Après de nombreuses histoires de filles savourées au fil du temps, voici qu’une amie me racontait récemment avoir reçu de son homme un magnifique, élégant et sans aucun doute performant…… grille-pain……..
Bon, messieurs, je n’ai rien contre les toasters, aspirateurs, laveuses de ce monde, bien au contraire…. Tous ces engins modernes qui ont simplifiés nos vies de fous sont admirables!!! Ou du moins, pratico-praticables….
Sans aucun doute quand ma fille va quitter la maison, je lui achèterai le dit, toaster, afin de lui donner un coup de pouce de départ… Et je suis certaine que venant de sa mère, elle sera fort heureuse du choix. Mais messieurs, laissez-moi vous donner un petit cours sur les articles à ne pas offrir à votre douce, mais plutôt à magasiner ensemble, par un beau samedi d’automne…
Tous ces articles qui font partie du quotidien (bouffe-ménage-lavage…) doivent être proscrits. Cela exclut bien entendu les articles se rapportant à ces domaines d’exécution mais qui font appel à un plaisir ou un luxe différent du quotidien. Il est donc pensable et même souhaitable d’offrir une cafetière expresso à sa douce, mais pas une cafetière filtre de type silex…. Vous comprenez ???
Je me suis rappelée une vielle chanson de Jacques Michel qu’un copain chantait dans les bars de Montréal il y a ….. bon quelques années de cela…. J’ai retrouvé le texte et je vous le partage avec joie messieurs! Je sais, les temps ont changés mais…. soyez prudents dans vos achats !!! On vous aime gros !!! 🙂 hi! hi! hi! sans rancune…..
SALUT LÉON
paroles et musique: Ève Déziel, Jacques Michel
Salut Léon, c’est moé André
J’ai des mauvaises nouvelles pour toé
Attends-moé pas pour le hockey
J’ s’rai pas à taverne, compte pas su moé
Ben oui je l’ sais qu’y viennent d’avoir
Un grand écran géant d’ six pieds
Pis qu’ c’est les éliminatoires
Mais à soir j’ me crisse d’ la coupe Stanley
Écoute Léon, garde ça pour toé
Mais ma femme vient d’ sacrer son camp
A m’a laissé les quatre enfants
Une vraie pas de coeur c’est écoeurant
Mais va pas croire que j’ai d’ la peine
Non… si j’appelle c’est pour te dire
Qu’à soir j’aimerais ben ça sortir
Mais que j’ peux pas – j’ai pas d’ gardienne
Tout c’ qu’une femme veut moé j’y ai donné
Laveuse, sécheuse, pis une belle télé
J’ me suis saigné pour y payer
Un manteau neuf à chaque année
A m’ disait «Eh! qu’ tu m’ comprends pas,
J’ai pas besoin d’ ces affaires-là»
Y aurait fallu qu’ j’y envoie des fleurs
Pis des «Je t’aime» à toué quarts d’heure
Écoute Léon, t’avais raison
Quand tu m’ disais «T’es trop mouton»
J’aurais mieux fait d’ suivre tes conseils
C’est vrai qu’ les femmes sont toutes pareilles
Ben oui je l’ sais, tu m’ l’avais dit
«André, ta femme est trop gâtée
Tu donnes un pouce a veut un pied
Un jour ça te r’tombera su’ l’ nez»
Rien que pour te dire, Noël passé
J’y ai donné un beau cent piasses rond
En lui disant «Tiens, va t’acheter
Tout ce que tu veux pour la maison»
A m’a r’gardé, a dit «André,
Sais-tu c’ que moé j’aurais aimé
C’t un vrai cadeau ben enveloppé»
Maudit, qu’ les femmes sont donc bébé
A s’est plaint qu’ j’ la sortais jamais
Qu’on f’sait toujours rien qu’ c’ que j’aimais
Pourtant tous les dimanches midi
J’ l’amenais manger chez Da Giovanni
Tu passes dix ans à faire plaisir
Pis ta femme finit par te dire
Qu’un autre aurait pas pu faire pire
J’ te dis, Léon, y a pas d’ quoi rire
A rajouté «Moé, j’ pas obligée
De torcher même si j’ t’ai marié
Faire ton lavage, faire ton r’passage
Comme si j’étais ton employée
Tu t’es toujours imaginé
Que j’étais ta propriété
Moé j’en ai plusse que mon voyage
Moé j’ démissionne, moé j’ déménage»
Avant d’ partir a m’a crié
«C’est ben d’ ta faute si ça a floppé
Avant, j’ t’aimais pour c’ que t’étais
Là j’ t’haïs pour c’ que t’as fait d’ moé»
Ben c’est pas moé qui l’a fuckée
C’est pas d’aut’ chose que la télé
Toutes les bonnes femmes lâchent leur mari
Dès qu’elles écoutent «Femmes d’aujourd’hui»
Penses-tu, Léon, qu’a va r’venir
Penses-tu qu’est partie pour de bon
Qu’a va finir pas se r’saisir
Qu’a va r’gretter sa décision
Non, va pas croire que j’ai d’ la peine
Si j’ te dis j’aimerais ça qu’a r’vienne
C’est qu’ les enfants trouvent le temps long
Quand y a pu d’ femme à la maison
Oui, les enfants trouvent le temps long
Quand y a pu d’ femme à la maison