Habillée de trois pommes déjà je sentais ce tiraillement intérieur, quelque part entre fougue et terreur…
Une fenêtre de liberté doucement se referme pour faire place à la folie de septembre, les défis palpitants, chaque jour réinventés; auxquels se tisseront les écueils de routine, conflits d’horaire, lunchs en grisailles, peines et obstacles, passions et défis….
Comme une super équipe chacune à sa manière, chacune dans son repère, nous relèverons les manches de nos doutes en batailles; et entamerons la première marche de ce grand escalier.
Un tout petit geste à la fois afin de réinventer cette fresque mouvante qui laissera sa trace sur le chemin de nos vies….
Entre fougue et mélancolie…
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Quand tu me blesses, Septembre; je redeviens poussière
Quand tu m’agresses, Septembre; déchirée je me guerre
contre tout; isolée et je me terre à terre
De quotidienneté…..
Je somme nulle; somnambule
enfargée dans les pages, d’une vie qui m’échappe.
J’ai perdu le signet!
Carrefour d’identité
Au seuil de l’écarlate
Évitant le démon qui me pousse à me taire.
Septembre, quand tu m’ivresses, j’abandonne le grégaire
Je dépose à tes pieds
Le courage de me battre.
Puis d’un geste anodin
à l’orée de nulle part
Percutant le hasard
une caresse de TA main
Mon ange, quand je te berce, je redeviens lumière
Tout mon saoul se libère;
De cet amour sans fond
Qui parfois me lacère
De cet amour sans nom
Celui d’un cœur de mère.
Mon ange quand je te berce, je redeviens lumière.

Tu rigoles dans ton coin… Tu nous vois tous courir après toi, comme si tu étais un but, un objectif… Plus on court et plus tu fuis…
