Où y a de l’homme ben y a de l’hommerie……….mais……

ImageMais où il y a de la machine…. Ben y a de la « machinerie » !!!

Et je ne parle pas ici de machine agricole, de quincaillerie ou de : « Hey Germaine on va-tu faire un tour en machine? »

Mais quand une Commission d’enquête va bien au-delà de tout ce que nous aurions pu imaginer…. Quand des Jeux olympiques coûtent 10 fois le prix réel alors qu’une population est prise en otage entre ses droits humains bafoués et son ordre de silence…. Quand plusieurs de nos propres structures publiques ne sont que des gouffres sans fond et que parfois et je dis bien parfois, rien ne peut être remis en question… Ni la façon de faire, ni la compétence des employés, ni le fonctionnement et ni la gestion ! Parce que la machine n’est pas toujours à sa place, qu’elle est souvent trop lourde, malade et d’un autre temps en plus d’être peu adaptée à sa réalité. Ben on peut se demander si le gros bon sens n’ère pas quelque part, au fond d’une ruelle et qu’il serait grand temps de retourner le chercher…. De mettre un peu d’huile dans les pistons de la dite machine !

Dans la vie il n’y a pas les bons et les méchants, le blanc et le noir…. Il y a un arc-en-ciel de nuances de gris qui parfois se colore de rose, de jaune, de fluo…  Qui s’éclate de beauté, de créativité, qui a le goût d’exploser!!!! Parce que l’être humain dans son individualité est formidable! Et parce que quand il est confronté à d’autres de ses semblables, cette passion, ce désir d’avancer, de créer, d’améliorer n’a d’égal que son goût de liberté de le faire… Oui je crois encore en l’humain…. Si on lui donne les moyens…

Quand je lis les nouvelles, j’ai parfois l’impression que les structures trop souvent se ressemblent….. Comme si le pouvoir, quel qu’il soit faisait perdre le nord ! Que les machines gobent le bon sens… Que la gauche est bien souvent plus à droite que la droite…

Bref, pour une fille comme moi n’ayant aucun sens de l’orientation, mais un sens aigu de la justice sociale; c’est troublant.

 

 

 

Bravo Maxime….

Image Les yeux rivés à l’image, les sœurs dévalent la pente, les bosses, sautent et ….. C’EST LE BUT ! Le but victorieux qui nous permet à tous d’être si fiers, le temps d’un regard sur le monde, de nos filles, nos sœurs, nos skieuses….

Bien sûr, ce n’est pas tout à fait comme ça que cela arrive car elles sont seules sur la piste. Et le résultat époustouflant de leurs prouesses a donné l’Or à Justine, la benjamine, l’Argent a Chloé, la cadette et …… le 12ème rang à Maxime, l’aînée.

Mais bien plus que la détermination individuelle, on a ici une histoire de famille. Un succès de famille, un CLAN qui passe à l’histoire. Et ce matin, j’ai envie de parler à Maxime, dans le creux de l’oreille, de lui dire que de se rendre aux Jeux Olympiques, c’est fabuleux! De lui dire qu’un 12e rang mondial, c’est extraordinaire!!! De lui offrir sa minute de gloire et de lui dire qu’elle aussi, est une immense championne. Que la victoire de ses sœurs est unique et majestueuse, mais que c’est en équipe que les buts se comptent….

En tant qu’aînée, Maxime a dû ouvrir la voie à ses sœurs et qui sait, peut-être même leur transmettre la passion…. Vouloir ressembler à ses grandes sœurs donne des ailes et la petite Justine a pu s’envoler sur le courant d’air bâti par l’aînée… Tu n’es pas dans l’ombre Maxime, sois fière, si fière du moment…. Fière d’elles bien sûr, mais fière de toi!

Parce qu’ensemble on est tout simplement plus fort….

Pourquoi ? Si?

pourquoi

Il y a ces mots qui reviennent… Pourquoi? Si? Comment ? Peut-être….

À l’aube de chaque drame humain… Surtout quand celui-ci nous ressemble. Quand la mort a le culot de frapper tout près, à notre porte, sans prévenir…. Quand elle a l’odieux de nous susurrer à l’oreille, ça aurait pu être ta mère….

Bien loin de ces images en boucle des drames humains de nos frères éloignées que l’on regarde souvent presque froidement… Ca n’arrive qu’aux autres…. On est immunisés, on a neuf vies… on tombe? C’est pas grave… On se relève… De  l’indifférence ? non! mais une certaine … disons…. distance.

Jusqu’au jour où c’est le train qui frappe la porte d’à côté, ou le feu qui dévore nos parents… Alors là! C’est le cri! La stupeur! l’horreur! On se rappelle tout à coup que notre passage est éphémère. On courbe l’échine, on s’incline devant une mort qui nous semble si injuste. Mais la mort est-elle parfois juste?

Bien sûr nous devons nous pencher sur les SI… Nous devons, comme société, faire des choix afin de protéger, prévenir…. Mais bien au delà des gicleurs, j’espère que ce drame mettra en lumière une réalité que bien souvent on refuse de voir. Les écoles se transforment en CHSLD, le Québec est vieillissant, et OUI,  il faut s’occuper de la sécurité de nos aînés…. Mais au-delà de retarder leur mort, chérissons leur vie!!! Ne résumons pas le passage de la dame noire à un manque de gicleurs…. Ouvrons nos mains, nos bras, nos cœurs……

Et même si dans ce cas précis, les résidents semblaient biens et heureux, faisons le point sur toute cette question… Comment améliorer la qualité de vie de tous ces gens qui nous l’ont offert cette vie? J’en ai marre d’entendre parler de magouille et de fraude, de vol en col blanc, de gestion corrompue!!! On n’a pas un manque de moyens au Québec, on a un manque d’administration saine et honnête!!!!!

Ce matin je pense à toutes ces familles endeuillées et j’ai aussi envie de crier haut et fort, la chance que j’ai d’avoir encore mes parents et j’ai le goût de leur dire : Je vous aime…..

Silence … On tourne….

ImageEncore une fois cette semaine j’ai été étonnée de voir un gros titre de journal…. Cela ressemblait à « Film porno chez les festivaliers » ou quelque chose du genre. Immédiatement et avant même de lire la chose, je me suis dit qu’on faisait une bien grosse tempête dans un petit verre d’eau heu… d’alcool…

Une fois qu’on a dit que des hommes, lors d’un festival bien connu de la région, ont été recrutés pour tourner une porno dans une roulotte et qu’ils étaient probablement sous l’effet de l’alcool lorsqu’ils ont signé? Et bien soit!!!… Que veut-on me faire comprendre en première page par cette nouvelle…. Que la porno est indécente? Je le sais…. Que l’alcool peut affaiblir les inhibitions?, ok…. Mais encore….

Moi je veux des nouvelles… Que Pierre, Jean ou Jacques décide de sauter la clôture et bien ça ne me concerne pas! Tant et aussi longtemps que ce film est tourné par des adultes, pour des adultes et que tout ce beau monde est consentant!

Je nous trouve un peu hypocrite comme société. On cache les cigarettes au comptoir, on sait que la porno existe, mais il ne faudrait surtout pas la croiser! On choisit les vices qui sont acceptables et ceux qui ne le sont pas. Personne n’est gêné d’entrer à la SAQ un beau samedi matin… Bien sûr, c’est bien d’interdire la publicité choquante, c’est de la pollution visuelle et on doit protéger les enfants d’images « dégradantes »! Mais là, ca se passe entre 4 murs!!! Ou plutôt 4 roues!!!

Bref, ce que je veux dire par là et je me trouve moi-même un peu mêlée dans mes propos ce matin, c’est qu’il y a de vrais problèmes tout autour de nous, concernant des enfants, des injustices, de la violence (non consentante celle-là) une économie chambranlante, de la pauvreté et j’en passe…. Et je m’étonne toujours de la place qu’on peut faire à ce genre de nouvelles qui, ma foi, en est une de mœurs mais certainement pas d’intérêt public!

Si la sollicitation s’est faite de manière illégale et abusive, alors punissons la manière… Oui… Mais cessons de jouer à la vierge effarouchée parce que des adultes embarquent dans un train qui ne nous plait pas!!! Et ce n’est certainement pas en cachant la cigarette sous un comptoir que l’on va enlever au jeune l’envie d’y goûter! Allons un peu au-delà de l’image…. et de la première impression…

Ca me dérange beaucoup plus de voir une grosse affiche sur le bord de la « 40 » annonçant un bar de danseuses, savoir que les enfants ont accès à cette image de femme objet dès le plus jeune âge que de savoir des adultes (un peu pervers) embarquer dans l’aventure d’un tournage de bas étage….

Stop ! Arrêt sur image…

ImageParfois comme ce matin d’hiver, j’ai juste le goût de dire « stop » on fait un arrêt sur image… On prend la pose, on met sur pause…

Afin que la neige reste  douce, l’enfant pure, les parents jeunes, l’amoureux fébrile, les amis : vivants… Afin de narguer le temps; du moins l’espace d’un tout petit, tout petit moment….

Le journal reste fermé sur le coin de la table, seul avec ses mauvaises nouvelles. Le téléphone ne sonnera pas, trop gêné pour briser ce petit moment de grâce… Il restera muet!

Le lit royal, beaucoup beaucoup trop grand sans toi, me fait de l’œil… Il impose le respect. Il m’invite à replonger dans ce demi-sommeil qui enroule ses longs bras autour de moi, comme un serpent guettant sa proie… Mais il ne gagnera pas. Je suis éveillée et c’est dans cet état d’éveil bienheureux que je mets tout mon monde sur pause l’espace de ce tout petit moment…

Puis j’entends un appel lointain, comme un écho du paradis. Une petite voix douce et enrouée qui murmure dans un cri…. MAMAN….

Le chien gratte la porte et réclame son biscuit, le chat soupire dans son langage félin, indisposé par le cri murmuré de l’humain…

La vibration indécente d’une tablette oubliée sur la table de nuit ouvre grand la porte du monde extérieur sur mon repère… La vie reprend son droit, dirigée par le temps…

Mais je garderai comme un trésor ce petit arrêt sur image où j’ai volé la place du temps et ce, l’espace d’un tout petit moment…

Bon dimanche!!!

Au Diable les résolutions!

resoParce qu’elles sont pernicieuses, nocives, coquines et plus souvent qu’autrement irréalistes, je jette au feu toutes résolutions ou promesses que j’aurais souhaité faire aux autres ou à moi-même pour 2014!!!

WOW! Mais ça fait du bien. ha! ha! ha! Je vous « emmerde » dames résolutions! Avec vos allures de « je sais tout » et de « je suis meilleure que toi », je vous tourne le dos! Vous voilà bien désabusées, seules sur votre chemin parsemé de bonnes intentions!!!

J’ai une sainte horreur des promesses… Quelles qu’elles soient. Qui a le contrôle sur ses promesses? Personne. Parce que tant de facteurs étrangers à soi ou son désir d’accomplissement entrent en ligne…. J’ai horreur des promesses, parce que lorsque je promets je m’attends à réaliser ce que je promets…. Et Oh gare à la culpabilité si cela devient mission impossible.

J’ai horreur des promesses parce que si quelqu’un s’engage envers moi j’y crois mordicus et je ne peux qu’être déçue… Car l’attente, grande amie des promesses me rappelle à l’ordre plus souvent qu’autrement! Bref, au diable toutes les résolutions et promesses de ce monde et passons au mode action!

Un petit pas à la fois, dans des chemins tortueux, décorés de doutes et d’obstacles, reso2mais qui ne peuvent faire autrement que de donner des résultats… Un petit gain ici, une amélioration là… Tiens le croisement environnement, développement durable, exercices, habitudes de vie saines, etc…Et voici l’amitié, l’amour, l’engagement, le travail….. Tant de croisements, tant de chemins…. Et le seul moteur utilisé devient celui du : je fais ce que je peux et ce que je peux je le fais bien, avec tout mon cœur, mes forces, mes faiblesses….. Ma fragilité….. Et ce « faire se peut » devient l’action. Le jour après jour. La vie…

Alors au diable les résolutions et bonjour 2014!

J’emprunterai tes chemins un petit pas à la fois et je ne peux que souhaiter tracer des petits bouts de bien dans le sillon de ton année… Mais sans promesses et sans résolutions….

Bonne année !

Stage de développement de l’Identité ??? ou la vengeance du bénévolat !!!

beneQu’on lui donne un nom savant tel que ci-haut mentionné afin de redonner une valeur au bénévolat dans notre société de plus en plus individualiste, qu’on l’associe à des valeurs importantes et primordiales du vivre ensemble, et bien moi ça me plait.

Et qu’on ne me dise pas que notre belle jeunesse se fout de son prochain car je vous jure (et je ne jure jamais!) que ce n’est pas ce que je constate…

Quand j’ai vu sur le programme d’éducation internationale au secondaire que les jeunes devaient, au même titre que réussir toutes les matières au niveau enrichi, faire un certain nombre d’heures de « stage de développement de l’identité », ben j’ai eu un peu peur.

Ces valeurs  (bénévolat et donner au suivant) sont très ancrées en moi et j’ai essayé de les transmettre à ma fille au fil du temps, mais j’avais quand même un gros doute sur la façon dont elle allait s’impliquer dans son milieu. Allait-elle faire son temps? « Puncher » le temps de remplir son carnet de stages et faire ses heures de bénévolat comme on exécute une sentence de travaux communautaires non négociable?

Au début de l’année, je l’ai donc encadrée et accompagnée dans ses premiers stages. Je lui en ai aussi trouvé quelques-uns. Mais 4 mois plus tard, elle est devenue une « bibitte » à bénévolat! Elle en mange, elle s’inscrit partout, embarque sur plein de comités, veut améliorer la société… Wow, cette petite poulette qui se regardait le nombril il n’y a pas si longtemps s’ouvre sur ses voisins, mais également sur le monde… Elle regarde d’elle-même les étiquettes sur les morceaux de linge qu’elle souhaite acheter afin d’éviter qu’ils aient été confectionnés à rabais par des enfants… Elle est sensible au racisme et tous les « ismes » de ce monde….

C’est ma fille? La même qui comptait encore l’année dernière le nombre de paquets cadeaux à son nom sous l’arbre afin de s’assurer qu’il y en ait autant que les autres années???

Ben moi ça me rassure drôlement. Le bénévolat n’a peut-être plus le même visage, et les jeunes vont peut-être en faire un qui ressemble davantage à ce qu’ils sont, mais nos jeunes sont loin d’être indifférents à ceux qui les entourent… Que ce soit à travers de l’aide au devoirs, des cours, de la récolte de sous pour des organismes, de s’occuper d’enfants, de faire du service, de l’emballage, etc…. Il n’y a pas de limite dans leurs actions.

Et quand je vois revenir ma fille avec un grand sourire, fatiguée parce qu’elle devra faire ses devoirs plus tard ce soir là, ben je suis fière et heureuse et je redeviens confiante dans le genre humain…

Bravo les jeunes du PEI de l’école Les Pionniers de Trois-Rivières ! Vous êtes inspirants…

Je vous laisse sur un petit texte qui circule depuis des années sur les réseaux sociaux, sur les bénévoles…  J’aime beaucoup ce texte alors je vous l’offre! Bonne lecture 🙂

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Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères ; les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes, dans divers endroits, quelque fois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler son budget.

L’ennemi héréditaire du bénévole est le « Yaqua » (nom populaire) dont les origines n’ont pu être à ce jour déterminées. Le « Yaka » est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise par un cerveau très petit, qui ne lui permet de connaître que deux mots, « y’a qu’à », d’où son nom.

Le « Yaqua », bien abrité dans la cité anonyme, attend. Il attend le moment où le bénévole fera une erreur ou un oubli ; c’est alors qu’il bondit pour lancer son venin. S’il l’atteint, celui-ci peut provoquer chez son adversaire une maladie très grave, le « découragement ».

Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont rapidement visibles : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.

Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître. C’est pourquoi ils ont été placés sur la liste des animaux en voie de disparition. Il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire.

Les « Yaquas », avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui ; ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où ils pouvaient traquer le bénévole sans contrainte….

… Le dernier de l’espèce s’éteindra peu après le dernier des Benevolus, en lançant un bien inutile dernier cri : yakaaaaaaaaaaaaa !

Sauvez le Benevolus Activus !!!

Et si Noël m’était conté….

noelParce que je suis fascinée par cet esprit de Noël qui revient chaque année par chez nous, avec ses sourires d’enfants aux joues rosées… Ces lumières scintillantes qui parfois frisent l’indécence…

Ces odeurs de grands-mères dans nos cuisines, de p’tit vin joyeux dans nos yeux… Ces sourires coquins dans nos bureaux, nos écoles…

Parce que ce matin je décore notre sapin, et qu’à chaque croisement de mains, J’échange un sourire avec cet enfant merveilleux qui est le mien…Entre un chat et un chien qui dans l’espace magique de ce moment hors du temps prennent des allures de figurines au pelage de velours… Parce que je SAIS à quel point je suis choyée…

Mais aussi parce que Noël peut-être le plus vicieux des amis lorsque tu es seul, malade ou simplement incapable de gâter ce petit bout de vie qui est le tien. Parce que quand le bonheur de Noël se calcule en sous et qu’il est compté plutôt que conté, il peut devenir le plus triste des cauchemars…

Alors ce matin j’ai envie de raconter Noël, de croire en sa magie…Que cet enfant soit né dans cette étable en ce froid matin de Noël, ou que ce ne soit pas le cas… Que certains y croient et d’autres non… Est-ce vraiment important? Et si la magie de Noël c’était de regarder ceux qu’on oublie de regarder! De donner au suivant… d’amorcer de réels changements, si petits soient-ils et de les continuer le reste de l’année… Si cet esprit magique qui règne dans nos maisons pouvait souffler, tel un vent du Nord colérique et parsemer les petits chemins de sourires et de rires…

Si nous devenions, collectivement ce gros bonhomme rouge à barbe blanche et qu’ensemble nous offrions un tout petit peu de notre avoir et beaucoup beaucoup beaucoup de notre être et de notre temps…. Peut-être arriverions-nous à bâtir ce Noël à l’année! Cet esprit de partage et de joie que je sens monter en moi comme la sève en l’érable quand décembre revient.

Et si aujourd’hui nous posions ensemble cette première pierre, qui servirait à façonner un monde meilleur, plus équilibré, juste, équitable…. Et si c’était possible….Et si nous devenions ce bâtisseur de changement, ce maçon du bonheur, cet ouvrier au plus grand et plus noble des chantiers…..

Qui sait? À Noël, tout peut arriver…

 

 

 

Tout seul on va plus vite! Ensemble on va plus loin! (proverbe africain)

mobilisationCe matin je me lève l’énergie dans le plafond. Pourquoi? Parce qu’à chaque fois que la vie m’a amenée à participer à des mouvements de masse, de mobilisation citoyenne, tant au niveau personnel que professionnel, j’ai toujours senti cette barre d’énergie collective si puissante qu’aucune limite, aucun obstacle, aucun mur ne saurait l’arrêter…

Je suis fascinée par ces petites histoires individuelles, d’échec ou de réussite, de petits ou grands gestes, d’implication, de don de soi, qui façonnent et changent notre vie au quotidien. Tous ces acteurs d’une réalité parfois si rude, qui partagent avec passion, leurs rêves, leurs espoirs, leurs idées, leurs savoir-être et savoir-faire… Du plus petit au plus grand, elle et lui, tous ont cette flamme au cœur quand ils transmettent LEUR vérité, LEUR solution, LEUR quotidien …

Et je me sens si fière quand de l’intérieur je participe, ne serait-ce qu’un tout petit peu, à un changement collectif…. Vers un demain meilleur…..

Mais toute mélodie, si harmonieuse soit-elle a son lot de bémols…. Et tel un gardien de phare, souvenir d’une époque pas si  lointaine, soyons vigilants!  Afin que toute vision se transforme en actions….  Afin de devenir des facilitateurs du changement, des catalyseurs et de ne pas sombrer dans l’immobilisme du discours….

Ce matin, j’ai le goût d’aller plus loin !!!

Messieurs faut qu’on se parle ou le blues du toaster…

toasterAprès de nombreuses histoires de filles savourées au fil du temps, voici qu’une amie me racontait récemment avoir reçu de son homme un magnifique, élégant et sans aucun doute performant……  grille-pain……..

Bon, messieurs, je n’ai rien contre les toasters, aspirateurs, laveuses de ce monde, bien  au contraire…. Tous ces engins modernes qui ont simplifiés nos vies de fous sont admirables!!! Ou du moins, pratico-praticables….

Sans aucun doute quand ma fille va quitter la maison, je lui achèterai le dit, toaster, afin de lui donner un coup de pouce de départ… Et je suis certaine que venant de sa mère, elle sera fort heureuse du choix. Mais messieurs, laissez-moi vous donner un petit cours sur les articles à ne pas offrir à votre douce, mais plutôt à magasiner ensemble, par un beau samedi d’automne…

Tous ces articles qui font partie du quotidien (bouffe-ménage-lavage…) doivent être proscrits. Cela exclut bien entendu les articles se rapportant à ces domaines d’exécution mais qui font appel à un plaisir ou un luxe différent du quotidien. Il est donc pensable et même souhaitable d’offrir une cafetière expresso à sa douce, mais pas une cafetière filtre de type silex…. Vous comprenez ???

Je me suis rappelée une vielle chanson de Jacques Michel qu’un copain chantait dans les bars de Montréal il y a ….. bon quelques années de cela…. J’ai retrouvé le texte et je vous le partage avec joie messieurs! Je sais, les temps ont changés mais….  soyez prudents dans vos achats !!! On vous aime gros !!! 🙂 hi! hi! hi! sans rancune…..

SALUT LÉON
paroles et musique: Ève Déziel, Jacques Michel

Salut Léon, c’est moé André
J’ai des mauvaises nouvelles pour toé
Attends-moé pas pour le hockey
J’ s’rai pas à taverne, compte pas su moé
Ben oui je l’ sais qu’y viennent d’avoir
Un grand écran géant d’ six pieds
Pis qu’ c’est les éliminatoires
Mais à soir j’ me crisse d’ la coupe Stanley

Écoute Léon, garde ça pour toé
Mais ma femme vient d’ sacrer son camp
A m’a laissé les quatre enfants
Une vraie pas de coeur c’est écoeurant
Mais va pas croire que j’ai d’ la peine
Non… si j’appelle c’est pour te dire
Qu’à soir j’aimerais ben ça sortir
Mais que j’ peux pas – j’ai pas d’ gardienne

Tout c’ qu’une femme veut moé j’y ai donné
Laveuse, sécheuse, pis une belle télé
J’ me suis saigné pour y payer
Un manteau neuf à chaque année
A m’ disait «Eh! qu’ tu m’ comprends pas,
J’ai pas besoin d’ ces affaires-là»
Y aurait fallu qu’ j’y envoie des fleurs
Pis des «Je t’aime» à toué quarts d’heure

Écoute Léon, t’avais raison
Quand tu m’ disais «T’es trop mouton»
J’aurais mieux fait d’ suivre tes conseils
C’est vrai qu’ les femmes sont toutes pareilles
Ben oui je l’ sais, tu m’ l’avais dit
«André, ta femme est trop gâtée
Tu donnes un pouce a veut un pied
Un jour ça te r’tombera su’ l’ nez»

Rien que pour te dire, Noël passé
J’y ai donné un beau cent piasses rond
En lui disant «Tiens, va t’acheter
Tout ce que tu veux pour la maison»
A m’a r’gardé, a dit «André,
Sais-tu c’ que moé j’aurais aimé
C’t un vrai cadeau ben enveloppé»
Maudit, qu’ les femmes sont donc bébé

A s’est plaint qu’ j’ la sortais jamais
Qu’on f’sait toujours rien qu’ c’ que j’aimais
Pourtant tous les dimanches midi
J’ l’amenais manger chez Da Giovanni
Tu passes dix ans à faire plaisir
Pis ta femme finit par te dire
Qu’un autre aurait pas pu faire pire
J’ te dis, Léon, y a pas d’ quoi rire

A rajouté «Moé, j’ pas obligée
De torcher même si j’ t’ai marié
Faire ton lavage, faire ton r’passage
Comme si j’étais ton employée
Tu t’es toujours imaginé
Que j’étais ta propriété
Moé j’en ai plusse que mon voyage
Moé j’ démissionne, moé j’ déménage»

Avant d’ partir a m’a crié
«C’est ben d’ ta faute si ça a floppé
Avant, j’ t’aimais pour c’ que t’étais
Là j’ t’haïs pour c’ que t’as fait d’ moé»
Ben c’est pas moé qui l’a fuckée
C’est pas d’aut’ chose que la télé
Toutes les bonnes femmes lâchent leur mari
Dès qu’elles écoutent «Femmes d’aujourd’hui»

Penses-tu, Léon, qu’a va r’venir
Penses-tu qu’est partie pour de bon
Qu’a va finir pas se r’saisir
Qu’a va r’gretter sa décision
Non, va pas croire que j’ai d’ la peine
Si j’ te dis j’aimerais ça qu’a r’vienne
C’est qu’ les enfants trouvent le temps long
Quand y a pu d’ femme à la maison

Oui, les enfants trouvent le temps long
Quand y a pu d’ femme à la maison