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Chroniques d'une polyscripteuse

~ ou l'écriture en mouvement…

Chroniques d'une polyscripteuse

Archives de catégorie : Humeur

Au-delà des Ismes, les chemins de la violence

27 dimanche Nov 2022

Posted by Marjo in Humeur, politique, puisqu'il faut en parler

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Le schisme c’est la rupture…. La rupture avec un courant de pensée. La rupture avec une société.

Quand j’ai su il y a plus de 20 ans, que ce petit bout de vie qui prenait forme en moi serait une fille, une multitude d’émotions se sont croisées en quelques secondes dans ma tête et dans mon cœur. L’une de celle-là était la peur. D’instinct je ne pouvais faire fi de ma propre histoire et de celle de tant de mes connaissances. Parce que oui et sans vouloir me placer en posture de victime, j’ai été agressée, j’ai subi de la violence, de l’abus, de la manipulation et du contrôle abusif.  Je suis une #MeToo des temps modernes non sortie du placard mais sortie du tourment.

OUF C’est dit. Et je ne voulais pas en parler. Non je ne voulais pas en parler. Le sujet est et sera traité par des gens beaucoup plus qualifiés que moi pour le faire alors NON, je ne voulais pas en parler. Et pourtant ça tourne en boucle dans ma tête, comme le ver d’oreille d’une société malade dont les chemins se perdent à coups d ‘ismes ou de schismes…

Le schisme c’est la rupture…. La rupture avec un courant de pensée. La rupture avec une société. Le Schisme est en général nommé en rupture face à une religion. Mais qu’advient-il quand celui-ci est une rupture avec le savoir-vivre ? La dignité ? Les codes moraux ? Le bien versus le mal ? La vie en société ?

Mais que sommes-nous collectivement devenus ? Mais que le pétage de plombs a le dos large… Mais que le pétage de plombs a le dos large

De tous les Ismes (les négatifs, pas les positifs) outranciers qui planent comme des charognards sur  notre société, l’actualité nous en renvoie deux ces temps-ci, sexisme et racisme,  qui se gonflent à coup de pouvoir, de contrôle ou d’indifférence et se transforment bien trop souvent en agression.  Je dis deux parce que bien que cette violence n’ait ni race ni culture, tant de femmes autochtones sont disparues, au fil des ans, au fil de notre indifférence. J’ai d’ailleurs écrit il y a quelques temps un billet sur ces orphelines d’attention :  Je m’appelle Abigail…

Mais revenons à l’actualité et ces féminicides qui nous pètent dans la face. Comme si cette pandémie, après nous avoir reflété la fragilité et parfois l’indécence avec laquelle nous traitons nos aînés, venait maintenant nous rappeler cette violence faite aux femmes qui s’insinue dans tous les milieux, lentement, sournoisement, à travers un contrôle abusif et malsain qui rapidement se transforme en cycle de la violence. Que celle-ci soit psychologique, physique, économique ou sexuelle, la violence, c’est la violence.  Ça fait mal, ça fait peur, ça écœure… Et on en meurt… Et quand  la femme tente de traverser le mur de ce contrôle, la violence gonfle le thorax et à son apogée survient le féminicide.

NON la violence conjugale n’est pas née de cette pandémie.

NON, les féminicides n’existent pas que depuis l’insertion de ce mot dans le P’tit Larousse en 2021.

NON ces chemins de violence ne disparaitront pas à coups de Pfizer, de Moderna ou d’Astrazeneca.

Au-delà de l’augmentation de budget pour les ressources d’aide aux femmes victimes de violence conjugale et des ressources d’accompagnement pour hommes violents, nous devons aussi collectivement nous mobiliser pour casser ce cycle. Le détruire à tout jamais. Pourquoi sommes-nous toujours si frileux d’aborder de tels sujets à l’école ? l’éducation sexuelle, le civisme, le respect, l’égalité, le désir d’équité et de justice, ça s’apprend.

Aucun enfant ne vient au monde raciste ou sexiste.

Et si un jour ma fille met au monde une fille, la peur ne devra pas faire partie de la multitude d’émotions qui grandira en elle. C’est maintenant qu’il faut casser ce cycle. Et que nos ismes collectifs soient ceux-ci :

  • Humanisme
  • Altruisme
  • Féminisme

Et pourquoi ne pas finir sur un néologisme qui serait le bienvenu : ÉQUITISME !

Droguée de père en fille…

06 dimanche Jan 2019

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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voyage

Même si je ne l’ai pas reçue en intraveineuse cette drogue, elle me coule dans les veines depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Et, sans doute par manque de protection et de prudence, je l’ai à mon tour transmise à ma fille.

Tu n’as pas idée à quel point cette bibitte me chatouille les entrailles, sans relâche, jusqu’à ce que je mette à naviguer à nouveau pour trouver la prochaine destination. Comme si ce besoin de découvrir, d’aller à la rencontre de l’autre bout du monde était ma maison et que je rentrais ici simplement faire escale entre deux espaces-temps.

Toi, oui, oui, toi qui me lis ?

Je sais que tu comprends. Ou si ce n’est pas le cas c’est que tu as la chance d’être immunisé ou de ne pas avoir été en contact avec cette drogue puissante, qui elle, n’est jamais en rupture de stock à aucune SQDV (Société québécoise des voyageurs). L’enjeu c’est de trouver le temps et l’agent nécessaires à sa consommation. Oh combien de beaux divans et de belles maisons sont restés dans les catalogues afin de me permettre de me promener sur les courbes enivrantes du globe.

La première dose reçue je ne m’en rappelle pas. Je devais avoir à peine quelques mois. Mais je sais que dès ce moment plus aucune guérison n’était possible. Mon père m’a légué ce besoin intrinsèque de caresser la Terre, d’Est en Ouest et du Nord au Sud.

J’ai cependant développé une protection bien à moi pour ralentir un peu mes ardeurs. Je n’ai créé aucune relation d’amitié avec l’avion. Pour moi il est un mal nécessaire. Il me fait peur, il me fait mal, bref je ne l’aime pas. Mais comme c’est bien difficile de se rendre en Europe ou en Afrique en train… Disons que ce manque d’affinités que nous partageons, espace un peu nos rencontres. Jusqu’au moment ou le manque d’air se fait ressentir si fort que je danse un tango endiablé avec cette carcasse volante histoire d’assouvir mon besoin.

Je ne sais pas quel sera mon prochain rendez-vous, ni avec qui. Peut-être avec moi ? Mais déjà les effets du sevrage se font sentir et j’entends l’écho de l’appel de l’ailleurs…

Alors bonne année mes amis et que celle-ci vous préserve de la drogue de la découverte, du voyage, de la curiosité, du besoin de l’ailleurs… Et qu’elle vous garde tranquille dans vos pantoufles au coin du feu…

 

 

 

 

 

 

Au diable les résolutions !

31 lundi Déc 2018

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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reso2Parce qu’elles sont pernicieuses, nocives, coquines et plus souvent qu’autrement irréalistes, je jette au feu toutes résolutions ou promesses que j’aurais souhaité faire aux autres ou à moi-même pour 2019!!!

WOW! Mais ça fait du bien. ha! ha! ha! Je vous « emmerde » dames résolutions! Avec vos allures de « je sais tout » et de « je suis meilleure que toi », je vous tourne le dos! Vous voilà bien désabusées, seules sur votre chemin parsemé de bonnes intentions!!!

J’ai une sainte horreur des promesses… Quelles qu’elles soient. Qui a le contrôle sur ses promesses? Personne. Parce que tant de facteurs étrangers à soi ou son désir d’accomplissement entrent en ligne…. J’ai horreur des promesses, parce que lorsque je promets je m’attends à réaliser ce que je promets…. Et Oh gare à la culpabilité si cela devient mission impossible.

J’ai horreur des promesses parce que si quelqu’un s’engage envers moi j’y crois mordicus et je ne peux qu’être déçue… Car l’attente, grande amie des promesses me rappelle à l’ordre plus souvent qu’autrement! Bref, au diable toutes les résolutions et promesses de ce monde et passons au mode action!

Un petit pas à la fois, dans des chemins tortueux, décorés de doutes et d’obstacles, mais qui ne peuvent faire autrement que de donner des résultats… Un petit gain ici,

mieux

une amélioration là… Tiens le croisement environnement, développement durable, exercices, habitudes de vie saines, etc…Et voici l’amitié, l’amour, l’engagement, le travail….. Tant de croisements, tant de chemins…. Et le seul moteur utilisé devient celui du : je fais ce que je peux et ce que je peux je le fais bien, avec tout mon cœur, mes forces, mes faiblesses….. Ma fragilité….. Et ce « faire se peut » devient l’action. Le jour après jour. La vie…

Alors au diable les résolutions et bonjour 2019!

J’emprunterai tes chemins un petit pas à la fois et je ne peux que souhaiter tracer des petits bouts de bien dans le sillon de ton année… Mais sans promesses et sans résolutions….

Bonne année !

L’un des nôtres…

18 dimanche Nov 2018

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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yannick

Dimanche 18 novembre.

Je devrais être fébrile à l’idée de revoir ma gang de travail. À peine trois semaines que j’ai changé d’emploi et pourtant j’ai l’impression que ça fait deux ans. On s’est donné rendez-vous tout à l’heure dans l’un des plus beaux villages de la MRC de Maskinongé. Y a un gros soleil qui reflète sur la neige blanche, c’est magique, féerique…

Je devrais être fébrile. Je le suis. Mais le sourire de retrouvailles laisse place à un grand trou; juste là, au fond de ma poitrine. Un trou qui rassemble tristesse, incompréhension, culpabilité, impuissance… Un trou qui donne le goût parfois de dire maudite vie que t’es donc pas facile à vivre…

Aujourd’hui on va dire adieu à l’un des nôtres.

Yannick, t’étais pas le plus bruyant, ni le plus drôle.
T’étais pas celui qui prend les devants afin qu’un esprit de gang se développe et se consolide.  Mais t’étais là, tout le temps et depuis si longtemps. Toujours prêt à rendre service.

Je me souviendrais de ta musique, de la fierté dans tes yeux quand tu me faisais écouter un nouveau morceau. De ton petit air gêné quand on se croisait dans le corridor, même après toutes ces années. De ton amour inconditionnel des animaux. De ta démarche, ton pas décidé qui donnait l’impression que tu savais exactement et tout le temps où tu t’en allais…

J’aurais voulu voir cette tristesse qui t’habitait. J’aurais voulu t’aider… J’aurais voulu comprendre…. Mais je n’ai pas vu… pas compris… pas aidé… Je te demande pardon…

Et je lance un appel à tous mes ami(e)s. Tu as mal ? Ne reste pas seul. Y a toujours un lendemain… Y a toujours une solution. Reste des nôtres  ❤

1 866 APPELLE (1 866 277-3553)
24 heures par jour
7 jours par semaine

bois-neige

 

Mon armistice à moi…

11 dimanche Nov 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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mama-v-0-b

Je suis de votre chair, de votre sang.

La guerre a pris mes grand-parents. Sans les connaître, ils coulent dans mes veines et aujourd’hui je me souviens. 1940.  Alsace. En plein milieu des combats.

Il avait l’âme à l’action et à la Résistance. L’explosion d’un train. Une fraction de millième de seconde, mon grand-père devenait un souvenir.

Ma mère avait à peine plus d’un an et son frère était toujours dans le ventre de sa propre maman. Il n’aura pas de père. Mon oncle Fernand est né « Ferdinand » car l’Allemagne à ce moment avait conquis la belle et rebelle tricolore. Imaginer l’époque me soulève l’indignation et monte en moi une vieille trace de colère et d’incompréhension. Mais Pourquoi ? J’ai comme un besoin ardent de sauver et défendre les miens…. Mais on ne refait pas l’Histoire…

mamanv-5

Ma grand-mère a rejoint son amour quelques années plus tard. Fatiguée, malade, à bout de souffle et de cœur de cette guerre meurtrière qui lui a volé le plus profond de son âme. C’est donc orpheline que ma maman à moi a grandi. Tant bien que mal, entre les orphelinats et sa grand-maman. Burinée de douleur, de souvenirs et d’images. Même 40 ans plus tard le son d’un feux d’artifice réveillait en son œil, l’espace d’un souffle, une frayeur innommable.

Elle ne m’a que peu parlé de cette guerre, de cette enfance volée, des moments de douleur si vive et intense. Parce que les mots ne peuvent qu’arrêter de décrire une fois un certain degré d’horreur dépassé.

On ne peut comprendre le passé., On ne peut que l’accepter. Mais la victoire de la vie sur cette guerre maman, est qu’aujourd’hui, même si tu n’es plus là, tu as trois magnifiques petits-enfants, qui continueront à vivre avec le sang des sacrifices dans leurs veines, dans leur cœur. C’est la revanche et la victoire de la vie.

C’est mon armistice à moi…

Aujourd’hui je me souviens…

Marjolène-Cloutier-74-nb-low

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain l’aventure…

28 dimanche Oct 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, politique, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Hilly Road

J’ai toujours pensé que la destination se devait d’être de changer un tant soit peu le monde… Un petit pas à la fois. Que ce soit d’essayer de décrocher des sourires sur le visage de collègues, donner un peu d’espoir à celui qui n’en a plus, contaminer un enfant avec le don de soi ou encore se laisser contaminer, ce qui est beaucoup plus difficile… Mais poser un geste, un tout petit geste…

Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai ce besoin d’avoir un impact, si petit soit-il, sur la vie de quelqu’un. Ce besoin de me dire que ma journée s’est avérée « payante » que j’ai pu faire une toute petite différence…

Depuis aussi loin que je me souvienne, cet appel de justice, d’équité et d’amour pour l’autre fait allumer un feu en moi et me donne le goût de me battre. Me donne le goût de foncer.

Au fil du temps (et qu’il passe donc ben vite celui-là!) divers chemin m’ont guidée à répondre à cet appel. Que ce soit en maison d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, où j’ai appris le sens du mot résilience avec un grand R, où j’ai vu tant de souffrance, mais aussi d’espoir et de « miracles »… ou encore à la MRC de Maskinongé où j’ai passé les huit dernières années et où j’ai eu la chance de côtoyer tant de gens exceptionnels. J’ai essayé, à ma façon. avec une plume parfois ou encore un bâton, d’ouvrir des portes de projets et d’actions.

Ce n’est pas toujours possible, c’est souvent éreintant et frustrant, mais c’est cette destination : « changer un tant soit peu le monde » qui  m’habite et m’allume chaque jour de ma vie.

Dès demain matin, je garde le cap mais je change de moyen de transport. Une nouvelle aventure commence. Je rejoins un homme que je connais bien et pour qui j’ai un profond respect. Un homme qui a le cœur et les convictions à la bonne place et qui, je n’en doute pas une seconde, travaillera d’arrache-pied pour les gens, les organisations et les entreprises de son comté.

Merci Simon Allaire!  Merci pour la confiance que tu m’accordes, merci de me donner la chance de travailler différemment vers l’atteinte de ma destination de départ… C’est un honneur et un privilège de me lancer dans cette aventure avec toi à titre d’attachée politique… Et même si j’ai horreur des promesses, j’en fais une aujourd’hui, soit celle de mettre tout mon cœur dans cette nouvelle aventure !!!

Simon

 

 

 

 

 

 

 

Il était un boisé…

30 dimanche Sep 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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boise3

Au delà des promeneurs et habitants du quartier qui s’indignent haut et fort d’une potentielle coupe dans ce boisé joli, je me suis demandée pourquoi la colère et l’envie de te protéger s’est rendue jusqu’à toi, à toi ou moi…

Sans avoir la prétention de détenir la vérité, je pense posséder un p’tit bout de réponse.

Collectivement, on en a marre. Marre de voir nos richesses s’envoler pour toujours plus et plus de production, de consommation, de développement aveugle. Marre de cette vie qui va si vite et oublie parfois de réfléchir avant d’agir. Marre de devoir expliquer à nos enfants que l’équité n’existe que sur papier et que les choix que nous prenons au Nord ont un impact au Sud. Marre d’entendre ces climato-sceptiques répéter que tout va bien dans le meilleur des mondes…

Alors toi ! Joli boisé que je ne connais pas, tu représentes ce TROP partout autour de nous. Tu n’as rien demandé, si ce n’est offrir une aire de jeux à des chatons de passage, ouvrir tes bras verdoyants aux promeneurs du dimanche et surtout, souffler ton air aux poumons encrassés que nous sommes. Trois-Rivières, ville TRès polluée. La première au Québec selon le palmarès 2016. Qu’on se réjouisse, pour une fois, on bat la métropole !!!!

Loin de moi l’idée de vouloir faire une leçon de morale ou de m’enfouir la tête dans le sable bitumineux. Nous avons besoin de richesses économiques, nous avons besoin d’essence, nous avons besoin de main d’oeuvre et donc d’attirer de nouvelles familles en notre belle Trifluvie. Mais a-t-on besoin de le faire de cette façon ?

N’y a-t-il pas moyen d’offrir un second souffle à des quartiers existants ? La  revitalisation, quel beau, stimulant et cohérent défi en ces années 2000…

On ne change pas ses habitudes en deux temps trois mouvements. Il m’arrive encore de jeter du carton à la poubelle, mais mon ado me ramène TRès vite à l’ordre et si je prends le temps de réfléchir à mon geste, alors évidemment je change de bac.

Alors tu sais joli boisé, je crois qu’il est temps de prendre son temps !  je crois que cette colère collective qui monte à ta défense représente ce goût, ce désir, ce besoin !!! de réfléchir avant d’agir, de préserver le joyau que tu es et pourquoi pas, de te rendre contagieux.

boise2

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai soif !

05 dimanche Août 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, Uncategorized

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ours

J’ai soif –

Soif de revoir les courbes majestueuses de certains pays loin là-bas et d’en découvrir de nouveaux…  pas à pas… Tout doucement. À travers mes yeux d’enfants.

J’ai soif –

De rencontres humaines au détour d’un peut-être. le temps d’échanger un rêve dans le vent du moment. De voler un peu de toi au carrefour de l’instant.

J’ai soif –

Soif de toi. D’une caresse de l’autre que je ne connais pas…

J’ai soif –

De cette effervescence qui oblige mes pieds à danser l’un devant l’autre. Là-bas, sur les chemins magiques d’un ailleurs bien connu; d’un ailleurs inconnu.

J’ai soif –

De cette urgence de vivre intensément chaque moment. Comme si le grand sablier du temps déjà me courtisait au détour de l’instant… Cinquante ans.

J’ai soif –

Soif de toi. D’une caresse de l’autre que je ne connais pas…

J’ai soif –

De reprendre le chemin droit devant comme avant. Sortir du cercle trop planifié des années.

J’ai soif –

De poser mes pieds sur les courbes imparfaites d’une nature luxuriante; d’une ville incandescente.

Alors je bois. Chaque goutte qui s’offre à moi dorénavant je la bois. Et aujourd’hui je t’invite à trinquer avec moi.

trinquer

 

 

Juste déposer le temps…

01 dimanche Juil 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, Uncategorized

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tempsaaaa

Juste déposer ma montre sur la table de nuit. Celle-là même qui règle les trois quarts de ma vie. Humer l’air, si chaud soit-il et qui entre discrètement par ma fenêtre entrouverte.  Prendre un livre, tu sais, un vrai ! Pas de liseuse ou de tablette… Non non,le bonheur d’un vrai livre, acheté dans une librairie indépendante, riche de ses feuilles bien blanches et de ses milliers de mots…

Il m’invite. Comme le beau brun d’un souvenir lointain, sourire coquin et œil allumé l’avait fait quelque temps avant lui. Bref, il m’invite à déposer le temps et entamer cette valse amoureuse dans ses bras, au rythme de sa ponctuation, au rythme de son émotion.

Déjà ses préliminaires me basculent dans l’ailleurs. Il n’y a plus que nous deux… Plus que nous deux… Je suis complètement soumise, amoureuse, le temps d’un vertige… Je me donne entièrement à cette valse endiablée. Il me guide dans sa folie, son intrigue, son espace parallèle… Je suis là. Je suis là et je danse. Me vois-tu ? J’y suis… Dans cette destination de l’ailleurs qu’il a choisi pour moi.

Et ce temps où le temps n’existe pas, Il n’y a que l’amour ou le livre pour l’inventer, le ressentir, le vivre. J’ai le goût de l’appeler, mon p’tit moment de grâce. Tu seras le seul, le temps de cette valse. Je te serai fidèle jusqu’à l’apogée de notre amour où je te quitterai, tout doucement. En fermant les yeux pour garder au plus profond de moi le souvenir de notre aventure. Et doucement, tout doucement, l’autre te succédera afin de me guider vers le prochain voyage…
Ecrire1

 

Page blanche…

03 dimanche Juin 2018

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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page

Me voilà repartie dans un tourbillon d’il faut que… Je dois absolument… C’est aujourd’hui…. Bref, il y a une semaine que je n’ai pas écrit de billet alors la moelle de substance écriturale se doit de dégouliner….

Mais pourquoi? Au fond, si ce qui paraît être un abîme tout blanc et tout profond devant moi n’était que la première note d’une symphonie d’inconnus; qui de trous noirs en pages blanches m’amenait vers un sujet délirant et incontournable à en faire baver Mauriac?

Et si, au contraire, cette parenthèse du réel ne se voulait qu’un moment de solitude où le rebond de la vie, les événements passés, présents, futurs s’amusaient simplement à se confondre pour se tailler une place dans cette réflexion matinale…

Est-ce vraiment important? Si la destination du jour n’était pas le sujet sur lequel élaborer, se questionner, philosopher, mais simplement sur la manière… La démarche…. Un arrêt dans le temps… Au milieu de ce flot de quotidienneté qui nous pousse, tous les jours, à replonger dans un amas de routines pas toujours passionnant mais… disons…..adéquat… qui permet de maintenir un équilibre, si fragile soit-il parfois, entre le : je dois, je veux, j’aimerais…

Voilà…. Ce matin je me suis levée pour me rappeler de ne pas perdre cette qualité de doute, d’inconnu, de frisson qui s’installe avant chaque trait de crayon ou de clavier… Comme un premier amour à jamais renouvelé. J’aime ce vide épeurant de la page blanche qui me permet, l’espace d’un cours moment de n’être qu’avec mon trac… mes idées… mes envies… Loin du devoir et des impondérables de la vie….

Quand les mots se fréquentent sans connaître le but premier de leur rencontre, c’est un magnifique moment ancré dans le temps… En direction d’une des portes du possible…

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