Les Mots

plumePetits ou grands ils s’ébauchent de vie sous une plume, un clavier. L’écriture d’un voyou, une coquine, un page ou une comtesse.  Mesquins, ratoureux voir même violents parfois mais jamais désuets.

Même des mots au son doux ont jadis rimé avec injustice, haine, déraison, dérision….
Juifs; nègres; gros; débiles; Femmes…

Ceux qui font le plus souffrir ne sont jamais prononcés.

Ceux qu’on attend sur un quai de gare, dans un aéroport…

Ceux qu’on espère au détour d’un regard, dans un corridor.

Et que dire de ce qu’ils nous apprennent de la culture d’un peuple, de sa façon de s’exprimer…

En français on PLEURE
En anglais on CRY
En français on MEURT
En anglais on DIE

Que d’hommes et de femmes sont morts pour ceux-ci :

Liberté, justice, révolution, égalité.

Oui je le veux….. 4 petits mots qui bout à bout symbolisent l’espoir d’une éternité d’amour… Oui je le veux.

Et puis un jour ; MAMAN. La première fois que ce mot vous est adressé. Maman. N’est-ce pas le plus beau mot du monde?

Et moi ce soir;  j’ai envie de murcrier : je t’aime…

Pourquoi une journée internationale de la femme?

Un jeune collègue ce matin me disait : « Pourquoi une journée de la femme, c’est n’importe quoi…. Il n’y a aucune différence… »

Et bien ça a fait ma journée. S’il représente sa génération et que les jeunes hommes voient les femmes comme des égales, alors c’est que ca va bien au Québec… Ou alors ,ca va mieux. Ceci dit, il faut être très prudent et surveiller les acquis si fragiles et continuer de lutter pour les inégalités. Il n’y a pas si longtemps, nos mères et grand-mères ne pouvaient  même pas avoir de comptes de banques à leur noms. Il faut aussi garder en tête que le sort des femmes au Québec est loin de représenter celui des femmes dans le reste du monde !

On sait que le 8 mars comme journée internationale de la femme prend racine au XXème siècle (1977) par une déclaration de l’ONU après moultes manifestations en Europe et en Amérique pour les droits égaux.

Mais ou en sommes nous quelques décennies plus tard?

Et bien, malgré le fait que les jeunes filles ne voient pas forcément cette inéquité, il y a encore du chemin à faire. Au Québec,  les hommes gagnent encore plus que les femmes et les sphères de pouvoir, soit le politique et l’économique sont encore dominées par ceux-ci.

Les emplois longtemps condisérés comme féminins tels qu’enseignante ou infirmière, sont encore sous évalués malgré les responsabilités immenses qui incombent à de tels postes…. Mais loin de moi l’idée de faire un cours de morale ce matin, j’avais simplement envie, en ce 8 mars, de dire à toutes et tous, rappelons nous d’où l’on vient et ensemble, soyons plus forts pour aller où l’on va…

Afin que les filles, tout comme les garçons, puissent regarder un ensemble de portes et choisir laquellle franchir!porte

Réveil

plumeLe rideau tombe….. Encore…. Souvenirs trop brefs de ton corps. De ton coeur. Et je m’enchaine a nouveau a ton absence; ton silence….. INCOHÉRENCE.
Un NOUS émerge de deux plénitudes, il valse et tournoie puis les solitudes se redressent au fil du quotidien jusqu’au prochain arrêt entre brume et jardin…..
J’ai l’amour a fleur de poing qui bataille mon ventre et me blesse l’absolu….

Maman le courriel c’est out !

C sa livre 0022lol tu fé koi ?

Ouf! Le meilleur moyen de comprendre le langage de ma fille et ses amis, est de participer à leurs discussions. Alors je m’y suis mise. Au début, remplie de préjugés d’adultes et de chagrin pour ma belle langue française, puis, de plus en plus je vois dans leur système de codes non pas un racourci de la pensée, mais un « zapping » du droit au but….

Serait-il possible qu’il y ait finalement un genre d’Esperanto compris de tous, en signes, émoticones, abréviations….

Maman le courriel c’est pour les vieux. Plus récemment, j’entendais, facebook? C’est dépassé. Mais la base de cette écriture en mouvement est toujours la même soit: communiquer! Alors je ne crois pas qu’il faille critiquer la machine mais bien se mettre au volant, afin de se servir de ses moyens adéquatement et rester dans le coup.

À l’heure des médias sociaux !

enversTwitter,Facebook, Linkedin… Mais où suis-je… Perdue dans la masse des mass médias! Gobée par la machine qui mâche, digère, compulse et redirige ces informations à tous vents…

Gutenberg, protège l’imprimerie afin que le livre que j’adule, cajole, aime, survive à cet assaut névralgique, médiatique, boulimique.

C’est mon entrée fracassante dans le mur des mots raccourcis. Ca y est, j’ai mal aux pouces… Je suis contaminée.