qw4rtz

8h moins le quart. Premier constat.

La magnifique salle Thompson de Trois-Rivières est aussi hétéroclite qu’endiablée ce soir. Des petites têtes blondes jusqu’aux cheveux bien blancs. Du look décontracté à la robe de soirée. Quel drôle de public que je me dis, accompagnée moi-même de mon ado qui est tombée en amour avec le groupe lors d’une visite de ceux-ci à l’école.

Bref, c’est même pas commencé que je sens déjà au fond de la poitrine, tu sais, là où ça tremble, ça pleure où ça rit à la moindre émotion ? Ben là, au fond de la poitrine je sais que je vais passer une bonne soirée.

Décor épuré, éclairage franc et direct. BANG! Ils font leur entrée quelque part entre rock stars et universitaires…  Quelque part entre frissons et passion.

Et là, je vous jure c’est de l’Art. Avec un grand A.  Et A pas juste pour A cappella. C’est une oeuvre d’art de deux heures qui se déploie devant nos yeux et surtout nos oreilles. Non seulement ils sont remplis de talent, mais on voit que l’oeuvre a été sculptée, peaufinée, épurée, des heures durant pour en arriver à …. Tout simplement la perfection avec une touche d’humour et beaucoup d’amour.

L’Art se situe aussi dans l’intelligence avec laquelle ce spectacle est monté. Des Beatles au classique, en passant par Piaf, Brel ou les Backstreet boys, du Vigneault et du Bruno Mars réinventés, bref, quel cadeau.

L’Art aussi de faire les choses avec sérieux, mais sans se prendre au sérieux. On a l’impression de connaître ces quatre gars fort sympathiques et de les imaginer faisant partie de la famille. On les voudrait comme chum, frère, ami, fils ou gendre… Bref, peut-être parce que ce sont des gars d’ici, on les imagine assis à notre table. Ami-e-s je vous le dis, si ce n’est déjà fait, courez vous imprégner de ce joyau de quatuor.  Car si j’ai une certitude ce matin, c’est qu’on va entendre parler longtemps et partout sur la planète de ce « boy’s band » bien de chez nous.

Merci Qw4rtz !