Terre-mère Gaïa ou l’appel des racines…

racines

Depuis plus longtemps que les souvenirs me le transmettent, je parcours tes courbes  infinies, d’un océan à l’autre. Depuis bien assez de temps pour savoir assurément que je suis fille du soleil, de la mer, des montagnes…

Mes premiers baisers furent volés à ton coin de terre rouge et aride de Provence, parfumés de thym et de lavande… Ton Afrique je l’ai caressée, comme un trésor précieux, d’un regard parfois voilé mais oh combien admiré… Que dire de ces pays latins qui savent si bien mélanger sons et couleurs et qui ont su apaiser mon humeur…

Océans à tout vents… Combien de vagues gonflées de soleil ont buriné mon visage à coup de va-et-vient, tel le jeu de séduction maladroit d’un tout premier amour…

Peu importe où dans le monde, sous les rayons ardents de ton soleil le plus intense, je redeviens cette « hija del sol » comme m’ont baptisée il y a plus de vingt ans mes amis d’un monde lointain…

Et pourtant, même si j’ai été infidèle tant de fois à cet Alma mater de froid intense qui est la mienne, j’y reviens sans cesse… Comme si les racines de mon pays de blanche horizon n’avaient d’égal en moi que de courtes évasions. Comme si ce coin de pays légué par mon père avait en lui ce pouvoir de l’aimant qui constamment me ramène à lui. Amour-passion qui parfois  déraisonne quand les degrés déréglés empêchent toute expression sur les traits de visage des habitants du Nord…

Mais quand je tourne la tête et que mon regard croise l’échine blanche de ton étendue, même si je suis fille du soleil et me sens imposteure dans cet ailleurs qui est le mien, je ne peux que m’incliner devant l’immensité de ta beauté.

Terre-mère Gaïa ou l’appel des racines…

Résolutions ? Nannnnn… Action !

2018Parce qu’elles sont pernicieuses, nocives, coquines et plus souvent qu’autrement irréalistes, je jette au feu toutes résolutions ou promesses que j’aurais souhaité faire aux autres ou à moi-même pour 2018!!!

WOW! Mais ça fait du bien. ha! ha! ha! Je vous « emmerde » dames résolutions! Avec vos allures de « je sais tout » et de « je suis meilleure que toi », je vous tourne le dos! Vous voilà bien désabusées, seules sur votre chemin parsemé de bonnes intentions!!!

J’ai une sainte horreur des promesses… Quelles qu’elles soient. Qui a le contrôle sur ses promesses? Personne. Parce que tant de facteurs étrangers à soi ou son désir d’accomplissement entrent en ligne…. J’ai horreur des promesses, parce que lorsque je promets je m’attends à réaliser ce que je promets…. Et Oh gare à la culpabilité si cela devient mission impossible.

J’ai horreur des promesses parce que si quelqu’un s’engage envers moi j’y crois mordicus et je ne peux qu’être déçue… Car l’attente, grande amie des promesses me rappelle à l’ordre plus souvent qu’autrement! Bref, au diable toutes les résolutions et promesses de ce monde et passons au mode ACTION!

Tout comme côte à côte les mots forment une valse ou un tango, un amour ou une dérision, l’action se bâtit à la couleur de son intention.

Un petit pas à la fois, dans des chemins tortueux, décorés de doutes et d’obstacles. Un petit gain ici, une amélioration là… Tiens le croisement environnement, développement durable, exercices, saines habitudes de vie , etc…Et voici l’amitié, l’amour, l’engagement, le travail….. Tant de croisements, tant de chemins…. Et le seul moteur utilisé devient celui du : je fais ce que je peux et ce que je peux je le fais bien, avec tout mon cœur, mes forces, mes faiblesses….. Ma fragilité….. Et ce « faire se peut » devient l’action. Le jour après jour. La vie… Ma vie…. Orpheline certes, mais oh combien remplie de cet héritage de racines, de droit chemin, mais aussi d’erreurs à ne pas répéter.

Alors au diable les résolutions et bonjour 2018!

J’emprunterai tes chemins un petit pas à la fois et j’y tracerai des petits bouts de bien dans le sillon de ton année… Mais sans promesses et sans résolutions…. À petits pas, en tâtonnant, mais droit devant !

Bonne année !

En amont des réseaux sociaux ? La démarche…

demarche

J’adore cette photo.

1) Parce que depuis 40 ans j’adore les « converses » et ce, sans vouloir faire de publicité gratuite à une méga entreprise qui n’a pas besoin de moi,

2) Parce qu’elle symbolise pour moi clairement deux aspects :
– Sortir du lot et avoir une démarche.

Trop souvent aujourd’hui on voit les entrepreneurs, politiciens, artistes; petits ou grands, se jeter de plein pied dans cette faune de réseaux sociaux sans avoir la moindre stratégie ou démarche et pire encore, sans en connaitre les dessous, les forces, les pièges.

Ou encore, on entend le discours inverse, dominé par une peur et une méconnaissance des outils qui engendrent un : « je n’ai pas besoin  de ça… » C’est une perte de temps et d’argent »…

Et bien messieurs-dames, détrompez-vous!

Non seulement les réseaux sociaux peuvent devenir des outils très puissants de vente, de fidélisation, de publicité à de très petits coûts, en plus il existe maintenant des outils puissants pour mesurer le tout pour les amateurs de chiffres.

Vous n’avez pas besoin pour cela de devenir un expert de tel ou tel réseau, mais vous devez, sans aucun doute, définir vos besoins et le cas échéant vous faire accompagner dans une stratégie de réseaux sociaux. C’est à ce moment que vos efforts se traduiront en gestes concrets de réussite pour votre entreprise.

Alors surtout, avant de plonger, apprenez un tant soi peu à nager. Définissez-vos besoins et équipez-vous des meilleurs outils pour VOTRE démarche web. Une fois votre communauté virtuelle créée, et ce, peu importe les outils que vous aurez privilégiés selon VOS besoins, il vous faudra l’animer (cette communauté virtuelle) en harmonie avec votre stratégie. Que vous deveniez autonome et le fassiez vous-même ou que vous décidiez de confier ce dossier à l’extérieur, ne quittez jamais de vue votre objectif, votre destination et prenez le pouls régulièrement de votre démarche à l’aide d’outils de statistiques.

Vous verrez, non seulement les réseaux sociaux sont indolores lorsqu’ils sont bien utilisés, mais vous vous rendrez compte assez vite de leur RÉELLE portée sur la vente de vos produits ou services et la réputation de votre entreprise.

Soyez courageux et si ce n’est déjà fait, jetez l’ancre le temps de faire  le plan de match et … larguez les amarres dans le monde virtuel !

l’ABC des médias sociaux

RS

Mais qu’on foute la paix aux mots !

Et qu’on s’attaque donc aux MAUX….

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L’actualité grafigne mon échine comme un amant trop longtemps endormi…

Comme si en rayant du dictionnaire un mot, son sens profond pouvait s’envoler  avec lui. Ce serait bien pratique,  avouez-le,  de faire disparaître tous les dictateurs, voleurs, violeurs, abuseurs de ce monde……. Comme si d’un coup de rature l’Histoire portée par les mots pouvait s’endormir comme….  comme un amant à bout de grafignes

Quand les solidaires se battent contre un patrimoine riche de sens au plus profond de sa consistance…

Quand on souhaite enlever au mot mère le symbole aussi profond qu’indéniable de source de vie parce que nous accueillons la différence…

Moi je dis non… moi je crie NON !!! Porteurs d’Histoire et de nos histoires prenons soin de nos mots… Et qu’on leur foute la paix !

Toi, toi qui veux refaire le monde à coup de modification sémantique. Tends ta main à l’oppressé, tends ton cœur à l’enfant, pose des gestes…. Combats les maux !

À coup de plaie, à coup d’espoir…. Changer mon monde, changer le monde un mot à la fois. Substance, différence, allégeance ? Mais aucune arrogance…. Que je vous aime fidèles complices. Même quand par vice vous écourtez mes nuits, en dansant dans ma tête au gré de votre fête. Que je vous aime fidèles complices…. Même quand la simple idée de vous prononcer; me mortifie le cœur autant que cela se puisse.

Amis…. Ainsi soit-il !

 

Ces drôles de petites bêtes…

hormones

Connaissez-vous les hormones ?

Ces drôles de petites bêtes qui dès l’adolescence nous titillent l’humeur, le désir et parfois remettent en cause notre gros bon sens le temps d’une extase ou d’un soupir ? Très souvent amies ou complices elles arrivent aussi sournoisement le temps d’une larme ou d’un sourire…

Ah mesdames…. Nous avons notre lot d’hormones, à tous les stades de notre vie. Les mamans, rappelez-vous cet attachement extraordinaire et difficile à comprendre pour ces messieurs; au petit humain grandissant au creux de vos 30 ans…

Évidemment que je m’intéresse aux hormones puisqu’elles ont une fonction de communication. Oui oui, communication. Elles communiquent un état et peuvent modifier un comportement. Elles sont des messagères. Bien sûr nous sommes des êtres évolué-e-s  et dotés d’une intelligence hors du commun du règne animal … (dit-elle en italique….)  Alors nous arrivons, la plupart du temps à prendre sur soi et endormir ces petites bêtes là qui ne demandent qu’à s’exprimer…

Bien sûr aussi elles nous rendent la vie dure… Rappelez-vous vos treize ans et ces états d’âme heu… surprenants…

Mais moi je ne me passerai pas de ces petites cocottes qui pigmentent mon parcours de vie. Je suis plutôt devenue, au fil des ans, dompteuse d’hormones… Je leur ai appris à être discrètes quand l’espace-temps est mal choisi et je les fait danser quand je retrouve ce besoin viscéral de me sentir vivante autrement qu’intellectuellement.

Tous les sportifs vous diront que l’endorphine est leur meilleure amie… amour… amante…

C’est également une hormone, l’ocytocine, qui favorise l’empathie. Alors sans elle le monde serait beaucoup moins joli…

En ce samedi, faites les valser ces héroïnes… Et devenez, l’espace d’un petit moment, hormonioman ou hormoniowoman  des hormones du bonheur…

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Le retour d’une « polyscripteuse »

Après deux ans de tourbillons, de pause ou de pose; bref de tranches de vie…. qui ont aspiré mon goût d’écrire mais non celui de l’action, me revoici au diapason.

ecrire

Orpheline certes, mais remplie de mots pour exprimer parfois le mépris ou l’indignation, pour questionner le futile ou l’aberration, pour dessiner l’amour ou vivre la passion.

Je reprends la plume hebdomadaire et la laisserai flotter, au gré de l’actualité.

Tout doucement je l’entrouvre cette porte des possibles..

Tout doucement je l’entrouvre….

Alors si comme moi tu caresses l’équité;
Si ton cœur te fait mal à la moindre injustice;
Tu t’émerveilles encore d’un soleil au solstice;
de la paume d’une main sur ta joue immobile;

Si tu as le goût de vivre l’ailleurs l’espace d’une lecture…

Rejoins-moi j’y serai.
Rejoins-moi je t’attends.

Et si nous communiquions… afin de cesser d’être cynique….

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La communication ?

Mettre en relation. Émettre, recevoir… Se créer des codes afin de bâtir ensemble un message. Je transmets, tu reçois, elle transmet; nous recevons.

Et si le cynisme politique vécu un peu partout sur la planète venait principalement du fait que la communication est devenue, un transmetteur, un émetteur, un message où il y a bien peu de place à l’autre. L’autre, qui a aussi quelque chose à dire, qui écoute, qui prend note, qui subit parfois, mais qui ne s’exprime pas ou du moins, qui cherche le canal de communication pour envoyer son message. À cette époque où l’information voyage si vite, la communication se perd…

Au Québec, on a ces dernières années supprimé plusieurs canaux de communication, des tables de réflexion et d’action, en donnant plus de pouvoir au gouvernement de proximité, les mairies, les MRC.

Je ne porterai pas ici de jugement de valeur sur cette question de pouvoir, mais plutôt sur comment rendre ce fait établit bénéfique pour les citoyens. J’habite Trois-Rivières, une ville de près de 135 000 habitants. Ça en fait des messages potentiels à écouter, à capter, des réalités et des besoins différents, des idées de développement, de la richesse cognitive… Encore faut-il mettre en place des lieux d’échanges.

En ce début d’année, j’ai capté un message  qui m’a redonné le goût à la politique. La politique au sens noble du mot : celui de civilité ou Politikos, qui indique  le cadre général d’une société organisée et développée. Le choix d’une structure de fonctionnement, de partage d’idées, le fait  d’élire des hommes et femmes afin qu’ils nous représentent et défendent nos intérêts et tout ça, pour le bien commun en respect des droits collectifs et individuels. Wow tout un contrat !

Je connaissais déjà un peu l’homme derrière le candidat, mais je me suis mise à l’écouter, à échanger avec lui  et j’ai retrouvé ce sourire, cette flamme politique, ce besoin de changer un tant soit peu le monde que j’ai toujours eu en moi, car j’ai su qu’avec lui c’était possible. Comprenez bien le message ici, Jean-François Aubin n’est pas un sauveur, non, c’est un rassembleur. Il a cette capacité de s’entourer, d’écouter, de se remettre en question lorsque c’est nécessaire, de prendre autour de lui ce qu’il y a de bon dans les autres afin de devenir plus fort, plus juste.  Il a des valeurs profondes d’équité et de justice sociale. Il est aussi ce visionnaire qui souhaite que Trois-Rivières rayonne d’innovation, de qualité de vie, d’actions posées en accord avec un développement durable. C’est un développeur qui connait aussi bien la sphère économique que sociale.

Au cours des mois à venir, plusieurs espaces de communication seront mis de l’avant afin que tous puissent venir échanger avec lui. L’écouter, certes, mais aussi partager leurs préoccupations, leurs priorités, leur désir de changement, leurs besoins, leur réalité.

Parce que je crois fermement aujourd’hui que c’est possible, bâtissons ensemble une ville à notre image et que la belle Trifluvienne plus que jamais devienne notre fierté. J’appuie Jean-François Aubin.

De retour ? mes mots….

ecrireÀ écrire tant de discours et de communiqués,
d’ordres du jour ou de publicités….

Souvent j’ai l’impression que ce goût viscéral qui me mord la poitrine depuis l’aube de mon temps; a pris la clef des champs..

Et pourtant!

Pourtant cet unique grand amour revient toujours me voir.

A coup de plaie, à coup d’espoir…. Changer mon monde, changer le monde un mot à la fois. Substance, différence, allégeance ? Mais aucune arrogance…. Que je vous aime fidèles complices. Même quand par vice vous écourtez mes nuits, en dansant dans ma tête au gré de votre fête. Que je vous aime fidèles complices…. Même quand la simple idée de vous prononcer; me mortifie le cœur autant que cela se puisse.

Les mots ?

Petits ou grands ils s’ébauchent de vie sous une plume, un clavier. L’écriture d’un voyou, une coquine, un page ou une comtesse.  Mesquins, ratoureux voir même violents parfois mais jamais désuets.

Même des mots au son doux ont jadis rimé avec injustice, haine, déraison, dérision….
Juifs; nègres; gros; débiles; Femmes…

Ceux qui font le plus souffrir ne sont jamais prononcés.
Ceux qu’on attend sur un quai de gare, dans un aéroport;
Ceux qu’on espère au détour d’un regard, dans un corridor.

Et que dire de ce qu’ils nous apprennent de la culture d’un peuple, de sa façon de s’exprimer…

En français on PLEURE
En anglais on CRY
En français on MEURT
En anglais on DIE

Que d’hommes et de femmes sont morts pour ceux-ci :

Liberté, justice, révolution, égalité.

Oui je le veux….. 4 petits mots qui bout à bout symbolisent l’espoir d’une éternité d’amour… Oui je le veux.

Et puis un jour ; MAMAN. La première fois que ce mot vous est adressé. Maman. N’est-ce pas le plus beau mot du monde?

Et moi ce soir;  j’ai envie de murmurer…..
Et moi ce soir j’ai envie de te crier…..

Montre-moi le chemin…

filleParfois j’aurais le goût de dire…

Si nous changions le monde? Remettre nos petites bottes et gravir le possible…. Au diable les réflexions, retourner dans l’action. Parfois j’aurais le goût de dire, la vie est simple et droite… Suffit de ne pas tomber, de marcher sur le bois. Suffit d’un  capuchon qui attrape les flocons…. Et puis non, un bonbon; on chasse les papillons…

Parfois j’aurais le goût de dire……

Mais ma main me démange tant je veux te la tendre…. Les chemins s’entremêlent et ravivent le doute. Le bois se casse et fend… Tu es là tu m’attends ? Accroche-toi j’y suis presque mais montre moi la route….

Guérir l’humanité….  En voilà tout un leg…. Je fais quoi ? Je vais où? Mes pieds n’entrent plus dans les bottes insouciantes de l’enfance disparue….

Montre-moi le chemin qui conduit au destin.
Car ma main me démange tant je veux te la tendre….

Silhouette…

Qui es-tu ?

ombre

Parfois je pense à toi…. Au carrefour d’un matin… ou à l’orée de Morphée…
T’ai-je déjà croisé ? Ombre du passé ou futur rapproché ? T ‘ai-je déjà croisé ?
Comme une silhouette aperçue au détour de mon cœur en projets.

Je marche sous le soleil à l’allure écorchée…timide il se rétracte au contact de ses feuilles asséchées; assaisonnées d’un soupçon de passion…. Un soupçon de passion….

Devant moi le reflet de celle qui me précède ou me suit, selon l’angle de vue. Je me tais, elle se tût.

J’aurais le goût de murmurer au vent qui se réveille…. Ô puis non de CRIER ? Où est-il?… OU ES-TU?  Mais déjà le frisson recouvre la passion. Le foulard vient museler cet étrange désir qui parfois m’étrangle et me laisse sans voix… Et me lasse sans toi.

Devant c’est l’horizon à perte de couleurs….

J’aurais le goût de partager cette splendeur avec toi. Mais toi qui es-tu ? Où es-tu? Silhouette imprécise qui pigmente parfois le tracé de mes pas…