Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, je les hais… Je les hais tellement que je n’ai jamais fait la moindre promesse à ma fille ou à qui que ce soit. Du moins pas depuis au moins mille ans…
Qui me connait un peu sait que je ne veux même pas entendre ce mot prononcé. Il ne m’évoque que blasphème, déception, dérision, impuissance.
Comment peut-on se croire assez en contrôle de l’environnement, de la santé, des sentiments, des autres….. pour faire des promesses. Non mais quelle présomption et prétention ? Agrgggggggrrrrrrg Juste d’en parler je m’énerve moi-même….
On peut les qualifier d’ivrogne ou de politicien, d’amoureux transit ou de parent bien attentionné, elles demeurent des petites chipies qui, plus souvent qu’autrement, ne nous permettent pas de les respecter. Je ne supporte pas qu’on me promette quoi que ce soit et je serai encore plus malheureuse de rompre une promesse faite… Alors vous l’ai-je dit ? Je HAIS les promesses…
Mais parlons d’engagement, de respect, de gestes concrets et là, je suis votre homme… Heu votre femme. Comment on dit : Ah oui….. » Que les bottines suivent les babines…. »
C’est bien beau de théoriser sur le coin d’un bureau ou sur un oreiller…. Qu’elles sont belles ces paroles échangées. Mais au delà-des mots, les gestes doivent suivre… Et dans ce monde qui va si vite et prend tant de raccourcis, trop souvent les gestes n’ont pas le temps de se poser qu’on évoque déjà d’autres……pro…………. engagements.
Il faut avoir une sacré dose d’adaptation pour survire dans ce monde surmédiatisé ou le paraitre et l’instantané sont rois et les voies d’évitement si nombreuses…
Mais comme le disait Édouard Balladur : « Je ne fais pas de promesses, mais je les tiens! »