Tel un reflet de l’inaccessible que tu es, tu engouffres en ton sein peines et joies, au gré de ton humeur. Ces milles messages embouteillés qui ne trouveront lecteur que si ton cœur de marée le permet…
Et tu me donnes le goût d’y peindre ces quelques mots…
Comme une ombre de bleue épanouie… par delà la mer de l’oubli… Il s’en fut… Il s’enfuit…
Sans but si ce n’est que le rêve futile de la note sans accord, de la fuite engendrée.
J’ai vécu ce moment à deux pas de l’année… Si frêle que la houle à peine perceptible près du canot sans vie… S’emmêle à l’infinie…
J’ai vécu ce moment à deux pas de l’été…. Apoplexie lui cria l’invité…
Si vite parti…. Si vite arrivé…
Comme si l’ile aux oiseaux decimée de leurs cris,
Ne pouvait qu’explorer un chuchotement sans vie…
Il est MORT c’est l’oubli. Il est mort…. Et je vis.
Du sable imperceptible qui bloquait l’engrenage; jaillit l’ère du demain.
L’attente s’éteint; l’amour en poing. BANG!
Et de cette marée descendante qui se refuse au ressac nait l’immensité de tous les possibles à venir…