Magnificence de l’élégance…Et si…. Comme le geste de repli d’un guerrier à bout de souffle le repos s’imposait…
Le temps d’un souffle frais dessinant d’un arpège une symphonie des sens.
Et si; comme un bémol au sol de mousse emmitouflée je reprenais le temps. Non pas le temps d’avant mais celui qui la bat, la mesure incisive de cette vie qui passe, de cette vie qui passe.
SILENCE !
Écoute ce souffle doux annonçant le sommeil d’une nature vermeille….
Fatiguée mais oh combien jolie de ses traces de vie; témoignant des années… des baisers… Des fougues de ses étés ! Fatiguée mais oh combien jolie de ses courbes gonflées caressées par le vent au passage incessant du sillon des moissons.
ÉCOUTE !
N’entends-tu pas ce cœur redoublant de présence, pressentant cette urgence de vivre abondamment ? Comme une pause s’impose…. Comme une pause s’impose…. Elle et moi en symbiose…L’apothéose…. Celle du moment….
Endormie sur ce sol regorgeant de couleurs déjà je te pressens. Adagio ! Comme tu es beau.
Et mes yeux se referment sur ce lit de couleurs. Déjà je pense à toi. Seras-tu à l’éveil printanier des mes cinquante années ?
.