Mal aux titres…

Maman !!!  j’ai mal aux titres…..

a few cut out figures made of newspapers

J’ai envie de faire à nouveau des bonhommes de papier, de toutes les couleurs, qui se donnent la main dans une farandole d’amitié…. De revoir ces sourires insouciants de l’enfance…. Quand dans les ruelles de la ville, nous étions noirs, ou blancs ou jaunes et que nous nous en foutions éperdument…. Quand avenir rimait avec espoir…. Et devenir avec  bonheur… Quand 25c me permettait la folie d’un petit sac de chips au BBQ acheté sur le Mont-Royal, ou d’un petit sac brun de bonbons en vrac, pas emballés ! ni empoisonnés !… Maman j’ai mal aux chiffres….. maman j’ai mal aux titres….

Mal aux titres qui saoulent mon bonheur quotidien d’une lecture en diagonale, volée au temps qui s’égraine si vite. Mal des « Si l’école était importante » ou « On met Montréal à la poubelle » « Autre attentat de l’EI » ou encore « Quand le ministre veut fermer des cliniques »… Maman j’ai mal aux titres…. À ceux qui me terrorisent, à ceux qui m’exaspèrent…

« Des grenades font des victimes parmi les manifestants »…. « Les inégalités appauvrissent l’économie » ….. « Alerte aux changements climatiques »….

Maman j’ai mal aux titres… Je veux que Charlie redevienne dans ma tête ce bonhomme au chandail rayé qu’il fallait trouver dans des millions d’images… Je ne veux plus le voir rouge sang!  Fallait-il porter un filtre d’enfant pour y voir le monde autrement ou ce monde est-il vraiment en train de changer?

Je regarde ma Presse + que j’aime tant et je me demande bien comment y découper des bonhommes de papier….

L’éphémère…

éphémereEn me posant la question ce matin du qui, que, quoi, dont, où, comment, pourquoi… Un seul mot m’est apparu… : Éphémère…

Comme l’insecte du même nom, qui passe plus de trois ans sous forme de larve, à se préparer à devenir….. Pour mourir à peine quelques heures après cette envolée.

Ce n’est pas triste. C’est un constat. Et comme tout bon constat il y a celui d’effraction. Effraction de se croire indispensable, de se vouloir éternel, de penser faire la différence…

Comme ce vieillard buriné par la vie, qui a donné son cœur entier à tenter de changer quelque peu le sort du monde, à sa manière, jour après jour… Avec pour seul péché celui de se croire indispensable; alors que dès la porte franchie; on oublia son nom…

Mais l’éphémère si ténu soit son temps, joue un rôle précis dans l’équilibre….. Et puis, n’est-ce pas un des plus vieux insectes du monde? 350 millions d’années que ces « mannes » viennent tourbillonner au dessus de nos têtes le temps des quelques heures de l’immensité  d’une vie…

Et la manne, c’est l’abondance ! C’est providentielle….

Parce que seul, l’éphémère n’est que ce petit insecte fragile qui s’écrase au premier parebrise qui croise son chemin. Mais des millions de mannes ça peut soulever des montagnes non ?

En tout cas moi, j’ai encore envie d’y croire…  avant de déposer mes ailes….

Vieille pantoufle ou foulard de soie…..

pantfoulIl y a de ces moments dans la vie de pur bonheur… De réel plaisir…. de… juste comme ça.

De ces moments si bons et doux qu’ils évoquent de vieilles pantoufles ou un foulard de soie.

Si tendres de simplicité;
Si uniques qu’authentiques… Comme si d’un vieux cliché, les années n’étaient plus que parenthèse du temps… C’est si bon que ça fait mal… Une cicatrice qui évoque le trop rare du moment qui le rend si précieux…

Ma vielle chum…. ma pantoufle…

Tant de secrets, de passions, de garçons… ont brodé notre enfance…

Me promener avec toi dans les rues sinueuses de mon nouveau chez moi;
Comme un vieux couple égaré l’espace d’un petit temps,
l’espace d’un coup de vent… Ou d’une brise d’un printemps qui s’enivre de promesses…

Et nos hommes droit devant nous laissant ce p’tit coin rien qu’à nous…
Le temps d’un regard doux, le temps d’un rire fou…

Ma vieille chum…..

Je te remets au cou comme un foulard de soi, comme un foulard de toi…..

girls

Moi mes souliers ou les trésors cachés de la cité !

moimessouliersQuelle belle découverte en ce printemps joueur de tours….

Depuis plusieurs mois le club de marche Moi mes souliers de Trois-Rivières m’attirait… De par son nom d’abord, aux accents de Félix, puis sa longévité (1993) et le côté simple de tout ça…. N’étant pas « miss petit kit » pour ceux qui me connaissent, je cherchais un groupe de gens simples, dans le bon sens du terme, auquel me greffer, pour aller chercher de la motivation à tout simplement… marcher….

Et bien wow!

J’ai bien hâte de connaître les randonnées sauvages car aujourd’hui, pour une randonnée urbaine, j’ai été époustouflée par les paysages bucoliques que la cité cache en son cœur. Non mais saviez-vous que c’est possible de se promener 3 heures dans le bois, avec pour voisin une rivière sinueuse ou de vieilles pinèdes généreuses de leurs attraits? Et tout ça à Trois-Rivières?

Et bien moi je l’ignorais.

De plus j’y ai rencontré des gens hyper sympathiques, d’âge, de milieu et d’intérêt différents. Si vous cherchez une belle gang avec qui simplement marcher et découvrir des sentiers de fortune ou des randonnées balisées; un nom : Moi mes souliers!

Mon amour n’entre pas dans les petites cases…. ou la mauvaise cote…

mainsIl y a un bout de temps que j’ai le goût de parler de ce sujet, mais sans trop savoir comment l’aborder. Pourquoi? Parce qu’il nous concerne tous. Juste autour de moi, 3 ou 4 personnes vivent ce drame oh combien lourd et grave mais en même temps si personnel et intime qu’il ne défraie pas les manchettes…

Puis ce matin, Mylène Moisan met des mots, des noms, une histoire sur laquelle on peut imaginer des visages dans sa chronique La Promesse (Presse +).

Et voilà que le goût d’en parler me reprend. Je serai bien prétentieuse de penser avoir des solutions toutes faites à cette réalité humaine dramatique, mais la certitude cependant qui m’habite c’est qu’il faut en parler, brasser des idées, sortir des petites cases…

Notre système n’est pas adapté à ces couples vieillissants qui ont besoin de soins, mais pas forcément au même niveau de leur chemin, qui n’ont tout simplement pas la même cote !

Parce que tous ne peuvent terminer leur vie paisiblement chez eux, ou encore entourés d’aidants naturels, en maison bi générationnelle… Parce que tous ne peuvent se battre et défoncer des portes pour terminer la route près de leur douce moitié. Parce que la machine ne comprend pas les nuances, il FAUT se réinventer…

À l’heure où le combat de plusieurs ont permis l’intégration de tant d’enfants différents dans des classes dites « normales » afin de faciliter le vivre ensemble et de refléter dans nos institutions une réalité de société, cette réalité qui nous rappelle et fort heureusement, qu’il y a des différences, comment peut-on au bout de la vie séparer ces couples, si vulnérables, qui ont commis comme simple faute l’odieux de ne pas avoir la même cote!

J’hésite entre la colère et les larmes… L’Indignation ? sans aucun doute. Et en même temps, loin de moi l’idée de mettre le blâme sur un système encombré et malade et encore moins sur les hommes et femmes qui se dévouent chaque jour au bien-être de nos aînés, souvent avec peu de moyens et en une dépendance à ces formulaires…. Nous sommes tous responsables… Nous devons nous indigner, protéger nos aînés, faire en sorte que la première cote à considérer sur un formulaire de CHSLD soit la cote d’amour !!!! Et adapter les soins et les services à cette cote d’amour et non l’inverse…

La vie ne s’arrête pas à des murs et des structures. Tout ne doit pas être quantifiable, parfois il faut savoir qualifier…

L’origine du nom…. ou l’écho du semeur…

Origanum_majorana_002

Petite chronique horticole ce matin. Pour quelqu’un qui a si peu le pouce vert, c’est tout un exercice…

En fait j’ai eu envie de me pencher sur l’origine du nom. En l’occurrence le mien puisqu’il m’accompagne depuis près d’un demi-siècle et qu’il a été choisi avec amour et soin par des parents semeurs… Semeurs de nom, de destinée, d’amour et d’expérience…

La Marjolaine ou Origan des jardins (Origanum majorana) est une espèce vivace de la famille des Lamiacées, cultivée comme plante condimentaire pour ses feuilles aromatiques. C’est une espèce très proche de l’Origan commun  (Origanum vulgare). Elle est parfois appelée Marjolaine des jardins.

Ça me va. Le côté commun me plait. J’aime à me sentir une roue du chariot parmi d’autres, afin de faire avancer tout doucement la grosse machine du temps,  cahin-caha sur les chemins de la vie. J’aime ce commun quand il est collectif…

Pour ce qui est de  vulgare il faut le lire en son sens latin (même si celui-ci s’est à tout jamais endormi…) et donc le traduire par commun et non vulgaire…. Que j’aime ma langue et la subtilité de ces mots…. J’endosse donc le commun mais certainement pas le vulgaire…

À défaut de briller par des couleurs éclatées comme tant de fleurs rayonnantes aux jardins du monde, j’aime à penser que les arômes de mes feuilles viennent parfois pigmenter projets et expériences… J’aime cette fragilité qui permet à l’arôme de se multiplier à la seule condition que le vent y soit favorable. Sinon il redevient discret et solitaire et ne parfume que son espace…

Vivace cultivée comme une annuelle, elle se multiplie par éclats de touffe et par semis. Elle a besoin d’une exposition ensoleillée et ne supporte pas l’humidité combinée au froid. Plante résistant malgré tout au gel.

N’est-ce pas une magnifique définition! Vivace cultivée comme une annuelle.. Le meilleur des deux mondes. Ce côté sauvage et rebelle qui saura répandre des feux de création et d’unicité tout en vivant harmonieusement dans un jardin… Mais à la seule condition d’avoir droit au soleil…. Maintenez-la trop longtemps dans des cachots humides et froids ou l’horizon est invisible et ses arômes s’endormiront… Résistante ? Oh que oui….. Mais il y a des limites…. Elle ne supporte pas les cages si dorées soient-elles…. Laissons-la semer…..

Toute ma vie on m’a appelée Marjo. Aujourd’hui je revendique la Marjolaine. C’est le prénom que j’ai reçu de mes parents semeurs…… Et je me tourne vers le soleil…..

soleil

 

Parlons budget !

budgetPour être de circonstances aujourd’hui, et oui parlons BUDGET! Et le tout sans chaussures neuves, mais bien en pantoufles, en sirotant un bon café; un chat sur les genoux….

Mon BUDGET vers l’équilibre, la prospérité, la santé  et le déficit 0 ! ou tout simplement vers le mieux, le nous, l’équitable, le tangible….

Comme tout bon budget, celui-ci en est un tissé de vœux pieux et j’espère dès 2015,  que nous puissions atteindre quelques cibles …. même si l’essence de celui-ci réside dans la longévité, l’espoir, le cœur en bataille…

B.U.D.G.E.T. ou le but du jet comme dans jeter les balises vers un faire autrement….

B : BABEL Comme dans la belle histoire de la tour du même nom. Et je vous invite à aller faire un petit tour sur wikipédia afin de vous remémorer l’histoire de Babel… …. « … Pour certains, cette histoire qui explique l’existence de plusieurs langues, illustre la nécessité de se comprendre pour réaliser de grands projets, et le risque d’échouer si chacun utilise son propre jargon. Ce récit peut être vu comme une métaphore du caractère équivoque du langage humain….  » D’où l’importance des mots, de l’utilisation de ceux-ci, du travailler ENSEMBLE à l’élaboration d’une société plus saine, plus juste, plus équilibrée moins déficitaire….

U : UNIR Une fois ces langages et forces assis à la même table, les pros de l’économie, du social, de l’humain, du développement, de l’entreprendre ensemble, du terrain, de la rue, de la montagne… Bref, ces humains colorés, diversifiés de langue et de culture, d’intérêts et d’azur unis pour une seule et même cause: l’équité. Le développement d’un monde meilleur, prospère, équilibré en santé mais surtout érigé sur un lit d’équité.

D : DÉBATTRE Dans un respect constant de la divergence d’opinion, mais sans quitter de l’œil le but du débat. Une société plus juste pour petits et grands… Donner des ailes au développement mais jamais au détriment du plus fragile… Installer une aire de débat, bien au delà de la langue de bois, parler pour se comprendre, apprendre à s’écouter.

G : GARDIEN Après avoir défini un langage commun permettant de se comprendre dans des lieux ouverts et propices au débat. Que tous et chacune devenions ces gardiens du respect, afin de ne pas ériger de tour de Babel vouée à la démolition. Gardien de cet équilibre si frêle et important du partage entre tous, d’une justice sociale, d’un filet de sécurité si cher à nos cœurs mais qui ne peut qu’être dans une société prospère, de saine gestion…. Soyons les gardiens d’un monde …. équitable….

E : ÉQUITÉequite

T  : TRAVAIL  « – Activité humaine organisée et utile » Parce que c’est dans un travail de tous les jours, dans l’action, avec les joueurs importants, étoiles,  mais également les défenseurs, les réservistes, les spectateurs qu’on peut changer le monde. Une action à la fois, en gardant le cap sur l’équilibre budgétaire de l’humain, en gardant le cap sur l’équité !

Le « lâcher-prise » dans une société de « struggle for life »…

Lâher-prise

Qui est contre la vertu et le bien-être? ….. Et personne ne leva la main…

Lâcher-prise moi je veux bien…. Et j’admire et envie les autres qui le font de façon naturelle car pour moi, c’est un combat de tous les jours!

Oups… Ça commence mal me direz-vous. Un combat du lâcher-prise ressemble davantage à une illusion de contrôle sur les éléments qui nous entourent qu’à une confiance et un laisser-aller dans le moment présent. Au rythme du vent…. Pourquoi cette hyper responsabilisation de circonstances extérieures qui ne sert finalement qu’à réduire le temps de sommeil ? Et bien peut-être parce que nous vivons dans une drôle d’époque, dans laquelle le moteur du « struggle for life » ou « lutte pour la vie » (mais dans ce cas ci, la langue anglaise sert mieux le propos); semble être le stress…

Étrangement, je suis entourée de quelques champions du lâcher-prise alors je prends des notes…. Ah ! deuxième erreur. À trop vouloir prendre des notes et tracer des chemins, on tente de contrôler ce qui pourtant est hors champ….

Lâcher-prise-2
Copyright © association harmonie rire

Donc comment vivre ce lâcher-prise sans tomber dans la pop psycho, sans cérébraliser à outrance , sans travailler à y parvenir? Car en bon petit soldat, si je commence une démarche de yoga, zumba, méditation, ou n’importe quoi pour lâcher-prise, je le fais encore en contrôle, en excès, en perfectionnisme… Et je tente, entre deux respirations contrôlées,  de faire mes comptes, ma liste d’épicerie, mes dossiers de bureau… Il ne faudrait surtout pas perdre de temps….

Et bien mon début de piste de solution personnelle se trouve dans l’action spontanée. Et quelque soit celle ci… Mais se reconnecter sur son corps, mais simplement. Nous sommes si nombreux à passer nos journées derrière un bureau, un écran, des chiffres ou des mots; à en oublier le lever du soleil, la joie d’une marche en forêt ou d’un baiser dans le cou. À planifier et replanifier tellement que le plan d’action personnelle est bien rempli mais ne laisse que peu de place à vivre celles-ci. On finit pas souffrir de réunionite aigue avec soi-même…

Dans cette non démarche de lâcher-prise, je nous souhaite la spontanéité, le rire…. la vie…. Que les batailles, et il en faut des batailles, soient menées à bon escient, au bon moment, lorsque nous pouvons changer les choses… Mais pas à plein temps.

Sur ce je vous quitte, je dépose armes et bouclier l’espace d’un lâcher-prise,  j’ai rendez-vous avec le moment présent….

La « quéquette » à lair ? Et puis quoi….

quequetteQui ne s’est pas un jour dans sa vie caché derrière un arbre, sur le bord d’une rivière, dans un champ de blé, afin de vivre l’amour en toute liberté, sous un soleil radieux…

Si ce n’est pas le cas, vous avez manqué quelque chose…

Mais pourquoi ces « front pages » à répétition sur l’acte indécent d’une vedette envers un policier en civil qui était sur les lieux afin de distribuer des contraventions… Où est le débat ?

Encore une fois, on prend le problème à l’envers…

S’envoyer en l’air entre adultes consentants n’est pas en soi un problème. Bon à part peut-être si on a une vie de famille ou une vie publique et que l’on souhaite demeurer discret, mais ce n’est certainement pas d’ordre public….

Le problème, et pour avoir habité tout près de ce parc et m’y être promenée avec bébé en poussette, le problème qui en est un de taille; sans mauvais jeu de mots, c’est le lieu et sa vocation! Arrêtons de nous mettre des lunettes et des gants blancs afin de ne pas brimer de liberté d’un côté et de porter nos gros yeux du jugement de l’autre et agissons !

C’est inconcevable qu’un parc familial devienne un lieu d’attouchements, que ceux-ci soient gais, hétéros, ou tutti frutti! Et ce n’est pas un billet d’infraction par ci par là qui va changer les choses.

C’est aberrant de trouver dans cette nature tout près du fleuve des condoms…. et autre objets que je ne nommerai pas ici afin d’éviter que votre imagination ne vous joue des tours…. Et  loin de moi l’idée de porter un jugement de valeur sur la sexualité de qui que ce soit…

Alors posons-nous les vraies questions? Comment se fait-il que nous ne sommes pas capables de faire en sorte qu’un parc familial demeure un parc familial, de jour comme de nuit, sans demander aux policiers de faire du racolage et donner des tickets? Et ne soyons pas hypocrites….. Ces actes continueront et bien franchement, si les adultes sont consentants alors de quoi je me mêle…. Mais qu’un parc demeure un parc… Trouvez-vous un champ de blé, un petit coin de rivière ou un buisson de campagne… Et de grâce, ramassez vos condoms!

Car dans cette belle vie de société, de mise en commun, de partage et de tolérance,(hummm) ma liberté s’arrête quand la tienne commence…

Et si …

siEt si…

D’un sourire on changeait l’angle de vue…
D’un navire; le point d’afflux…
D’un débat; le ton bourru…

Et si….

Et si…

D’une chanson on faisait une société…
D’un bâillon; un alizé…
d’un amour; la liberté…

Et si…
Et si…

Comme un radeau en vrille;
Perdue dans sa coquille;
Tu bâtissais demain.

Alors…

Comme un essaim de pas…
murmure de corrida…
teintée de mimosas…

Le doute à l’infini…
La redoute endormie….
S’ouvre tout grand la vie!