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Chroniques d'une polyscripteuse

~ ou l'écriture en mouvement…

Chroniques d'une polyscripteuse

Archives de catégorie : puisqu’il faut en parler

Honte à toi WM !

31 samedi Mar 2018

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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enfant

Depuis plusieurs années déjà, je minimise mes visites chez toi, tout au plus une fois ou deux par année, quand il y a nécessité. En effet, à la suite d’un reportage très troublant sur les enfants travailleurs au Bangladesh et à défaut d’avoir plusieurs armes à ma disposition pour combattre tes mauvaises actions, j’ai choisi de te bouder.

Mais cela ouvre aussi un autre débat. Ce n’est pas noir ou blanc. Même lorsque l’on achète dans un « Dollo » de ce monde des articles à petits prix, on se demande si on doit continuer à encourager cette pratique et donc prendre ces objets réalisés à salaires dérisoires ou si on doit complètement arrêter de les acheter, ce qui équivaut à plus de salaire du tout pour ces gens à l’autre bout du monde… Mais c’est un autre débat…

Aujourd’hui, je suis scandalisée par ton action locale. Non seulement ta réputation de citoyen corporatif laissait déjà bien à désirer sur l’échelle planétaire, mais voilà que tu oses attaquer les plus fragiles de notre société en leur enlevant leur bien le plus précieux, que toi-même tu leur avais donné :  le sourire…

sourire

Mais comment oses-tu accoler un soleil à ton logo alors que tu éteins tes propres soleils ? Tes employés dits « normaux » pourraient dire haut et fort à la caméra, s’ils n’avaient peur aussi de tes représailles, à quel point ces travailleurs et travailleuses t’étaient dévoués. À quel point pour eux, quelque soit la tâche, petite ou grande, qui leur était confiée, elle était accomplie avec passion, rigueur et bonne humeur. Certains  de ces soleils étaient là depuis près de vingt ans. Jamais tu ne trouveras employés plus loyaux. De plus, parlons « business », tu veux bien ? Toi tu aimes ça parler « business » …  Grâce au programme d’intégration au travail, ces fidèles employés te coûtaient des « peanuts » Et toi tu aimes ça WM des peanuts n’est-ce pas ? Vu que c’est ce que tu payes tes fournisseurs aux quatre coins du globe…..

En plus, ce programme t’a permis de redorer ton image, ce qui en marketing, est le nerf de la guerre… surtout quand on a une grosse pente à remonter comme c’était ton cas. Mai tu sais quoi ? Ce qui me redonne le sourire ce matin, c’est que je sais au plus profond de mon cœur que tous ces soleils que tu as éteints, vont aller très vite briller ailleurs. Je sais que le seul perdant dans toute cette aventure, ben ça sera toi. Plusieurs personnes qui comme moi te boudaient déjà, vont se mettre à te boycotter.  Et au cas où tu saisisses mal la définition d’un boycott, la voici : Cessation volontaire de toute relation avec un individu, un groupe, un pays et refus des biens qu’il met en circulation.

Alors tu peux continuer d’appeler tes employés : tes associés…

Tu peux continuer de leur imposer un chant de rassemblement chaque matin afin qu’ils aient ton nom tatoué au coeur.

Tu peux t’associer à des causes comme « enfant-soleil » afin d’essayer de redorer ton image.

Pour moi aujourd’hui c’est TERMINÉ ! WM tu n’existes plus !

game

Je m’appelle Arnaud…

24 samedi Mar 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, politique, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Arnaud

Je m’appelle Arnaud, j’ai 44 ans.

Je suis lieutenant-colonel dans l’armée française et j’en suis très fier. Mes amis vous diraient sans doute que je suis une « machine » comme vous dites par chez vous. Dans le sens d’un gars solide, toujours premier à la course, grand sportif.

Dans quelques semaines je vais me marier avec ma très chère Marielle. En fait, nous avons déjà célébré notre union civile mais souhaitons cette fois-ci le faire devant Dieu, sous la bonne gouverne du Père Jean-Baptiste.

J’ai été major de ma promotion à l’école des officiers. En fait, si vous l’ignorez,  le major de promotion est celui qui arrive premier. Mais je ne le crie pas sous tous les toits, ce n’est qu’un rang. Ce qui importe c’est ce qu’on fait ensuite avec le grade qui nous est confié.

Mon parcours m’a amené à me battre en Irak. J’ai aussi durant quelques années été à la garde au Palais de l’Élysée et donc à protéger notre Président. Mais depuis 2017, j’ai rejoint la gendarmerie de l’Aude.

Hier soir ma vie a basculé. C’est ironique car en décembre dernier j’ai pris les commandes d’un exercice d’attentat en supermarché qui cette fois là s’était bien terminé. Bref, hier soir ma vie a basculé.

Au « Super U » de Trèbes, banlieue modeste de Carcassonne, la folie meurtrière est entrée et a pris la vie de quatre personnes. Je ne nommerai pas l’assaillant, il ne mérite aucunement qu’on se souvienne de son nom. J’aurais voulu les sauver tous mais je n’ai pas pu… J’ai quand même réussi à me substituer aux otages restants et en aucun cas je ne regrette mon geste.

Au fond de moi, j’ai su que je ne reverrai pas ma douce Marielle. J’ai compris que ma vie s’arrêterait ici, à la merci d’une folie meurtrière.

J’entends déjà les commentaires, les ovations. Le Président Macron dira surement : «le courage, le sang-froid et l’abnégation exceptionnels… Au cœur de l’action, le lieutenant-colonel Beltrame a illustré les vertus militaires d’une manière éclatante, qui mérite respect et admiration de la nation tout entière»,

j’entends mon frère Cédric, ah mon frère, tu vas me manquer. Je te confie notre mère et ma douce Marielle. Bref, j’e t’entends déjà crier haut et fort : « Je pense que ce qu’il a fait va au-delà de l’engagement de son métier. Il est parti en héros. Il a donné sa vie pour un inconnu, il savait qu’il n’avait pratiquement aucune chance. Il a quand même été très conscient de ce qu’il faisait, il a gardé ses réflexes, notamment en laissant allumé son téléphone. (…) Si on ne le qualifie pas de héros je sais pas ce qu’il faut faire pour être un héros. Il n’a pas hésité une seconde, il a fait ce qu’il fallait. Grâce à lui, on a sauvé de très nombreuses vies. »

Mais au bout de la vie, il n’y a qu’une maman pour si bien connaître son fils. Maman tu leur diras : « Il me dirait : ‘Je fais mon travail maman, c’est tout.’ Cela fait partie de sa façon d’être. » Et tu auras raison. Oui, maman, j’ai fait mon travail…

Je suis triste de partir aujourd’hui, mais surtout triste de l’absence de raison de ce départ. La folie terroriste ne repose sur rien. Amis n’ayez pas peur car c’est ce que le terrorisme souhaite laisser comme trace derrière lui; la peur. Je vous aime, j’aime ma France et nos enfants doivent continuer de courir dans les parcs sans avoir la peur au ventre. J’ai juste le goût de vous dire de vous aimer encore plus fort.

C’est l’amour au poing que je vous quitte aujourd’hui et je souhaite que le sourire continue d’être notre arme la plus massive.

arnaud2

Ode au temps qui passe…

04 dimanche Mar 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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tempsquipasseOh toi, le temps qui passe….

Tu rigoles dans ton coin… Tu nous vois tous courir après toi, comme si tu étais un but, un objectif… Plus on court et plus tu fuis…

Comme une belle fille restée chaste devant la meute en rut de ces humains en manque de…. Temps ? Mais ce n’est pas tant toi, temps, qui nous manque, c’est la caresse qu’on oublie de te faire au passage…

Alors on s’invente des temps d’arrêt, au lieu de simplement te prendre par la main et donc; de prendre le temps, de prendre SON temps…

Le plus insidieux de tous ces temps inventés de toutes pièces afin sans doute, de nous déculpabiliser, nous, adultes censés, est le temps de qualité.

Ah il me fait bien rire celui-là. Toi aussi  tu dois bien sourire en coin lorsque tu nous vois ainsi faire des pieds et des mains pour te dompter, te rendre beau, profond, différent…. de qualité…. alors que tu sais très bien du haut de ta rondeur, qu’on aura beau te presser, te brasser, te planifier, parfois te maudire ou encore te désirer, tu resteras toujours ce courant qui nous accompagne et que nous avons intérêt à prendre comme allié. Car la nage à contre-courant trop longtemps, ça use….

Alors ce temps de qualité ? Une méga organisation avec les enfants afin que l’espace d’une semaine ils vivent tant d’activités folles près de leurs parents, pour emmagasiner ce temps que les parents n’auront plus le reste de l’année? Mais les enfants, ils ont compris eux qu’on ne te dompte pas. On ne peut que t’apprivoiser, apprendre à vivre avec toi.  Et ces sourires, ces caresses, ces peines, cette vie partagée… Ils la veulent toute l’année… Il n’y a pas de petits et de grands moments, il n’y a que toi… le temps…

Ces parenthèses entre amoureux, que tu nous offres parfois en grand Seigneur sont aussi précieuses qu’un souffle de Licorne dans une forêt enchantée, mais elles ne durent qu’un moment de toi…. le Temps… Mon temps…..

Alors dès aujourd’hui je redeviens cette enfant qui tente de te cueillir une seconde à la fois… J’ai le cœur bien ouvert alors apprends-moi à danser ce tango avec toi…

« C’est le jouir non le posséder qui nous rend heureux…  » de Montaigne.

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Mon cœur est à prendre #politique

24 samedi Fév 2018

coeur2

Nous y voici… Deux longues années de campagnes électorales. Provinciale d’abord puis fédérale.  Depuis que j’exerce mon droit de vote, et oui, oui, ça fait longtemps, je ne me suis jamais sentie aussi orpheline. J’adore la politique et pourtant là je me sens bien seule face à ces gros bateaux…

D’un côté comme de l’autre, mon cœur est à prendre. Où sont les visions à long terme, les projets de société, de communauté, réalistes, honnêtes et solides ? Où es-tu, toi, leader d’une vision, d’un projet commun, réalisable et emballant ?

Désabusée certes, méfiante oh que oui, je le suis…

Ceci dit, je refuse de tomber dans le cynisme, c’est trop facile, mais le piège est bien là, béant devant moi. Oh toi, candidat déjà bien ancré en mode séduction, n’espère pas me duper avec tes ballons colorés aux parfums d’élection …

Je te demande de parler à mon cœur, pas de me flatter le dos du bout des doigts. J’ai encore bien en mémoire tes coups de machettes, qui, il y a quelques années, ont fait très mal à mon Québec ! Il suffit de se promener en CHSLD pour constater l’ampleur de ton arrogance.

Mais de l’autre côté ? Je ne m’y retrouve pas non plus… Comment dit-on ? Ah oui « l’enfer est pavé de bonnes intentions… » Moi j’ai besoin de concret et pour l’instant, la machine à deux-têtes ben j’y crois pas… désolée…

Reste quoi ? Un vieux parti qui s’entre-déchire de l’intérieur depuis 40 ans ? Oh que j’ai dit oui, comme des milliers d’autres à la belle époque de René et de son magnifique projet de société… Mais aujourd’hui, nous sommes ailleurs… Le monde a changé…

Alors l’autre parti ? mais je ne les entends pas… Comme mon cœur se trouve à gauche  plus souvent qu’autrement, leur discours ne s’y rend pas…

Aye aye aye, il sera long le chemin de ma réflexion….

Et si on regarde un peu plus haut, un peu plus loin, dans les couloirs sinueux de notre vieille capitale et ben j’y perds encore plus mon latin…  Pour le moment cela semble être un choix de couleurs… Le multicolore homme aux milles visages selon l’occasion, le brun terreux au cou rouge (oui bon « red neck »), la déferlante vague orange ou le bleu glacial qui …. ben bloque….. Et ça ne parle plus trop à mon cœur de bloquer, moi je veux avancer…

Faîtes vos offres, mon cœur est à prendre…

coeur

 

Publié par Marjo | Filed under politique, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Terre-mère Gaïa ou l’appel des racines…

07 dimanche Jan 2018

Posted by Marjo in Divers, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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racines

Depuis plus longtemps que les souvenirs me le transmettent, je parcours tes courbes  infinies, d’un océan à l’autre. Depuis bien assez de temps pour savoir assurément que je suis fille du soleil, de la mer, des montagnes…

Mes premiers baisers furent volés à ton coin de terre rouge et aride de Provence, parfumés de thym et de lavande… Ton Afrique je l’ai caressée, comme un trésor précieux, d’un regard parfois voilé mais oh combien admiré… Que dire de ces pays latins qui savent si bien mélanger sons et couleurs et qui ont su apaiser mon humeur…

Océans à tout vents… Combien de vagues gonflées de soleil ont buriné mon visage à coup de va-et-vient, tel le jeu de séduction maladroit d’un tout premier amour…

Peu importe où dans le monde, sous les rayons ardents de ton soleil le plus intense, je redeviens cette « hija del sol » comme m’ont baptisée il y a plus de vingt ans mes amis d’un monde lointain…

Et pourtant, même si j’ai été infidèle tant de fois à cet Alma mater de froid intense qui est la mienne, j’y reviens sans cesse… Comme si les racines de mon pays de blanche horizon n’avaient d’égal en moi que de courtes évasions. Comme si ce coin de pays légué par mon père avait en lui ce pouvoir de l’aimant qui constamment me ramène à lui. Amour-passion qui parfois  déraisonne quand les degrés déréglés empêchent toute expression sur les traits de visage des habitants du Nord…

Mais quand je tourne la tête et que mon regard croise l’échine blanche de ton étendue, même si je suis fille du soleil et me sens imposteure dans cet ailleurs qui est le mien, je ne peux que m’incliner devant l’immensité de ta beauté.

Terre-mère Gaïa ou l’appel des racines…

Mais qu’on foute la paix aux mots !

09 samedi Déc 2017

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler

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Et qu’on s’attaque donc aux MAUX….

mots11

L’actualité grafigne mon échine comme un amant trop longtemps endormi…

Comme si en rayant du dictionnaire un mot, son sens profond pouvait s’envoler  avec lui. Ce serait bien pratique,  avouez-le,  de faire disparaître tous les dictateurs, voleurs, violeurs, abuseurs de ce monde……. Comme si d’un coup de rature l’Histoire portée par les mots pouvait s’endormir comme….  comme un amant à bout de grafignes…

Quand les solidaires se battent contre un patrimoine riche de sens au plus profond de sa consistance…

Quand on souhaite enlever au mot mère le symbole aussi profond qu’indéniable de source de vie parce que nous accueillons la différence…

Moi je dis non… moi je crie NON !!! Porteurs d’Histoire et de nos histoires prenons soin de nos mots… Et qu’on leur foute la paix !

Toi, toi qui veux refaire le monde à coup de modification sémantique. Tends ta main à l’oppressé, tends ton cœur à l’enfant, pose des gestes…. Combats les maux !

À coup de plaie, à coup d’espoir…. Changer mon monde, changer le monde un mot à la fois. Substance, différence, allégeance ? Mais aucune arrogance…. Que je vous aime fidèles complices. Même quand par vice vous écourtez mes nuits, en dansant dans ma tête au gré de votre fête. Que je vous aime fidèles complices…. Même quand la simple idée de vous prononcer; me mortifie le cœur autant que cela se puisse.

Amis…. Ainsi soit-il !

 

Ces drôles de petites bêtes…

02 samedi Déc 2017

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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hormones

Connaissez-vous les hormones ?

Ces drôles de petites bêtes qui dès l’adolescence nous titillent l’humeur, le désir et parfois remettent en cause notre gros bon sens le temps d’une extase ou d’un soupir ? Très souvent amies ou complices elles arrivent aussi sournoisement le temps d’une larme ou d’un sourire…

Ah mesdames…. Nous avons notre lot d’hormones, à tous les stades de notre vie. Les mamans, rappelez-vous cet attachement extraordinaire et difficile à comprendre pour ces messieurs; au petit humain grandissant au creux de vos 30 ans…

Évidemment que je m’intéresse aux hormones puisqu’elles ont une fonction de communication. Oui oui, communication. Elles communiquent un état et peuvent modifier un comportement. Elles sont des messagères. Bien sûr nous sommes des êtres évolué-e-s  et dotés d’une intelligence hors du commun du règne animal … (dit-elle en italique….)  Alors nous arrivons, la plupart du temps à prendre sur soi et endormir ces petites bêtes là qui ne demandent qu’à s’exprimer…

Bien sûr aussi elles nous rendent la vie dure… Rappelez-vous vos treize ans et ces états d’âme heu… surprenants…

Mais moi je ne me passerai pas de ces petites cocottes qui pigmentent mon parcours de vie. Je suis plutôt devenue, au fil des ans, dompteuse d’hormones… Je leur ai appris à être discrètes quand l’espace-temps est mal choisi et je les fait danser quand je retrouve ce besoin viscéral de me sentir vivante autrement qu’intellectuellement.

Tous les sportifs vous diront que l’endorphine est leur meilleure amie… amour… amante…

C’est également une hormone, l’ocytocine, qui favorise l’empathie. Alors sans elle le monde serait beaucoup moins joli…

En ce samedi, faites les valser ces héroïnes… Et devenez, l’espace d’un petit moment, hormonioman ou hormoniowoman … des hormones du bonheur…

hormones-solution-rire

 

 

Et si nous communiquions… afin de cesser d’être cynique….

12 dimanche Mar 2017

Posted by Marjo in politique, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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jfaubinecoute

La communication ?

Mettre en relation. Émettre, recevoir… Se créer des codes afin de bâtir ensemble un message. Je transmets, tu reçois, elle transmet; nous recevons.

Et si le cynisme politique vécu un peu partout sur la planète venait principalement du fait que la communication est devenue, un transmetteur, un émetteur, un message où il y a bien peu de place à l’autre. L’autre, qui a aussi quelque chose à dire, qui écoute, qui prend note, qui subit parfois, mais qui ne s’exprime pas ou du moins, qui cherche le canal de communication pour envoyer son message. À cette époque où l’information voyage si vite, la communication se perd…

Au Québec, on a ces dernières années supprimé plusieurs canaux de communication, des tables de réflexion et d’action, en donnant plus de pouvoir au gouvernement de proximité, les mairies, les MRC.

Je ne porterai pas ici de jugement de valeur sur cette question de pouvoir, mais plutôt sur comment rendre ce fait établit bénéfique pour les citoyens. J’habite Trois-Rivières, une ville de près de 135 000 habitants. Ça en fait des messages potentiels à écouter, à capter, des réalités et des besoins différents, des idées de développement, de la richesse cognitive… Encore faut-il mettre en place des lieux d’échanges.

En ce début d’année, j’ai capté un message  qui m’a redonné le goût à la politique. La politique au sens noble du mot : celui de civilité ou Politikos, qui indique  le cadre général d’une société organisée et développée. Le choix d’une structure de fonctionnement, de partage d’idées, le fait  d’élire des hommes et femmes afin qu’ils nous représentent et défendent nos intérêts et tout ça, pour le bien commun en respect des droits collectifs et individuels. Wow tout un contrat !

Je connaissais déjà un peu l’homme derrière le candidat, mais je me suis mise à l’écouter, à échanger avec lui  et j’ai retrouvé ce sourire, cette flamme politique, ce besoin de changer un tant soit peu le monde que j’ai toujours eu en moi, car j’ai su qu’avec lui c’était possible. Comprenez bien le message ici, Jean-François Aubin n’est pas un sauveur, non, c’est un rassembleur. Il a cette capacité de s’entourer, d’écouter, de se remettre en question lorsque c’est nécessaire, de prendre autour de lui ce qu’il y a de bon dans les autres afin de devenir plus fort, plus juste.  Il a des valeurs profondes d’équité et de justice sociale. Il est aussi ce visionnaire qui souhaite que Trois-Rivières rayonne d’innovation, de qualité de vie, d’actions posées en accord avec un développement durable. C’est un développeur qui connait aussi bien la sphère économique que sociale.

Au cours des mois à venir, plusieurs espaces de communication seront mis de l’avant afin que tous puissent venir échanger avec lui. L’écouter, certes, mais aussi partager leurs préoccupations, leurs priorités, leur désir de changement, leurs besoins, leur réalité.

Parce que je crois fermement aujourd’hui que c’est possible, bâtissons ensemble une ville à notre image et que la belle Trifluvienne plus que jamais devienne notre fierté. J’appuie Jean-François Aubin.

Y aura toujours une fleur….

16 samedi Juil 2016

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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fleur

Si la tristesse m’a fait prendre une pause de ce blogue voilà quelques mois; aujourd’hui l’indignation me réveille et je dis non… Et puis non, je CRIE NON !

NON Tu ne seras pas le plus fort. Ta peur, ta violence, ta terreur, ne dessécheront pas nos cœurs. On aura toujours des larmes pour pleurer nos semblables, qu’ils soient noirs, blancs, athées ou croyants, âgés ou enfants….

Ne mêle pas Dieu à ta folie meurtrière, que tu l’appelles Jésus, Allah ou Jéhovah, Dieu n’est pas responsable de ton cerveau brisé…. De cette maladie créée et propagée par TOI, pour assouvir ta soif de violence, de pouvoir, d’EGO démesuré qui te permet de croire que TOI, tu as la vérité absolue !!!!

Tu auras beau changer de visage pour continuer à propager ta haine, ton reflet dans le miroir demeure le même… Celui de la faiblesse. Plus souvent qu’autrement, celui de l’enfance égarée au service d’un plus grand que soi… Parce que c’est rassurant…. Parce que c’est rassurant…. Parce que c’est rassurant…..

Ta haine brise, tue, fais couler le sang de nos frères et celui de tes enfants. Mais ne vois-tu pas, du fond de ton trou, que nos larmes arrosent ce désert de colère et font pousser d’autres fleurs dans ton décor aride ? Ne vois-tu pas que la vie est la plus forte parce que l’espoir et l’amour sont immortels ? Ne sais-tu pas que lorsque nous perdons les gens que nous aimons, ils demeurent encore plus vivants dans nos cœurs, au fond de nos yeux, dans nos tripes.. Et ça nous rend plus fort…. Alors que toi, tu te dessèches un peu plus chaque jour, un mort à la fois.

NON tu ne me feras pas haïr au nom de ta folie et je refuse d’avoir peur.

Je continuerai d’arroser et faire pousser des fleurs qui se nommeront : Manu, Antoine, Mohamed, Aïsha, Karim ou Rachel….. Elles seront bleues, roses, noires, jaunes, rouges…. Elles seront belles car engraissées d’amour…. Et si quelques unes se perdent happées par ta folie contagieuse, et bien j’en ferai pousser d’autres…

Y aura toujours une fleur…

 

 

 

 

 

 

Maman se conjugue au présent !

04 lundi Jan 2016

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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livre 0022Depuis quelques semaines j’essaye sans succès de TE conjuguer au passé…

En retard, sans doute brumeuse d’un excès d’intensité, je viens  de comprendre que je n’ai pas à le faire…

Pour moi MAMAN ne se conjuguera qu’au présent.

Dans chacun de mes gestes, à l’orée de mes doutes….. À la fin comme au commencement; il y a toi…. Il y a eu toi…. Il y aura toi….

Dans le timbre de ma voix; il y a toi…

Dans cette absence de logique qui m’habite parfois, il y a toi…

Au fond de mon regard, cet amour de l’autre, des autres, c’est toi….

Dans ce goût du beau qui me fait garnir les plats de couleurs, d’odeurs, de fleurs, il y a toi…

Dans ce désir profond de changer un tant soi peu le monde afin de le rendre plus beau, il y a toi….

Ne plus chercher au ciel une étoile qui scintille et qui, dans cet hiver déjà gourmand, s’est alitée au firmament…. Simplement écouter ce battement dans ma poitrine qui est aussi le tien.

Apprendre à prendre ! Apprivoiser cet héritage que tu me laisses, la trace de tes pas,  tes doutes,  tes chagrins, tes bonheurs… Devenir meilleure !!! En m’habillant de toi…. Grandir…. pour une deuxième fois !

La douleur m’arrache le cœur… Mais tu es là! Alors je me permets pour un moment, pour un moment seulement…. de lâcher prise et te confier cette peine….

Car MAMAN ne se conjugue qu’au PRÉSENT…

 

 

 

 

 

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