout, des voix se sont élevées.

Mais où est-il cet azur des possibles ? Est-ce cet appel à voir que l’on appelle vieillir ?

Pourquoi cette impression de n’avoir que peu, voire plus de contrôle à changer de toutes petites choses… À ouvrir sur ce monde des petites fenêtres d’un bleu azur… Autour de moi tant de portes et si peu de fenêtres…

À 16 ans nous étions des mille et des cents à croire au possible. Main dans la main, certes très naïvement, mais avec l’espoir du condamné, nous pensions avoir en nos poches la clef de tous les possibles. Celle de l’équité, de la justice, d’un monde meilleur, de la beauté, de la nature, de l’immortalité…

Et voilà qu’autour de moi je cherche l’azur, comme d’autres cherchent leur carte de crédit. On crédite, on additionne, on hypothèque, même notre planète. V’la un refrain bien ficelé. On crédite, on additionne, on hypothèque même notre planète.

Dites-moi que ce n’est qu’une question de perception. Dites-moi que je vieillis, que mon azur tourne au gris, mais que l’espoir est toujours là porté par d’autres voix ? Dites-moi que c’est un blues automnal et que le bleu du printemps reviendra par chez moi… Dites-moi que l’humain n’est pas cet être recroquevillé sur lui-même qui ne se bat que pour ses propres droits ? Liberté !!! Liberté !!! Parlez-en au condamné politique de la liberté. Lui connait le prix de ce trésor trop souvent tenu pour acquis.

Dites-moi qu’au-delà de la petite politique il y a encore de vrais vecteurs de changements ? Que des « die-in » à bout de souffle peuvent faire naître une source!

Et puis en face de moi il y a toi. Du haut de tes 20 ans tu me remets en mouvement. Oui tu as le goût de changer le monde. Pleine de sens et de confiance, tu réfléchis, tu questionnes, tu réinventes, tu revendiques. C’est TON avenir que nous bousillons alors oui, CRIE ton indignation.

Tu me fais reprendre ma palette de couleurs en courant. J’ai pas le droit d’abdiquer, il y a toi. Dans mes nuances de gris je mets un peu de vert et beaucoup de soleil. Du bleu, du orange, un peu de rouge ? Et te voilà qui me lance un pot complet de rose. Pas celui délavé d’un bonbon trop sucé, le vrai, le pur, celui qu’on ne peut regarder trop longtemps si fort est son intensité… Celui-là même pas encore dilué… par le cynisme ou l’égoïsme.

Alors j’en remplis mes lunettes de ce rose sans paillettes.

Et je retrouve mon azur… l’espace d’un moment…

Ils sont des mille et des cents, comme toi, avec ce goût de changer le monde à la portée du cœur, pour un avenir meilleur. Et tu as bien raison, la planète n’est aucunement en danger, la planète elle va s’adapter. C’est l’humain qui est fragilisé dans ce monde aseptisé, dans ce monde décapité.

La semaine dernière des voix se sont élevées à coup de crayons de plomb ! Des voix se sont élevées… Nous n’avons pas le droit de faire la sourde oreille. Est-ce que la solution se trouve dans une proportionnelle, une révision de loi ou une refonte de nos institutions politiques ? Je ne sais pas. Mais une chose est certaine, de partout, des voix se sont élevées.

Écoutons-les…  Afin que des fenêtres poussent enfin sur nos portes.

Aujourd’hui il ne manque qu’une clef !

L’esprit de Noël

Je ne peux plus lire les commentaires hargneux, colériques, violents qu’on se lance à la gueule sur les réseaux sociaux, comme autant de munitions pour déstabiliser, atteindre, blesser. Comme autant d’insultes et d’injures qui n’aident en rien ce grand VIDE collectif qui nous habille de bienveillance ou d’indifférence. Selon l’esprit du moment. Selon l’annonce de l’instant.

Non, ta vérité n’est pas meilleure que la mienne et la mienne pas plus juste que la sienne.

Mais que nous sommes loin de l’esprit de Noël…

Parce que je suis fascinée par cet esprit des Fêtes qui revient chaque année par chez nous, avec ses sourires d’enfants aux joues rosées… Ces lumières scintillantes qui parfois frisent l’indécence… Ces odeurs de grands-mères dans nos cuisines, de p’tit vin joyeux dans nos yeux… Ces sourires coquins dans nos bureaux, nos écoles… aujourd’hui il s’est tu. SILENCE !

Mais que nous sommes loin de l’esprit de Noël…

Noël qui peut être le plus vicieux des amis lorsque tu es seul, malade ou simplement incapable de gâter ce petit bout de vie qui est le tien. Parce que quand le bonheur se calcule en sous et qu’il est aujourd’hui compté plutôt que conté, il peut devenir le plus triste des moments d’arrêt.

Mais que nous sommes loin de l’esprit de Noël…

Ce matin j’ai envie de le raconter, de retrouver sa magie. Que cet enfant soit né dans cette étable en ce froid matin de décembre, ou que ce ne soit pas le cas… Que certains y croient et d’autres non… Est-ce vraiment important? Et si la magie de Noël c’était de regarder ceux qu’on oublie de regarder! De donner au suivant… d’amorcer de réels changements, si petits soient-ils et de les continuer le reste de l’année… Si cet esprit magique qui règne dans nos maisons pouvait souffler, tel un vent du Nord colérique et parsemer les petits chemins de sourires et de rires… Et ce, même à distance… En cette année à oublier… Si nous pouvions, d’amour, contaminer…

Mais que nous sommes loin de l’esprit de Noël…

Si nous devenions, collectivement ce gros bonhomme rouge à barbe blanche et qu’ensemble nous offrions un tout petit peu de notre avoir et beaucoup de notre être et de notre temps…. Peut-être arriverions-nous à bâtir ce Noël à l’année! Cet esprit de partage et de joie que je sens monter en moi comme la sève en l’érable quand décembre revient.

Et si aujourd’hui nous posions ensemble cette première pierre, qui servirait à façonner un monde meilleur, plus équilibré, juste, équitable…. Et si c’était possible….Et si nous devenions ce bâtisseur de changement, ce maçon du bonheur, cet ouvrier au plus grand et plus noble des chantiers…..

Qui sait? À Noël, tout peut arriver…

Ah mon cher Père Noël,

Voici bien longtemps que je n’ai pris la plume pour t’écrire… Si longtemps que ma plume s’est envolée, remplacée par le clavier.

Les premiers flocons te précèdent… Les maisons se maquillent…. Et déjà les magasins fourmillent… Et pourtant cette année ton esprit est absent. On s’empoigne à pleine gueule, seuls, dans le plus grand des combats collectifs. On s’empoigne à pleine gueule, on en perd l’essentiel…

Tu connais, petit papa, mon malaise de Noël. Oh il n’est pas dirigé contre toi ce malaise, tu incarnes le pire comme le meilleur. Parfois tu es indécent, avec ton trop-plein d’abondance et ces cadeaux aux mille couleurs fabriqués par les petites mains de tes lutins loin loin là-bas… Pour quelques sous… Pour quelques sous…

Mais tu es aussi magnifique, quand tu déambules dans les couloirs d’hôpitaux, d’orphelinats, sur les coins de rues, avec ta horde usée pleine de cadeaux recyclés et à peine emballés, mais qui savent faire naître cette étoile au fond de l’œil de l’enfant.

Père Noël je fais appel à toi. Je ne souhaite ni festin, ni cadeaux, mais un peu de magie. Père Noël, mon Québec est malade. Il est devenu le ring d’insultes, d’égoïsme et de nombrilisme. Les coeurs sont asséchés.

Loin d’être une maladie orpheline, c’est plutôt une sorte d’épidémie ! Et tu sais, le pire n’est pas la maladie, mais la fuite de l’ESPOIR. Je me tourne à gauche et à droite et  il semble s’être envolé. Les bras sont lourds, les dos voutés… Difficile de rester digne, de maintenir le cap, quand l’horizon est si embuée… On cherche la direction….

Père Noël, la convalescence sera longue… Les effets secondaires puissants….

Mais juste de te l’écrire je me sens déjà mieux. Est-ce le pouvoir magique de ta féérie de Noël ou la résilience légendaire de l’humain. Alors j’abrège ma conclusion. Dans ton grand Nord, au fond là-bas, n’oublie pas de remettre l’espoir dans les souliers petits et grands….

L’humain est fascinant….

Dans ce qu’il est imparfait! De ses failles parfois si incisives et profondes que sombrer semble beau…. peut s’ériger la vie, la magie, la poésie.

De l’injustice cruelle d’un coin de  rue de l’ailleurs peut naître un moment de grâce au sourire de l’enfant.

Quand le décor devient propice au néant; alors s’allume l’instant. Celui-là même qui devient résilience. Quand le bond redéfinit la forme et que la bataille cesse à la Cour des « pourquois »…

Et c’est à ce moment, à ce moment seulement….

Entre le drame et la naissance, déshabillé de rage et gonflé de courage que l’humain se relève…. Et qu’il dépose une pierre à l’érection de cette étrange cathédrale…

Au rythme de mon pilulier…

Pour chacun la vie s’égraine de façon différente en cette époque-épique en cette époque-opaque.. De mon côté j’ai fait un drôle de constat. En télétravail depuis mars, privée comme tout le monde depuis peu de mes précieuses bouffes, 5 à 7 ou déjeuners d’ami.e.s, je me rends compte que la vie s’écoule au rythme de mon pilulier.

Mais rangez vos mouchoirs, je ne suis pas à plaindre…

Je fais simplement un constat sur le temps qui s’écoule, qui s’égraine sans possibilité de le saisir. Comme si la vie, la VRAIE, était sur pause… Entre le bouton « Record » et le « Play » de ma vieille chaine stéréo…. Et pourtant la Pause défile en « Fast-foward » jour… après… jour…

Mais rangez vos mouchoirs, je ne suis pas à plaindre…

J’ai la chance d’avoir une excellente santé. Mais comme un peu tout le monde, j’ai mes petits bobos. Le dimanche je remplis donc la petite boîte bleue de la semaine, le précieux pilulier. Et tout à coup, comme si le temps me jouait des tours, il est de nouveau vide, comme parfois mon coeur en cette bulle de solitude. Comme parfois mon coeur. Mon pilulier bat le temps; comme le métronome le fait si bien avec l’amie mesure…

Mais que je m’ennuie de la démesure

Les jours s’écoulent à la vitesse grand V, entre travail, sommeil et pilulier…. Bien sûr j’y insère quelques marches et un peu de lecture mais les mots se font rares emprisonnés dans cette routine du temps… QUI ne fait que passer…

Mais rangez vos mouchoirs, je ne suis pas à plaindre…

J’ai la chance d’avoir un travail qui a du sens…. J’y mets donc tout mon coeur entre deux piluliers.

ET depuis hier le ROUGE s’est infiltré en douce dans la région voisine, comme un espion en mal d’amour au coeur de cette guerre sans nom. Mon petit poussin a dû rentrer à la maison. De nouveau la vie reprend du sens à coup de câlins, à coup de tendresse, de rires et de délires et j’en oublie ma p’tite boîte bleue…

Mais aujourd’hui je pense à toi dont le temps s’égraine seul, à coup de pilulier. Je sais ce que tu ressens, oh que oui je sais ce que tu ressens… Bien que cet écran soit froid et vide de sens parfois, je suis là, juste derrière… Tu n’es pas seul, n’hésite pas, parle-moi, je suis là, NOUS sommes là…

Aujourd’hui j’ai le goût de te dire…

espoir

Aujourd’hui j’ai le goût de te dire, qu’il y a du beau qui naît du pire…
As-tu vu au coin là-bas ?  La jeune fille aux deux paniers ?
Paniers d’espoir, rempli de bouffe, paniers d’espoir rempli d’amour…

Un pour son père qui se fait vieux et isolé dans sa cabane. Au fond là-bas, près de la rivière;  au fond là-bas où il fait beau. Là où le soleil a fait son nid tant le décor est idyllique.

Un  pour quidam croisé ce matin, entre deux rues sans magasins.
Un pour quidam qui aujourd’hui n’a ni repère, ni foi, ni toit. Son confinement est théorique… Son isolement symptomatique.

Mais as-tu vu au coin là-bas; La jeune fille aux deux paniers ?

Aujourd’hui j’ai le goût de te dire, qu’il y a du beau qui naît du pire…
T’as entendu au coin là-bas; le petit bonhomme appelle Germaine,
Germaine Tessier, sa grand-maman; ben aujourd’hui, il prend le temps.

Et tant qu’à faire il prend le temps, d’appeler aussi TA grand-maman.
Il l’a croisé un jour de mai, quand les sorties étaient permises…
Il l’a croisé un jour de mai.

T’as entendu au coin là-bas ?

Aujourd’hui y a tous les autres, on les appelle nos anges gardiens.
Partie prenante du quotidien, dans l’ancien temps de l’insouciance.
Les as-tu vu partout là-bas ?
Combattre l’ennemi qui nous assaille.
Les as-tu vu partout la-bas ?

Aujourd’hui j’ai le goût de te dire qu’il y a du beau qui naît du pire.
Joins-toi à moi; dis leur MERCI !
D’être l’espoir d’une terre promise.

Une terre qu’on prenait pour acquise, à l’ancien temps de l’insouciance.
Joins-toi à moi dis-leur MERCI, de garder le cap, sauver le navire;
Parce qu’y a du beau qui naît du pire…

Personnel du réseau de la santé;
Personnel du Réseau communautaire;
Politiciens, policiers, pompiers; ambulanciers, épiciers, bénévoles, fonctionnaires, facteurs, éboueurs,
Et tous les autres, qui chaque jour faites la différence. MERCI !

Parce qu’y a du beau qui naît du pire;
Dis la jeune fille aux deux paniers.

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Le cœur au poing !

coeur-----Mais que je les aime d’amour, ces humains d’exception, qui se lèvent tous les matins, avec le cœur au poing.

Parfois ils parlent trop fort, à l’unisson ou en cacophonie. Parfois ils parlent trop fort…

Mais dans ce monde qui va si vite… Pour se faire entendre … Et bien parfois, il faut parler bien fort…

À bout de bras et de cœur, ils/elles soulèvent des montagnes comme si c’était des grains de sable.

Habillent de dignité des enfants déchirés par l’oubli, la misère. Recouvrent de fierté des parents qui parfois ont perdu leurs repères…

Que ce soit un repas qui permet d’affronter la journée;
Ou la vue de l’alphabet qui ouvre les portes de la liberté…

Chaque geste qu’ils posent avec le cœur en poing;
Se transforme en espoir… Se transforme en sourire.
Ce sont les magiciens d’un monde fragilisé.
Ce sont les magiciens;  qui transforment aujourd’hui en demain…

Toi qui les croise et les observe parfois avec questionnement, étonnement ou même indifférence. Soulève le rideau!!! Regarde!!! Laisse-toi contaminer; afin d’à ton tour poser un petit geste, qui fera la différence… Qui fera la différence…

Mais que je les aime d’amour, ces humains d’exception, qui se lèvent tous les matins,  avec le cœur au poing.

coeur---

Médias : De « bien sûr » en « somme toute »

presse

6h am :  La journée commence. Mes incontournables du matin, le café, le crayon et l’ordi. Et go, c’est le tour d’horizon des médias. Les locaux d’abord, puis les régionaux et nationaux. Un p’tit coup d’œil au monde et à mon monde. Les écrits, audios, vidéos. Pour moi, inconcevable de commencer la journée autrement. Je me nourris des « mass médias » plutôt que des « self médias » qui pourtant m’inondent de « fake news » et de notifications.  McLuhan serait fier de moi.

Mais Des « bien sûrs », y en a tout plein…

Bien sûr, les journalistes étant humains, par définition le contenu n’est pas toujours neutre. Bien sûr certains médias penchent à gauche, d’autres à droite. Bien sûr, parfois il y a des erreurs de bonne foi parce que tout va si vite et qu’il faut sortir le scoop. Bien sûr aussi, certains journalistes ont une rigueur intellectuelle discutable et saupoudrent leurs nouvelles de semi-vérités dans cette course au sensationnalisme.

Mais encore bien plus de « somme toute »

Mais somme toute, nous avons la chance d’avoir accès à une foule d’informations de qualité et tout près de chez nous. Somme toute, la grande majorité des journalistes de la presse écrite et des autres médias est excellente au Québec.  Somme toute,  tout comme les politiciens, je pense que la plupart de ceux-ci le font pour les bonnes raisons. Les autres, ben faut faire avec. Somme toute, la démocratie est gagnante de sources diversifiées d’informations.

Je préfère de très loin un monde où parfois ce que je lis ou ce que j’écoute m’écorche parce qu’injuste ou diamétralement opposé à ce que je pense, à un monde où l’information serait filtrée ou dictée.

Je suis confiante que nous trouverons collectivement des solutions au maintien des médias, particulièrement en région, même si ça passe par des changements majeurs de forme. On vit dans un monde de transformation qui demande d’être créatif, mais après-tout, chaque grande révolution dans l’Histoire a necessité son lot d’adaptation.

Ce qui ne change pas par contre, c’est qu’au delà de la nouvelle, quelle en soit une vraie ou une « fake news » sur les réseaux sociaux, nous avons tous et toutes un devoir de jugement, de discernement, de réflexion. Alors avant d’inonder les ondes virtuelles de propos qui incitent à la haine, au racisme ou tout autre « isme » de ce monde, prenons le temps de mesurer les impacts de notre pensée trop souvent raccourcie.

Merci aux journalistes et artisans des médias d’ici qui font une job extraordinaire!
Martin, Maude, Paule, Pier-Olivier, Yanick, Billie-Lou, Louis, Catherine, Amélie, Pierre, Marilyn,  Alex, Raphaël, Jonathan et tous les autres…

Ton monde en TÉ, mon p’tit bout de femme…

chaiseDans un peu moins d’un tour de lune tu auras cet âge incroyable du monde en té…
MajoriTÉ, LiberTÉ, ResponsabiliTÉs…

Pourtant,  dans le p’tit coin gauche de mon cœur, tu resteras à tout jamais ce p’tit poussin tout fragile. Tu resteras ce petit ange née toute bleue, afin de me faire vivre la plus grande frousse de ma vie. Et oui, tes amis apprendront ici que tu as « coulé »  au moins un examen , celui de ton arrivée.  Tant de mal  à apprendre à respirer et aujourd’hui pourtant, tu déploies tes ailes avec tant de dextériTÉ…

Ton monde en TÉ, c’est aussi ma fierTÉ.

Dans ce p’tit bout de femme que tu deviens, il y a tant de bonTÉ. Ton ouverture incroyable à l’autre et sur le monde, toujours à l’affût de l’équiTÉ.  Je pourrais en décliner tant et tant de tes qualiTÉs… Me viennent à l’esprit en premier, curiosiTÉ, sensibiliTÉ et générosiTÉ.

Un si grand cœur en quête d’aventures…

Tu me sembles pourtant si petite pour partir découvrir le grand monde. Un peu comme si tu étais assise dans une chaise beaucoup trop grande pour toi…. Tu sais, quand on met au monde un enfant, pousse alors un élastique qui se tend et se détend, au gré des événements. Mais jamais il ne casse cet élastique,  donc même en âge de liberTÉ, sache que je suis et serai là tout le temps pour toi… Même à l’autre bout du monde… Même à l’autre bout du monde…. Même à l’autre bout du monde.

Ce lien s’appelle materniTÉ. Bonne route mon p’tit bout de femme…

Maman ❤

 

 

 

 

Le 5 mai, va donc voter !

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Démocratie. Démocratie. Comme tu sonnes douce à mon oreille.

Le mot démocratie tient ses origines du grec : dêmokratia, formé de dêmos, « peuple », et de kratos, « pouvoir ». On parle donc de pouvoir du peuple, de gouvernement du peuple.

Oh que nous sommes chanceux de ce côté du monde d’avoir ce droit au chapitre. D’avoir ce droit de regard vers les orientations et actions que poseront nos leaders, peu importe le palier de gouvernement.

À Trois-Rivières, c’est dimanche que ça se passe.

On dit souvent que le municipal est le gouvernement de proximité, celui qui, à échelle quotidienne, nous concerne le plus. Et bien tu sais quoi ? C’est vrai. La direction, la vision, le plan d’action que mettra notre nouveau maire de l’avant la semaine prochaine, avec le conseil municipal, bien ça te touchera directement au jour le jour.

Cette année, nous avons la chance de bien connaître les candidats. De nombreux débats les ont mis de l’avant. Chacun a pris des engagements. Si tu n’as pas eu l’opportunité de bien connaitre leurs plateformes respectives, ils ont même des sites web pour expliquer le tout.

Jean-François AUBIN
Pierre-Benoit Fortin
Jean Lamarche
Éric Lord

Alors pas d’excuses qui tiennent la route mon ami. Le 5 mai, va donc voter !

C’est un droit et un devoir, pour toi, tes enfants, tes parents. Pour la ville que tu veux pour demain. Que tes priorités soient au niveau de l’environnement, du développement économique, des aînés, de la famille, des services aux citoyens, des taxes, etc… Bref, tout ce qui touche ta vie de tous les jours. Prends le temps d’explorer les programmes, les engagements et les cadres financiers qui les accompagnent. Bref, prends le temps de faire un choix éclairé, mais surtout, mon ami,  VA VOTER !vote

La main à la pâte…

paste4Hey l’ami…
As-tu déjà essayé de mettre la main à la pâte ?

C’est très facile de critiquer en mangeant le gâteau, mais je te suggère fortement de mettre la main à la pâte.

Que ce soit, par exemple, en politique… prends le temps de saupoudrer quelques idées, de t’impliquer à faire gonfler la levure… Deviens ce petit soupçon de vanille qui peut faire toute la différence.

Que ce soit lors d’une campagne électorale, sur un conseil d’administration, dans les scouts , les sports amateurs, ou les activités de quartier. À l’école ou au boulot… Peu importe la porte, ouvre-la.  Implique-toi ! Tu verras, ton degré de critiques va invariablement devenir inversement proportionnel à ton implication. Wow toute une phrase !!! Mais bon, tu comprends le principe.

Tu vas participer au changement.
Tu vas participer à vouloir créer un monde meilleur pour tes enfants.
Alors forcément tu découvriras l’indulgence face à un gâteau imparfait.
Et tu vas développer l’envie d’aider à le faire gonfler plutôt que de t’autofâcher derrière ton clavier.

Tu verras, même ce petit goût amer qui parfois accompagne ta bouchée, tu vas l’aimer. Il te rappellera un moment précis où ton opinion est devenue un compromis. Parce que le « cuisiner » ensemble s’habille aussi de compromis.

Puis tu goûteras cette saveur sucrée. Oui, ce petit quelque chose qui te plaira tant, bien c’est ton petit bout d’assaisonnement à toi. Tu l’as mis dans le grand plat. Tu te souviens ? Tu l’as pétri avec amour alors quel bonheur de le goûter maintenant, dans le parfum riche et diversifié des saveurs du gâteau.

Bon appétit l’ami !

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