Ce chemin…

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Depuis aussi longtemps que je me souvienne il y a ce chemin…  Ce chemin qui revient me hanter et s’ouvrir devant moi comme une question sans réponse…  Comme un éternel « suis-je sur le bon X  » ? Comme si la vie qui va beaucoup trop vite me rappelait l’urgence de vivre… Et d’y donner un sens…

L’urgence de remettre le focus là où il est important. Retrouver cet état d’essentiel, ce sentiment du devoir accompli quand on se couche le soir et qu’on a l’impression, un tant soit peu, d’avoir changé le monde…

Les enfants sont merveilleux pour ça, quand ils sont petits, le moindre de nos gestes devient cet état d’essentiel qui change un tout petit bout de vie. Puis ils grandissent. Que reste-t-il ? Un travail qui parfois peut paraître si …. désuet ? Non, je ne sauve pas des vies, je n’empêche pas des exécutions, je ne nourris pas des affamés…

Alors la vie s’écoule, ou plutôt coule, à vitesse grand V, entre boulot et dodo, entre ardeur et humeur… Les gens qu’on aime nous quittent… Comme ça, sans prévenir et nous laissent devant cet éternel chemin…

Alors j’ajoute des tâches au bout de mes dix doigts. Toujours plus, à droite, à gauche, afin de tenter de combler ce devoir d’essentiel, mais on ne troque pas la quantité pour l’essence. Donc ce chemin revient me hanter et je suis juste… Un peu plus fatiguée…

Si comme moi vous n’avez pas hérité du sens de l’orientation, alors vous savez qu’il est parfois difficile de choisir son chemin…

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d’Elle…. à nous…

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Ce matin j’ai le goût de vous parler d’Elle

Oh vous la connaissez, oui, oui et parfois même sans le savoir. Elle guide vos pas, s’inspirant de vos valeurs, votre conscience, parfois même vos peurs. Elle vous guide à prendre des décisions ou à suivre le courant, mais Elle est bien là, dans chacun de vos gestes, dans chacune de vos traces.

Laure Waridel, ancienne présidente et porte-parole d’Équiterre, disait déjà dès son entrée dans le monde adulte : « acheter, c’est voter ». Elle avait  bien compris qu’Elle est partout ; Elle

Moi j’adore le regard de ma fille quand je lui propose qu’on parle d’Elle et qu’elle me répond : « Oh ben non, c’est trop plate… » Et pourtant ma belle Manu, tu es la première à avoir cette Elle au fond de ton cœur parce que tu poses des gestes, pour sensibiliser, conscientiser, parce que tu poses des gestes pour changer un tant soit peu le monde autour de toi et ce, parce que tu y crois !  Tu es donc remplie d’Elle dans ton toi…

Moi je pourrais dire que je l’aime d’amour cette silhouette qui se balance sur la lune. Parce que quand on l’apprivoise un peu Elle, on se rend bien compte qu’Elle ne peut se faire qu’à plusieurs. On se rend bien compte que ceux qui prennent la décision de l’encager et  de la dresser comme un animal de cirque, frappent leur mur tôt ou tard… On se rend bien compte que grâce à Elle et autour d’Elle, on tisse des liens incroyables avec des gens si riches de cœur et d’esprit, qui ont un commun cette petite étincelle au fond de l’œil. Celle-là même qui reflète cet amour d’Elle

Oh parfois Elle nous épuise avec ses questions fréquentes, comme un enfant curieux qui… « Mais pourquoi ? Mais comment ? Mais quand ? Mais quoi ?  Mais qui ? »

Pourtant, quand on pense avoir trouvé un petit bout de phrase où bien placer son Elle, quand on pense que l’endroit est juste, que l’espace-temps est le bon, que le leader du groupe est le meilleur qui soit, quand Elle est entourée de gens si merveilleux… Elle ne peut que déployer ses ailes et décrocher la lune…

Quand on a la chance de côtoyer des gens formidables, allumés, passionnés et brillants… Qu’ils poussent tous et toutes dans le même sens, en un grand mouvement, afin de la faire balancer, Elle, plus haut, plus loin, plus juste…

Alors on sait que la lune n’est pas si loin…

Vous me direz que je divague dans mes pronoms personnels ce matin ? Et vous aurez sans doute raison, mais je l’aime drôlement la politique parce qu’Elle permet de définir, améliorer et surtout parce qu’elle permet de devenir  NOUS.

 

 

Ode au temps qui passe…

tempsquipasseOh toi, le temps qui passe….

Tu rigoles dans ton coin… Tu nous vois tous courir après toi, comme si tu étais un but, un objectif… Plus on court et plus tu fuis…

Comme une belle fille restée chaste devant la meute en rut de ces humains en manque de…. Temps ? Mais ce n’est pas tant toi, temps, qui nous manque, c’est la caresse qu’on oublie de te faire au passage…

Alors on s’invente des temps d’arrêt, au lieu de simplement te prendre par la main et donc; de prendre le temps, de prendre SON temps…

Le plus insidieux de tous ces temps inventés de toutes pièces afin sans doute, de nous déculpabiliser, nous, adultes censés, est le temps de qualité.

Ah il me fait bien rire celui-là. Toi aussi  tu dois bien sourire en coin lorsque tu nous vois ainsi faire des pieds et des mains pour te dompter, te rendre beau, profond, différent…. de qualité…. alors que tu sais très bien du haut de ta rondeur, qu’on aura beau te presser, te brasser, te planifier, parfois te maudire ou encore te désirer, tu resteras toujours ce courant qui nous accompagne et que nous avons intérêt à prendre comme allié. Car la nage à contre-courant trop longtemps, ça use….

Alors ce temps de qualité ? Une méga organisation avec les enfants afin que l’espace d’une semaine ils vivent tant d’activités folles près de leurs parents, pour emmagasiner ce temps que les parents n’auront plus le reste de l’année? Mais les enfants, ils ont compris eux qu’on ne te dompte pas. On ne peut que t’apprivoiser, apprendre à vivre avec toi.  Et ces sourires, ces caresses, ces peines, cette vie partagée… Ils la veulent toute l’année… Il n’y a pas de petits et de grands moments, il n’y a que toi… le temps…

Ces parenthèses entre amoureux, que tu nous offres parfois en grand Seigneur sont aussi précieuses qu’un souffle de Licorne dans une forêt enchantée, mais elles ne durent qu’un moment de toi…. le Temps… Mon temps…..

Alors dès aujourd’hui je redeviens cette enfant qui tente de te cueillir une seconde à la fois… J’ai le cœur bien ouvert alors apprends-moi à danser ce tango avec toi…

« C’est le jouir non le posséder qui nous rend heureux…  » de Montaigne.

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Mon cœur est à prendre #politique

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Nous y voici… Deux longues années de campagnes électorales. Provinciale d’abord puis fédérale.  Depuis que j’exerce mon droit de vote, et oui, oui, ça fait longtemps, je ne me suis jamais sentie aussi orpheline. J’adore la politique et pourtant là je me sens bien seule face à ces gros bateaux…

D’un côté comme de l’autre, mon cœur est à prendre. Où sont les visions à long terme, les projets de société, de communauté, réalistes, honnêtes et solides ? Où es-tu, toi, leader d’une vision, d’un projet commun, réalisable et emballant ?

Désabusée certes, méfiante oh que oui, je le suis…

Ceci dit, je refuse de tomber dans le cynisme, c’est trop facile, mais le piège est bien là, béant devant moi. Oh toi, candidat déjà bien ancré en mode séduction, n’espère pas me duper avec tes ballons colorés aux parfums d’élection …

Je te demande de parler à mon cœur, pas de me flatter le dos du bout des doigts. J’ai encore bien en mémoire tes coups de machettes, qui, il y a quelques années, ont fait très mal à mon Québec ! Il suffit de se promener en CHSLD pour constater l’ampleur de ton arrogance.

Mais de l’autre côté ? Je ne m’y retrouve pas non plus… Comment dit-on ? Ah oui « l’enfer est pavé de bonnes intentions… » Moi j’ai besoin de concret et pour l’instant, la machine à deux-têtes ben j’y crois pas… désolée…

Reste quoi ? Un vieux parti qui s’entre-déchire de l’intérieur depuis 40 ans ? Oh que j’ai dit oui, comme des milliers d’autres à la belle époque de René et de son magnifique projet de société… Mais aujourd’hui, nous sommes ailleurs… Le monde a changé…

Alors l’autre parti ? mais je ne les entends pas… Comme mon cœur se trouve à gauche  plus souvent qu’autrement, leur discours ne s’y rend pas…

Aye aye aye, il sera long le chemin de ma réflexion….

Et si on regarde un peu plus haut, un peu plus loin, dans les couloirs sinueux de notre vieille capitale et ben j’y perds encore plus mon latin…  Pour le moment cela semble être un choix de couleurs… Le multicolore homme aux milles visages selon l’occasion, le brun terreux au cou rouge (oui bon « red neck »), la déferlante vague orange ou le bleu glacial qui …. ben bloque….. Et ça ne parle plus trop à mon cœur de bloquer, moi je veux avancer…

Faîtes vos offres, mon cœur est à prendre…

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Comme une robe de bal….

diplomeNous y voici, déjà…

Virée dans la grande ville pour trouver la robe de bal, TA robe de bal.. Celle-là même qui symbolisera tout ce travail, cet effort, cette passion qui t’ont habités toutes ces années… Ces matins moins glorieux, l’envie de tout balancer… Puis ces matins plein d’espoir, les bras grands ouverts sur l’avenir devant toi.

Ces moments croqués dans le temps qui te suivront toujours. Le premier amour… Les amies sincères, les enseignants. Ah les enseignants, du moins ceux qui ont ce petit éclat au fond de l’œil et qui ont su semer en toi le désir de te dépasser.

Sera-t-elle blanche, bleue, rouge ou verte  cette robe de bal ? Sera-t-elle courte ou longue ? Drapée de dentelles ou simple et de pure soie ? Un petit bout de coton, un grand bout de toi… Oui,  elle sera toi. Elle sera magnifique. Déjà je te vois tourbillonner au son de la musique et je me surprends à verser une larme. Elle n’est pas triste cette larme qui s’exprime, c’est une ode au temps qui passe… Mon bébé va s’envoler… depart-avion

Comment te dire toute cette fierté qui m’habite et qui s’habillera aussi de cette étoffe qui sera tienne. De cette étoffe de liberté, de possibles, d’ouverture sur le monde, sur demain, sur ton destin…

Déjà nous y voilà et nous parlons d’étoffe tout comme je le faisais déjà, il y a seize ans de ça, et que je t’offrais en don, ce petit bout de moi…


livre 0022Don de soi

Manu, petite Manu
Je n’ai ni richesse, ni joyaux

Ni sagesse, ni lingots

J’aurais voulu t’offrir

Le don de la musique

Mais de la musique je ne connais que le son…

J’aurais voulu t’offrir
Le don de la peinture ou celui du dessin
Le don de la sculpture ou celui du fusain

Mais c’est à d’autres que nous

Que l’on confia ces dons doux.

Alors je t’offre ce petit bout de soie
Parce qu’il est le plus fin des tissus
Parce qu’elle est la plus pure des étoffes
Et qu’il symbolisera le don de soi…
Tout au long de ta vie à toi…

Au fil de tes jours et de ton long voyage

N’oublie jamais ton don le plus secret

Car c’est par lui que tu amasseras ta fortune

Celle du cœur qui jamais ne se consume…
Manu, petite Manu;

Nous n’avons ni richesse, ni joyaux;

Mais nous avons la foi.

La foi en toi…

Un p’tit café pas comme les autres…

Le Bucafin

Pas besoin d’être à Paris ou à Rome pour avoir son p’tit coin de bien-être à portée de main… Connaissez-vous le Bucafin ?

Pas trop sorteuse la fille, j’ai découvert ce charmant café-resto en 2017. Plats du jour regorgeant de couleurs et d’odeurs, tout plein de légumes bios et frais du jardin… Miam….  Un grand espace aéré particulièrement recommandé pour des claustrophobes dans mon genre, bref on est bien au Bucafin.

C’est aussi le lieu par excellence pour rencontrer amis et voisins. On y croise des habitués sirotant leur café et on se dit « Bon yeu qu’ils ont l’air bien… » Et quoi de mieux pour l’inspiration du moment que d’y venir avec son portable; tout en profitant des plaisirs de la table.

Et en été! Ahhhhh l’été…. Déjà je me surprends à guetter les fleurs combattre leur toit de glace au coin de la rue là-bas… Bref, l’été une terrasse ensoleillée vient agrémenter le tout et n’attend que vous !

À Trois-Rivières vous êtes de passage ?
Venez donc y faire votre lavage…

Car oui, le Bucafin c’est aussi une buanderie.

Rassurez-vous, je n’ai pas d’action dans l’entreprise… J’avais juste le goût de vous partager ce matin, à quel point au Bucafin, on se sent bien.

PS : C’est aussi une entreprise d’économie sociale alors il goûte encore meilleur notre café du matin… Au Bucafin…

  • L’économie sociale, c’est un peu la rencontre des concepts télé ‘Dans l’œil du dragon’ et ‘Donnez au suivant’. En fait, une entreprise d’économie sociale exerce des activités économiques à des fins sociales. En d’autres mots, elle vend ou échange des biens et des services pour répondre aux besoins de ses membres ou de la communauté qui l’accueille et ce, dans un souci de viabilité économique. Qui dit mieux? source :  economiesocialemauricie.ca

 

Comme une p’tite fille de bronze..

fille

Tout comme toi, p’tite fille de bronze, je suis contemplative et muette ce matin, campée sur un dossier de pierre, sur un dossier imaginaire….

Te souviens-tu de ces dimanches ?

La table recouverte d’une nappe colorée, tous ces plats garnis d’odeurs et de couleurs. Le vin qui coule à flot … Et la voix de mon père… « Une chance qu’il y a des compensations »…

Et tu étais là… Ton mutisme criant, ancrée dans ton corps de bronze… La douceur de tes courbes, de ta peau de miel ambré… Ce matin je te choisis ! Puisqu’il faut faire des choix. Je te veux dans ma vie comme quelques autres souvenirs gardiens du temps, des temps… Comme si ton petit corps caressé de mes mains, m’offrait à cœur ouvert notre « … Je me souviens… »

Mes yeux se mouillent à force de regarder ces objets orphelins qu’aujourd’hui je fais miens.

Alors tout comme toi,  je m’assieds sans détour à la cime d’une pierre…. Recroquevillée je plonge dans les yeux de ma mère, sur cette photo usée;  et je deviens aussi cette petite fille de bronze…

 

 

 

 

Les petits pieds….

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Les petits pieds…. Y a eut les siens, puis les miens, puis les tiens. Y aura les autres… Les petits pieds… C’est fascinant ! Dix orteils ouverts sur le monde comme une promesse de vie. Tant de petits sillons déjà tatoués à l’empreinte de ce qui deviendra un chemin. De ce qui deviendra : ton chemin…

Tout plein de carrefours pour les petits pieds qui les dirigent parfois à droite, parfois à gauche. Sur les pointes ou les talons, en mode course ou décision. Le pied à terre, figé dans le temps. En saut rageur, quand les petits pieds deviennent colère, quand les petits pieds deviennent tourment…

Les petits pieds croisés exprimant la gène devant l’immensité; ou les petits pieds palmés d’un enfant différent…

Les petits pieds qui sautent de flaque en flaque quand le bonheur n’est encore qu’un moment… Et que seul compte l’instant présent.

Et puis un jour les petits pieds deviennent grands. Avec leur lot de marques imprimées par le temps. Ils se font moins rapides mais tout aussi charmants. Si habitués de valser, comme un vieux couple ils gravissent le vent.

Parfois j’ai juste le goût que nos petits pieds se rencontrent et qu’ils parcourent ensemble le chemin de demain.

 

Pouvoir Pouvoir quand tu me tiens…

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Qu’il est drôle et parfois insidieux ce pouvoir qui souvent peut monter à la tête comme une gorgée trop rapidement engloutie de café glacé…

Cette ascendance sur les autres que nous pouvons avoir, à tour de rôle dans notre vie. Que ce soit le pouvoir politique, parental, hiérarchique, artistique….

Bref c’est fascinant de constater à quel point plus le pouvoir est petit souvent et plus l’ego est grand. Il y a des gens excessivement dévoués et à l’écoute des autres qui vont se servir de ce pouvoir pour se remettre en question, prendre ce qu’il y a de meilleur autour d’eux et faire de grandes réalisations. Leur « pouvoir » en devient un d’actions à portée collective. Ce sont les « grands » de notre monde.

Et puis il y en a d’autres, plus « petits », qui à peine le pouvoir goûté, oublient leur motivation première, croient instantanément qu’ils ont la science infuse qui leur coule dans les veines et que, tout à coup, ils n’ont plus besoin de personne puisqu’ILS savent tout… Ils sont le pouvoir, si petit soit-il… Et ne se nourrissent que d’ambition…

Je ne suis pas une grande fan de Céline Dion, mais elle m’impressionne chaque fois que je l’entends parler au monde, à son monde…. C’est certainement une des plus grandes artistes de tous les temps et pourtant, son « pouvoir » ne lui monte pas à la tête…

Attention, si la tête devient trop grosse, le chapeau ne peut plus se porter ….

 

 

Je ne voulais pas en parler mais….

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Non non non et non !!!

Comment rester de bois ou de glace face aux propos du président de notre beau et grand voisin d’Amérique ? Cette semaine j’ai eu envie de me cacher sous un oreiller pour éviter cette honte qui me remonte jusqu’aux cheveux quand j’entends les paroles de plus en plus dangereuses, méchantes, arrogantes et vides de sens de cet homme qui est néanmoins à la tête de ce magnifique coin de planète… ET notre voisin !

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Mon dieu, si vous m’entendez, éloignez-le du bouton rouge car je le crois assez fou pour tenter l’expérience…  Je le crois assez fou pour mesurer l’étendue de sa virilité, de son pouvoir, de son ascension sur les autres, par ce petit geste symbolique de roi du monde.  Après avoir joué du coq avec son opposant de la Corée Nord, le voici qui dénigre des peuples dont certains ont participé activement à la Liberté de son propre pays.  Moi qui suis profondément en faveur de l’ouverture des frontières (le tout balisé de façon intelligente et responsable bien sûr), il me donne le goût d’ériger un mur… oui un grand grand MUR entre lui et ….  le reste de l’humanité! afin que ses cris se perdent en un simple murmure…

L’Histoire retiendra des présidents américains (et des autres), des citations, des actions, qui viennent teinter leur époque. Je me suis donc amusée à faire une petite recherche qui dépeint quelque peu certains présidents au fil  du temps…Voilà sans doute des exemples de ce que l’on pourra lire et du « decrescendo » des dernières décennies… Et lorsqu’on s’arrête sur les citations du président actuel, on ne peut que se dire : moi je m’ennuie des Lincoln, Washington, Roosevelt, Obama et Kennedy de ce monde et vous ? J’ai mal à mon Amérique…

– « Un pouvoir arbitraire est très facilement établi sur les ruines d’une liberté malmenée par le désordre. » Georges Washington (1789 – 1797)

– « Les faits sont rebelles ; et quels que soient nos souhaits, nos désirs ou nos passions, ils ne pourront pas altérer un état de fait. » John Adams (1797 – 1801)

– « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » Abraham Lincoln (1861 – 1865)

« Je ne connais pas de meilleure méthode pour faire annuler les mauvaises lois que de les mettre rigoureusement à exécution. » Ulysse S.Grant (1869 – 1877)

– « Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi refréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font. »
 Theodore Roosevelt (1901 – 1909)

– « Le devoir des grands États est de servir et non de dominer le monde. »
Harry Truman (1945 – 1953)

« Le problème, en matière de défense, est de savoir jusqu’où vous pouvez aller sans détruire de l’intérieur ce que vous vous efforcez de défendre de l’extérieur. »
Dwight Eisenhower (1953 – 1961)

– « L’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité. »
John Fitzgerald Kennedy (1961 – 1963)

– « La manière dont le gouvernement voit l’économie peut être résumée en quelques courtes phrases: si ça bouge, taxez-le; si ça continue à bouger, imposez-lui une réglementation; si ça s’arrête de bouger, donnez-lui des subventions. »
Ronald Reagan (1981 – 1989)

– « Nous ne pouvons construire notre propre avenir sans aider les autres à construire le leur. »
Bill Clinton (1993 – 2001)

-« Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples – du moment que ce serait moi le dictateur. »
Georges W. Bush (2001-2009)

– « L’audace de l’espoir. Voilà le meilleur de l’esprit américain; avoir l’audace de croire, malgré toutes les indications contraires, que nous pouvions restaurer un sens de la communauté au sein d’une nation déchirée; l’audace de croire que malgré des revers personnels, la perte d’un emploi, un malade dans la famille ou une famille empêtrée dans la pauvreté, nous avions quelque emprise, et par conséquent une responsabilité sur notre propre destin. »
Barack Obama (2009-2017)

Et on retiendra du  président Donald duck heu Trump (2017-…)

 » Les pays de merde... »

« Je serai le meilleur président pour l’emploi que Dieu ait jamais créé. »

« Obama « est le fondateur de Daech ». Et le « cofondateur est Hillary Clinton la crapule ».

« Je vais construire un grand mur – et personne ne sait construire des murs mieux que moi, croyez-moi – et je vais le faire de manière très économique. Je vais construire un grand, grand mur à la frontière et je vais faire payer sa construction au Mexique. »

« Mes doigts sont beaux et longs, comme le sont, il est bien connu, différentes autres parties de mon corps. »

« Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ? »

« Il doit y avoir une certaine forme de punition » (pour les femmes qui veulent se faire avorter).

« Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre l’industrie américaine non-compétitive. »

 «Bonne année à tous, y compris mes nombreux ennemis et tous ceux qui ont essayé de me battre et qui ont échoué si misérablement qu’ils ne savent plus quoi faire. Amour!» 

« Une partie de ma beauté, c’est que je suis riche. »