choixAvez-vous déjà remarqué à quel point les êtres humains diffèrent dans leur façon de faire des choix. Qu’on écoute son coeur, sa tête, son instinct ou encore sa calculatrice, nous avons tous une manière bien différente de faire des choix et d’entamer un processus menant vers un changement.

Il y a le pragmatique pur, qui fait fi des sentiments, qui refuse de laisser entrer des données non quantifiables et qui agit, coûte que coûte, parce que son shéma est inscrit sur le papier ou le clavier devant lui! L’improvisation le dérange…. Lorsqu’il rencontre l’instinctif, qui a cette connaissance ou cette faculté de communiquer avec le fond de lui-même et ses propres besoins, mais qui parfois se laisse aveugler par cette certitude en lui, qui ne tient que peu compte des impondérables de la vie, le carrefour des sens peut devenir étroit…

Il y a celui qui souhaite créer le changement à n’importe quel prix et celui qui le refuse. Et entre les deux, fort heureusement, une multitude de nuances….

Il y a le facteur « mâle » (qui n’est pas réservé aux hommes)  : la testostérone du combattant qui souhaite à tout prix gravir les échelons de la réussite telle que décrite par notre société occidentale : La job du siècle, la maison gonflable, les enfants parfaits… Et il y a le transfert des priorités, le cocon, le nid, la protection des petits, les valeurs transmises d’une génération à l’autre… Même si un matin on se réveille sur une voie de service de cette dite société, mais avec le sentiment bien ancré du devoir accompli, ou du moins, du « j’ai fait ce que j’ai pu ».

Il y a celui qui tourne la page à la vitesse grand V et dont le passé galopant le rejoindra, un jour ou l’autre, à l’orée d’un âge avancé. Il y a celui qui vit les choses quand elle arrivent, qui « choisit », de deuil en deuil, la route à suivre et qui s’éveille au matin, après moultes nuits angoissées avec la paix au coeur…

Qu’ils soient petits ou grands, ces choix qui sillonnent notre vie bouleversent, influencent, déterminent la vie et les choix des autres. L’effet papillon se fait sentir d’un hémisphère à l’autre…

À l’aube de mes propres choix; je ne peux que constater;  la chance que j’ai; de pouvoir choisir….