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Chroniques d'une polyscripteuse

~ ou l'écriture en mouvement…

Chroniques d'une polyscripteuse

Archives de catégorie : Humeur

Ferme ta g… si t’as rien à dire…

28 samedi Avr 2018

Posted by Marjo in Humeur, Uncategorized

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Voilà. Un bon samedi matin pluvieux. Pluvieux comme mon humeur. Je n’ai rien à dire alors je me dis que je serai bien mieux de fermer ma g….. Mais y a quand même même des p’tit postillons qui m’irritent la gorge parce qu’ils veulent sortir… Alors permettez-moi de cracher un peu… Mais avec élégance…

Non, je ne parlerai pas de ce voyage de solidarité pour des jeunes de secondaire 5, qui est annulé parce qu’encore une fois, les hommes se parlent à coup de violence plutôt qu’autour d’un café…

Je ne parlerai pas non plus de ces images indécentes de rodéos, qui déferlent sur  nos écrans et qu’on essaye de défendre à coup de poing économique.

D’un bébé tué par sa mère alors que tant de couples n’arrivent pas à procréer ?
Des problèmes de santé mentale, trop souvent laissés sans réponse et qui peuvent mener à des situations dramatiques comme celle-la… Non, je n’en parlerai pas.

Je ne parlerai pas non plus de ces jeunes tués en  pleine fleur de l’âge dans un bête accident d’autobus ou d’un camion fou qui décide de finir sa course en fauchant toutes vies sur un trottoir, là bas tout près, dans la cité voisine…

Je ne parlerai pas  de ces annonces à répétition, des bonbons de toutes les couleurs,  alors que semble-t-il nous ne sommes pas en campagne électorale ? Mais c’est vraiment prendre les gens pour des c… que d’imaginer qu’ils ont si peu de mémoire et ne se souviennent pas du mot : austérité…

Je ne parlerai pas des enfants malades car aucun mot ne peut exprimer la tristesse et l’impuissance  qui s’y attachent.

Je ne parlerai pas non plus de tous ces commentaires atroces qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, trop souvent asociaux, qui se pavanent de isme… racisme, sexisme, terrorisme, chauvinisme, égocentrisme…

Et que dire de la solitude qui, bien qu’elle soit mon amie la plus sincère, me pèse parfois, lorsqu’un samedi matin se fait pluvieux et qu’un café sous la couette à coup d’orteils entremêlés pourrait envahir de soleil un p’tit coup de blues…

Alors permettez-moi d’ouvrir les rideaux et à défaut de parler de me mettre à chanter… Reprendre la guitare et les mots griffonnés sur le coin d’une vieille table… De chanter la vie avec ce qu’elle a de plus beau, la caresse de l’enfant ou celle du vent, la tendresse de l’amie… Les souvenirs bien classés comme une boîte à images dans le fond de mon cœur. Et cette petite flamme qui sommeille et surveille chacun de mes pas. Cette petite flamme qui murmure à mon âme que le soleil reviendra. Parce qu’il y a de ces liens qui ne peuvent pas mourir. Que même s’ils ne sont plus, ces gens que j’aime si fort  existent encore dans le plus profond de mon corps…. Alors à coup de notes et de mots endiablés je me réconcilie avec la vie et le temps d’une chanson ;  je vous souhaite bon samedi.

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Ce matin, je sors du placard…

14 samedi Avr 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Je n’ai jamais trop voulu  parler de mon « problème ». D’abord c’est pas très sexy et les gens te regardent avec des grands yeux, sans trop comprendre, l’air de dire « ça tourne pas rond dans sa tête… » Du moins, c’est la perception que j’en ai.

Pourtant,  une aventure vécue hier soir me pousse à sortir du placard. Si mon témoignage peut aider ne serait-ce qu’une personne, alors ça aura valu la peine de me mettre à nu.

Petite mise en contexte. Je suis une fille qu’on dit courageuse, sûre de moi, indépendante et toujours prête à m’investir et à découvrir le monde. J’ai quitté le nids familial à seize ans tant les fourmis me chatouillaient les jambes pour que j’avance. J’ai parcouru une bonne partie du globe et parfois en solo. Rien n’était à mon épreuve. Que ce soit traverser le plus haut pont suspendu du monde au dessus d’un ravin ou aller à la découverte de l’autre dans n’importe quelle partie du monde.

Mais voilà que tranquillement, comme un voleur qualifié, autour de mes 25 ans, un mal est venu me courtiser et a réussi peu à peu à me griser pour finalement m’envahir complètement. Ce mal, c’est la claustrophobie : « La claustrophobie est la peur des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces et de l’enfermement. » Évidemment, quand on ne le vit pas, ça semble bien anodin. Et pourtant… Je vous raconte deux petites anecdotes du début de cette emprise afin de vous faire comprendre un tant soit peu la patente…

  • Début des années 90, aux Francofolies de Montréal, le premier gros show extérieur est organisé. C’est le Cirque du soleil. J’arrive tôt avec des amis et on se met à placoter. Concentrée je ne me rends pas compte de l’espace qui se rempli autour de moi. Quand je tourne la tête, ce sont des milliers de personnes qui forment un mur humain. Je panique à tel point que les policiers me font évacuer de mains en mains (oui oui, les gens me passaient au dessus de leur têtes) comme dans un show rock. Dès l’année suivante, ils ont instauré des corridors de sécurité car ce soir là, je ne fût pas la seule à sortir de cette manière…
  • Deuxième indice, je visite une cave à vin en France chez des amis de mes parents et d’un seul coup, je dois absolument quitter les lieux, je manque d’air, je vais mourir. Je remonte en courant comme une folle et je m’ouvre le crâne. Bref, l’art de se faire remarquer.

Mais ce qui a réellement commencer à me mettre hors de moi, c’est quand j’ai compris que je me trouvais mille et une raison pour ne plus voyager, pour ne plus prendre l’avion. Pourtant voyager c’est mon troisième poumon. J’en ai hérité de mes parents et je l’ai transmis à ma fille.

Mais je ne voyageais plus. Ce n’était jamais le bon moment, ou encore le manque de sous, bref, je trouvais des réponses qui me permettaient de ne pas mettre mon problème en évidence jusqu’au jour où le besoin de voyager devint plus grand que la honte de n’être plus capable de le faire.

Je revois la déception dans les yeux de mon père quand j’ai essayé d’aborder le sujet avec lui… Il ne pouvait pas comprendre cette bibitte qui me rongeait par dedans…

Alors je me suis fâchée contre moi-même et j’ai essayé tout ce que je pouvais pour casser cette cochonnerie qui m’envahissait. Comme c’était psychologique et pas physique, ça ne pouvait pas être une « vraie » maladie et je pouvais donc m’en débarrasser. Bien naïve ou bien prétentieuse la fille… Bref j’ai fait de la désensibilisation, de l’hypnose, du yoga, de la visualisation « name it... » et …… RIEN n’a fonctionné.

À court d’argument, mais avec ce besoin réel de reprendre le contrôle  de ma vie, je suis allée voir un psychiatre. Je lui ai demandé de me zombifier du décollage à l’atterrissage, ce qu’il a fait. Depuis j’ai recommencé à voyager et oui, je me drogue, quelques jours avant de partir. Ce n’est surement pas LA solution, mais dans mon cas, ça m’a réouvert les portes du monde…  Parce que dans un avion, vous savez, y a pas grande porte de sortie…

Mais ce long long préambule m’amène à vous raconter une aventure vécue hier soir. Je devais passer une imagerie par résonance magnétique (IRM) de la tête. Tous les claustrophobes du monde vous diront que ça se trouve pas mal dans le top 10 des lieux à éviter.

Ça fait donc une semaine que je dors mal parce que oui, je ne vous ai pas dis, mais quand on est claustro, on adore se faire des scénarios et commencer à angoisser sur le moment à venir bien avant qu’il n’arrive. Dès que tu mentionnes claustrophobe à un doc, il te prescrit des calmants avant la dite IRM mais je savais que ça ne servirait à rien. Ce n’est pas le premier examen de ce genre pour moi. Néanmoins, en bon petit soldat, je prends la pilule plutôt que ma « drogue d’avion » qui est un peu disons « carabinée »…

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C’est le soir, très peu de monde à l’hôpital. La technicienne vient me chercher. Elle est seule pour l’examen. On essaye, le casque, elle me recule au centre de la bébelle, une fois, deux fois, trois fois, pas capable, je panique…. Elle me demande alors qui est la personne qui attend de l’autre côté. Parce qu’il faut dire que lorsqu’on prend un calmant avant un examen on ne peut pas conduire… Elle me rassure, me dit que des milliers de gens sont comme moi et qu’on va y arriver ensemble…

Elle donne une permission exceptionnelle à l’ami très cher qui m’accompagne de rester avec moi, de me tenir le bout des doigts (C’est ce qui sort de la machine, le bout des doigts…) et la jambe. De cette façon, je sais que j’ai une porte de sortie. Je sais que si je vis une crise de panique, il va me sortir de là et comme une grande, je reste une demi-heure dans le monstre afin de faire l’examen.

Ce matin, je veux remercier cet ami très cher qui est toujours là pour moi  et cette jeune technicienne qui a un peu tordu les règles afin que l’examen se passe bien.

Amis claustrophobes, Si vous avez ce type de test  à passer, de grâce, demandez à votre docteur de permettre l’accompagnement d’une personne de confiance et vous vous assurerez ainsi une porte de sortie et quelques cauchemars en moins.

 

 

Honte à toi WM !

31 samedi Mar 2018

Posted by Marjo in Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Depuis plusieurs années déjà, je minimise mes visites chez toi, tout au plus une fois ou deux par année, quand il y a nécessité. En effet, à la suite d’un reportage très troublant sur les enfants travailleurs au Bangladesh et à défaut d’avoir plusieurs armes à ma disposition pour combattre tes mauvaises actions, j’ai choisi de te bouder.

Mais cela ouvre aussi un autre débat. Ce n’est pas noir ou blanc. Même lorsque l’on achète dans un « Dollo » de ce monde des articles à petits prix, on se demande si on doit continuer à encourager cette pratique et donc prendre ces objets réalisés à salaires dérisoires ou si on doit complètement arrêter de les acheter, ce qui équivaut à plus de salaire du tout pour ces gens à l’autre bout du monde… Mais c’est un autre débat…

Aujourd’hui, je suis scandalisée par ton action locale. Non seulement ta réputation de citoyen corporatif laissait déjà bien à désirer sur l’échelle planétaire, mais voilà que tu oses attaquer les plus fragiles de notre société en leur enlevant leur bien le plus précieux, que toi-même tu leur avais donné :  le sourire…

sourire

Mais comment oses-tu accoler un soleil à ton logo alors que tu éteins tes propres soleils ? Tes employés dits « normaux » pourraient dire haut et fort à la caméra, s’ils n’avaient peur aussi de tes représailles, à quel point ces travailleurs et travailleuses t’étaient dévoués. À quel point pour eux, quelque soit la tâche, petite ou grande, qui leur était confiée, elle était accomplie avec passion, rigueur et bonne humeur. Certains  de ces soleils étaient là depuis près de vingt ans. Jamais tu ne trouveras employés plus loyaux. De plus, parlons « business », tu veux bien ? Toi tu aimes ça parler « business » …  Grâce au programme d’intégration au travail, ces fidèles employés te coûtaient des « peanuts » Et toi tu aimes ça WM des peanuts n’est-ce pas ? Vu que c’est ce que tu payes tes fournisseurs aux quatre coins du globe…..

En plus, ce programme t’a permis de redorer ton image, ce qui en marketing, est le nerf de la guerre… surtout quand on a une grosse pente à remonter comme c’était ton cas. Mai tu sais quoi ? Ce qui me redonne le sourire ce matin, c’est que je sais au plus profond de mon cœur que tous ces soleils que tu as éteints, vont aller très vite briller ailleurs. Je sais que le seul perdant dans toute cette aventure, ben ça sera toi. Plusieurs personnes qui comme moi te boudaient déjà, vont se mettre à te boycotter.  Et au cas où tu saisisses mal la définition d’un boycott, la voici : Cessation volontaire de toute relation avec un individu, un groupe, un pays et refus des biens qu’il met en circulation.

Alors tu peux continuer d’appeler tes employés : tes associés…

Tu peux continuer de leur imposer un chant de rassemblement chaque matin afin qu’ils aient ton nom tatoué au coeur.

Tu peux t’associer à des causes comme « enfant-soleil » afin d’essayer de redorer ton image.

Pour moi aujourd’hui c’est TERMINÉ ! WM tu n’existes plus !

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Je m’appelle Arnaud…

24 samedi Mar 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, politique, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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Arnaud

Je m’appelle Arnaud, j’ai 44 ans.

Je suis lieutenant-colonel dans l’armée française et j’en suis très fier. Mes amis vous diraient sans doute que je suis une « machine » comme vous dites par chez vous. Dans le sens d’un gars solide, toujours premier à la course, grand sportif.

Dans quelques semaines je vais me marier avec ma très chère Marielle. En fait, nous avons déjà célébré notre union civile mais souhaitons cette fois-ci le faire devant Dieu, sous la bonne gouverne du Père Jean-Baptiste.

J’ai été major de ma promotion à l’école des officiers. En fait, si vous l’ignorez,  le major de promotion est celui qui arrive premier. Mais je ne le crie pas sous tous les toits, ce n’est qu’un rang. Ce qui importe c’est ce qu’on fait ensuite avec le grade qui nous est confié.

Mon parcours m’a amené à me battre en Irak. J’ai aussi durant quelques années été à la garde au Palais de l’Élysée et donc à protéger notre Président. Mais depuis 2017, j’ai rejoint la gendarmerie de l’Aude.

Hier soir ma vie a basculé. C’est ironique car en décembre dernier j’ai pris les commandes d’un exercice d’attentat en supermarché qui cette fois là s’était bien terminé. Bref, hier soir ma vie a basculé.

Au « Super U » de Trèbes, banlieue modeste de Carcassonne, la folie meurtrière est entrée et a pris la vie de quatre personnes. Je ne nommerai pas l’assaillant, il ne mérite aucunement qu’on se souvienne de son nom. J’aurais voulu les sauver tous mais je n’ai pas pu… J’ai quand même réussi à me substituer aux otages restants et en aucun cas je ne regrette mon geste.

Au fond de moi, j’ai su que je ne reverrai pas ma douce Marielle. J’ai compris que ma vie s’arrêterait ici, à la merci d’une folie meurtrière.

J’entends déjà les commentaires, les ovations. Le Président Macron dira surement : «le courage, le sang-froid et l’abnégation exceptionnels… Au cœur de l’action, le lieutenant-colonel Beltrame a illustré les vertus militaires d’une manière éclatante, qui mérite respect et admiration de la nation tout entière»,

j’entends mon frère Cédric, ah mon frère, tu vas me manquer. Je te confie notre mère et ma douce Marielle. Bref, j’e t’entends déjà crier haut et fort : « Je pense que ce qu’il a fait va au-delà de l’engagement de son métier. Il est parti en héros. Il a donné sa vie pour un inconnu, il savait qu’il n’avait pratiquement aucune chance. Il a quand même été très conscient de ce qu’il faisait, il a gardé ses réflexes, notamment en laissant allumé son téléphone. (…) Si on ne le qualifie pas de héros je sais pas ce qu’il faut faire pour être un héros. Il n’a pas hésité une seconde, il a fait ce qu’il fallait. Grâce à lui, on a sauvé de très nombreuses vies. »

Mais au bout de la vie, il n’y a qu’une maman pour si bien connaître son fils. Maman tu leur diras : « Il me dirait : ‘Je fais mon travail maman, c’est tout.’ Cela fait partie de sa façon d’être. » Et tu auras raison. Oui, maman, j’ai fait mon travail…

Je suis triste de partir aujourd’hui, mais surtout triste de l’absence de raison de ce départ. La folie terroriste ne repose sur rien. Amis n’ayez pas peur car c’est ce que le terrorisme souhaite laisser comme trace derrière lui; la peur. Je vous aime, j’aime ma France et nos enfants doivent continuer de courir dans les parcs sans avoir la peur au ventre. J’ai juste le goût de vous dire de vous aimer encore plus fort.

C’est l’amour au poing que je vous quitte aujourd’hui et je souhaite que le sourire continue d’être notre arme la plus massive.

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Ce chemin…

17 samedi Mar 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, Uncategorized

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Depuis aussi longtemps que je me souvienne il y a ce chemin…  Ce chemin qui revient me hanter et s’ouvrir devant moi comme une question sans réponse…  Comme un éternel « suis-je sur le bon X  » ? Comme si la vie qui va beaucoup trop vite me rappelait l’urgence de vivre… Et d’y donner un sens…

L’urgence de remettre le focus là où il est important. Retrouver cet état d’essentiel, ce sentiment du devoir accompli quand on se couche le soir et qu’on a l’impression, un tant soit peu, d’avoir changé le monde…

Les enfants sont merveilleux pour ça, quand ils sont petits, le moindre de nos gestes devient cet état d’essentiel qui change un tout petit bout de vie. Puis ils grandissent. Que reste-t-il ? Un travail qui parfois peut paraître si …. désuet ? Non, je ne sauve pas des vies, je n’empêche pas des exécutions, je ne nourris pas des affamés…

Alors la vie s’écoule, ou plutôt coule, à vitesse grand V, entre boulot et dodo, entre ardeur et humeur… Les gens qu’on aime nous quittent… Comme ça, sans prévenir et nous laissent devant cet éternel chemin…

Alors j’ajoute des tâches au bout de mes dix doigts. Toujours plus, à droite, à gauche, afin de tenter de combler ce devoir d’essentiel, mais on ne troque pas la quantité pour l’essence. Donc ce chemin revient me hanter et je suis juste… Un peu plus fatiguée…

Si comme moi vous n’avez pas hérité du sens de l’orientation, alors vous savez qu’il est parfois difficile de choisir son chemin…

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Ode au temps qui passe…

04 dimanche Mar 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, puisqu'il faut en parler, Uncategorized

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tempsquipasseOh toi, le temps qui passe….

Tu rigoles dans ton coin… Tu nous vois tous courir après toi, comme si tu étais un but, un objectif… Plus on court et plus tu fuis…

Comme une belle fille restée chaste devant la meute en rut de ces humains en manque de…. Temps ? Mais ce n’est pas tant toi, temps, qui nous manque, c’est la caresse qu’on oublie de te faire au passage…

Alors on s’invente des temps d’arrêt, au lieu de simplement te prendre par la main et donc; de prendre le temps, de prendre SON temps…

Le plus insidieux de tous ces temps inventés de toutes pièces afin sans doute, de nous déculpabiliser, nous, adultes censés, est le temps de qualité.

Ah il me fait bien rire celui-là. Toi aussi  tu dois bien sourire en coin lorsque tu nous vois ainsi faire des pieds et des mains pour te dompter, te rendre beau, profond, différent…. de qualité…. alors que tu sais très bien du haut de ta rondeur, qu’on aura beau te presser, te brasser, te planifier, parfois te maudire ou encore te désirer, tu resteras toujours ce courant qui nous accompagne et que nous avons intérêt à prendre comme allié. Car la nage à contre-courant trop longtemps, ça use….

Alors ce temps de qualité ? Une méga organisation avec les enfants afin que l’espace d’une semaine ils vivent tant d’activités folles près de leurs parents, pour emmagasiner ce temps que les parents n’auront plus le reste de l’année? Mais les enfants, ils ont compris eux qu’on ne te dompte pas. On ne peut que t’apprivoiser, apprendre à vivre avec toi.  Et ces sourires, ces caresses, ces peines, cette vie partagée… Ils la veulent toute l’année… Il n’y a pas de petits et de grands moments, il n’y a que toi… le temps…

Ces parenthèses entre amoureux, que tu nous offres parfois en grand Seigneur sont aussi précieuses qu’un souffle de Licorne dans une forêt enchantée, mais elles ne durent qu’un moment de toi…. le Temps… Mon temps…..

Alors dès aujourd’hui je redeviens cette enfant qui tente de te cueillir une seconde à la fois… J’ai le cœur bien ouvert alors apprends-moi à danser ce tango avec toi…

« C’est le jouir non le posséder qui nous rend heureux…  » de Montaigne.

Les petits pieds….

27 samedi Jan 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, Uncategorized

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pieds

Les petits pieds…. Y a eut les siens, puis les miens, puis les tiens. Y aura les autres… Les petits pieds… C’est fascinant ! Dix orteils ouverts sur le monde comme une promesse de vie. Tant de petits sillons déjà tatoués à l’empreinte de ce qui deviendra un chemin. De ce qui deviendra : ton chemin…

Tout plein de carrefours pour les petits pieds qui les dirigent parfois à droite, parfois à gauche. Sur les pointes ou les talons, en mode course ou décision. Le pied à terre, figé dans le temps. En saut rageur, quand les petits pieds deviennent colère, quand les petits pieds deviennent tourment…

Les petits pieds croisés exprimant la gène devant l’immensité; ou les petits pieds palmés d’un enfant différent…

Les petits pieds qui sautent de flaque en flaque quand le bonheur n’est encore qu’un moment… Et que seul compte l’instant présent.

Et puis un jour les petits pieds deviennent grands. Avec leur lot de marques imprimées par le temps. Ils se font moins rapides mais tout aussi charmants. Si habitués de valser, comme un vieux couple ils gravissent le vent.

Parfois j’ai juste le goût que nos petits pieds se rencontrent et qu’ils parcourent ensemble le chemin de demain.

 

Pouvoir Pouvoir quand tu me tiens…

20 samedi Jan 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, politique, Uncategorized

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pouvoir

Qu’il est drôle et parfois insidieux ce pouvoir qui souvent peut monter à la tête comme une gorgée trop rapidement engloutie de café glacé…

Cette ascendance sur les autres que nous pouvons avoir, à tour de rôle dans notre vie. Que ce soit le pouvoir politique, parental, hiérarchique, artistique….

Bref c’est fascinant de constater à quel point plus le pouvoir est petit souvent et plus l’ego est grand. Il y a des gens excessivement dévoués et à l’écoute des autres qui vont se servir de ce pouvoir pour se remettre en question, prendre ce qu’il y a de meilleur autour d’eux et faire de grandes réalisations. Leur « pouvoir » en devient un d’actions à portée collective. Ce sont les « grands » de notre monde.

Et puis il y en a d’autres, plus « petits », qui à peine le pouvoir goûté, oublient leur motivation première, croient instantanément qu’ils ont la science infuse qui leur coule dans les veines et que, tout à coup, ils n’ont plus besoin de personne puisqu’ILS savent tout… Ils sont le pouvoir, si petit soit-il… Et ne se nourrissent que d’ambition…

Je ne suis pas une grande fan de Céline Dion, mais elle m’impressionne chaque fois que je l’entends parler au monde, à son monde…. C’est certainement une des plus grandes artistes de tous les temps et pourtant, son « pouvoir » ne lui monte pas à la tête…

Attention, si la tête devient trop grosse, le chapeau ne peut plus se porter ….

 

 

Je ne voulais pas en parler mais….

13 samedi Jan 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, politique, Uncategorized

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Non non non et non !!!

Comment rester de bois ou de glace face aux propos du président de notre beau et grand voisin d’Amérique ? Cette semaine j’ai eu envie de me cacher sous un oreiller pour éviter cette honte qui me remonte jusqu’aux cheveux quand j’entends les paroles de plus en plus dangereuses, méchantes, arrogantes et vides de sens de cet homme qui est néanmoins à la tête de ce magnifique coin de planète… ET notre voisin !

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Mon dieu, si vous m’entendez, éloignez-le du bouton rouge car je le crois assez fou pour tenter l’expérience…  Je le crois assez fou pour mesurer l’étendue de sa virilité, de son pouvoir, de son ascension sur les autres, par ce petit geste symbolique de roi du monde.  Après avoir joué du coq avec son opposant de la Corée Nord, le voici qui dénigre des peuples dont certains ont participé activement à la Liberté de son propre pays.  Moi qui suis profondément en faveur de l’ouverture des frontières (le tout balisé de façon intelligente et responsable bien sûr), il me donne le goût d’ériger un mur… oui un grand grand MUR entre lui et ….  le reste de l’humanité! afin que ses cris se perdent en un simple murmure…

L’Histoire retiendra des présidents américains (et des autres), des citations, des actions, qui viennent teinter leur époque. Je me suis donc amusée à faire une petite recherche qui dépeint quelque peu certains présidents au fil  du temps…Voilà sans doute des exemples de ce que l’on pourra lire et du « decrescendo » des dernières décennies… Et lorsqu’on s’arrête sur les citations du président actuel, on ne peut que se dire : moi je m’ennuie des Lincoln, Washington, Roosevelt, Obama et Kennedy de ce monde et vous ? J’ai mal à mon Amérique…

– « Un pouvoir arbitraire est très facilement établi sur les ruines d’une liberté malmenée par le désordre. » Georges Washington (1789 – 1797)

– « Les faits sont rebelles ; et quels que soient nos souhaits, nos désirs ou nos passions, ils ne pourront pas altérer un état de fait. » John Adams (1797 – 1801)

– « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » Abraham Lincoln (1861 – 1865)

– « Je ne connais pas de meilleure méthode pour faire annuler les mauvaises lois que de les mettre rigoureusement à exécution. » Ulysse S.Grant (1869 – 1877)

– « Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi refréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font. »
 Theodore Roosevelt (1901 – 1909)

– « Le devoir des grands États est de servir et non de dominer le monde. »
Harry Truman (1945 – 1953)

– « Le problème, en matière de défense, est de savoir jusqu’où vous pouvez aller sans détruire de l’intérieur ce que vous vous efforcez de défendre de l’extérieur. »
Dwight Eisenhower (1953 – 1961)

– « L’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité. »
John Fitzgerald Kennedy (1961 – 1963)

– « La manière dont le gouvernement voit l’économie peut être résumée en quelques courtes phrases: si ça bouge, taxez-le; si ça continue à bouger, imposez-lui une réglementation; si ça s’arrête de bouger, donnez-lui des subventions. »
Ronald Reagan (1981 – 1989)

– « Nous ne pouvons construire notre propre avenir sans aider les autres à construire le leur. »
Bill Clinton (1993 – 2001)

-« Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples – du moment que ce serait moi le dictateur. »
Georges W. Bush (2001-2009)

– « L’audace de l’espoir. Voilà le meilleur de l’esprit américain; avoir l’audace de croire, malgré toutes les indications contraires, que nous pouvions restaurer un sens de la communauté au sein d’une nation déchirée; l’audace de croire que malgré des revers personnels, la perte d’un emploi, un malade dans la famille ou une famille empêtrée dans la pauvreté, nous avions quelque emprise, et par conséquent une responsabilité sur notre propre destin. »
Barack Obama (2009-2017)

Et on retiendra du  président Donald duck heu Trump (2017-…)

 » Les pays de merde... »

« Je serai le meilleur président pour l’emploi que Dieu ait jamais créé. »

« Obama « est le fondateur de Daech ». Et le « cofondateur est Hillary Clinton la crapule ».

« Je vais construire un grand mur – et personne ne sait construire des murs mieux que moi, croyez-moi – et je vais le faire de manière très économique. Je vais construire un grand, grand mur à la frontière et je vais faire payer sa construction au Mexique. »

« Mes doigts sont beaux et longs, comme le sont, il est bien connu, différentes autres parties de mon corps. »

« Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ? »

« Il doit y avoir une certaine forme de punition » (pour les femmes qui veulent se faire avorter).

« Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre l’industrie américaine non-compétitive. »

 «Bonne année à tous, y compris mes nombreux ennemis et tous ceux qui ont essayé de me battre et qui ont échoué si misérablement qu’ils ne savent plus quoi faire. Amour!» 

« Une partie de ma beauté, c’est que je suis riche. »

Résolutions ? Nannnnn… Action !

01 lundi Jan 2018

Posted by Marjo in Divers, Humeur, Uncategorized

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2018Parce qu’elles sont pernicieuses, nocives, coquines et plus souvent qu’autrement irréalistes, je jette au feu toutes résolutions ou promesses que j’aurais souhaité faire aux autres ou à moi-même pour 2018!!!

WOW! Mais ça fait du bien. ha! ha! ha! Je vous « emmerde » dames résolutions! Avec vos allures de « je sais tout » et de « je suis meilleure que toi », je vous tourne le dos! Vous voilà bien désabusées, seules sur votre chemin parsemé de bonnes intentions!!!

J’ai une sainte horreur des promesses… Quelles qu’elles soient. Qui a le contrôle sur ses promesses? Personne. Parce que tant de facteurs étrangers à soi ou son désir d’accomplissement entrent en ligne…. J’ai horreur des promesses, parce que lorsque je promets je m’attends à réaliser ce que je promets…. Et Oh gare à la culpabilité si cela devient mission impossible.

J’ai horreur des promesses parce que si quelqu’un s’engage envers moi j’y crois mordicus et je ne peux qu’être déçue… Car l’attente, grande amie des promesses me rappelle à l’ordre plus souvent qu’autrement! Bref, au diable toutes les résolutions et promesses de ce monde et passons au mode ACTION!

Tout comme côte à côte les mots forment une valse ou un tango, un amour ou une dérision, l’action se bâtit à la couleur de son intention.

Un petit pas à la fois, dans des chemins tortueux, décorés de doutes et d’obstacles. Un petit gain ici, une amélioration là… Tiens le croisement environnement, développement durable, exercices, saines habitudes de vie , etc…Et voici l’amitié, l’amour, l’engagement, le travail….. Tant de croisements, tant de chemins…. Et le seul moteur utilisé devient celui du : je fais ce que je peux et ce que je peux je le fais bien, avec tout mon cœur, mes forces, mes faiblesses….. Ma fragilité….. Et ce « faire se peut » devient l’action. Le jour après jour. La vie… Ma vie…. Orpheline certes, mais oh combien remplie de cet héritage de racines, de droit chemin, mais aussi d’erreurs à ne pas répéter.

Alors au diable les résolutions et bonjour 2018!

J’emprunterai tes chemins un petit pas à la fois et j’y tracerai des petits bouts de bien dans le sillon de ton année… Mais sans promesses et sans résolutions…. À petits pas, en tâtonnant, mais droit devant !

Bonne année !

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