Un jeune collègue ce matin me disait : « Pourquoi une journée de la femme, c’est n’importe quoi…. Il n’y a aucune différence… »

Et bien ça a fait ma journée. S’il représente sa génération et que les jeunes hommes voient les femmes comme des égales, alors c’est que ca va bien au Québec… Ou alors ,ca va mieux. Ceci dit, il faut être très prudent et surveiller les acquis si fragiles et continuer de lutter pour les inégalités. Il n’y a pas si longtemps, nos mères et grand-mères ne pouvaient  même pas avoir de comptes de banques à leur noms. Il faut aussi garder en tête que le sort des femmes au Québec est loin de représenter celui des femmes dans le reste du monde !

On sait que le 8 mars comme journée internationale de la femme prend racine au XXème siècle (1977) par une déclaration de l’ONU après moultes manifestations en Europe et en Amérique pour les droits égaux.

Mais ou en sommes nous quelques décennies plus tard?

Et bien, malgré le fait que les jeunes filles ne voient pas forcément cette inéquité, il y a encore du chemin à faire. Au Québec,  les hommes gagnent encore plus que les femmes et les sphères de pouvoir, soit le politique et l’économique sont encore dominées par ceux-ci.

Les emplois longtemps condisérés comme féminins tels qu’enseignante ou infirmière, sont encore sous évalués malgré les responsabilités immenses qui incombent à de tels postes…. Mais loin de moi l’idée de faire un cours de morale ce matin, j’avais simplement envie, en ce 8 mars, de dire à toutes et tous, rappelons nous d’où l’on vient et ensemble, soyons plus forts pour aller où l’on va…

Afin que les filles, tout comme les garçons, puissent regarder un ensemble de portes et choisir laquellle franchir!porte